Dans son célèbre poème-prière Miftahou-nassri, Baye Niass demanda à Allah « Fasse que le coran soit mon miracle ». Cette requête a traversée toute sa vie : à sa naissance, les premières bénédictions ,qu’il reçut, viennent d’un nommé Abdou Salam, disciple de El Hadji Abdoulaye Niass qui venait tout juste de mémoriser et de réciter le Coran devant le jury ,de sa plus tendre enfance : dans les champs il passait son temps à psalmodier à haute voix les verset coranique jusqu’à ceux qu’un berger peul lui dit un jour « O enfant wolof que tu es bavard ; le matin je te trouve bavarder et le soir aussi » et dans son lit de mort à l’hôpital Saint-Thomas de Londres.
Son petit-fils Cheikh Hassan Cissé raconta que dès que le moment où l’heure de récitation de Cheikh Ibrahim sonnait , même s’il dormait sous anesthésie , il se mettait à réciter comme un magnétophone car Baye Niass toute sa vie lisait le septième d’une partie du coran le matin, le soir il récitait la même partie ; ce qui faisait que chaque semaine il faisait deux fois le tour du coran et appliquait à la lettre le hadith du prophète qui dit « les meilleurs actions des hommes sont de recommencer à lire le Coran chaque fois après l’avoir terminé » transmit par Ibn Abbas rapporté par Imam Timidhi. Dans l’avion, dans sa voiture dans sa demeure, à l’hôpital Baye Niass prenait un temps pour son partie du Coran et son petit-fils déjà citait dit que si tu viens rendre visite au Cheikh à l’hôpital ; la meilleure manière de connaitre la chambre où il se trouve c’est d’écouter là où il y aquelqu’un qui psalmodie les saintsversets.
IL accordait un intérêt capital à la mémorisation , à l’étude et l’interprétation du Coran .IL écrivit dans un de ses poèmes « O vous mes bien-aimés amenez, donc, vos enfants ,très tôt apprendre le coran » ; il veillait à ce que ses enfants et ceux de ses disciples, garçons comme fille , à bas âge l’apprennent par cœur , et le récitent nuit et jour comme lui-même ; Oustaz Barham Diop a dit qu’au vivant de Cheikh Ibrahim : lui , il connaissait 21 de ses filles qui avaient, déjà, mémorisées le coran ; les garçons n’en parlons même pas.
Cheikh Ibrahim commenta le Coran pour la première fois à l’âge de 30ans, dans le village de Kossi. Il le fit ensuite à plusieurs reprises en arabe et en wolof et cela en vue d’éduquer les générations instruites et non instruites ; il transmettait le message d’Allah avec toutes les capacités intellectuels requises à telle point que tous ceux qui l’écoutaient, devinrent chevronner de connaissance islamique.Il est incontestablement le plus grand exégète en wolof du Coran que le Sénégal ait connu. Aujourd’hui l’assemblage de ces différentes années de visites du Coran a permis la production d’une œuvre sonore complète du Livre Saint traduit en wolof, de bout en bout, par Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass en personne. Grâce à ses commentaires qu’il fit, les générations d’aujourd’hui et de demain ont la version audio complète de ses leçons en wolof et livre complet du commentaire en arabe assemblé par le disciple maure Mouhammad boune Abdalaye Djedjouba grâce à l’exégèse du Coran qu’il fit en arabe pour les disciples maures , nigériens ,nigérians, camerounais, ghanéens… qui affluaient à Médina.
source: faydatidianiya.com