Baye Niasse, l’axe des Pôles

baye et sa montre

baye et sa montre

C’est le Cheikh – le Maître – dans toutes ses dimensions. C’est le maître accompli dans toutes les charges afférentes aux fonctions d’un maître : maître de Coran, des sciences islamiques classiques, auteur d’ouvrages, éducateur spirituel, éducateur par le comportement quotidien dans la famille, dans le travail et dans l’adoration. Il est le porte-parole de son temps, la lumière de son époque, façonné d’un moule unique (incomparable), le lieu focal du regard divin parmi les créatures, la porte ouverte de ceux qui souhaitent accéder à l’Enceinte scellée de Dieu, l’unique de son siècle dans la science et dans la religion, le maître de son moment dans l’éducation spirituelle (tarbiyya), le symbole des biens dirigés, le sceau des gnostiques du quatorzième siècle de l’Hégire http://faydatidianiya.com/. Il est la beauté des jours et des nuits, la preuve des gnostiques (connaisseurs de Dieu) remarquables, la lueur de la communauté Muhammadienne, le défenseur de la voie Ahmadienne, Ibrahimiya, la pure (il s’agit là de la voie Tijaniyya conforme à la foi pure (Haniifa) du père des croyants, le prophète Ibrahim), la crème de ses hommes majestueux. Il est l’aube des sciences et des connaissances, la somme des deux mers des sciences et des (connaissances) puisées , la citadelle imprenable, la grotte élevée hors de portée, la perle de la couronne des nobles véridiques, la perle centrale du précieux collier des pôles hors pairs, le porteur du drapeau des honneurs parmi les créatures, http://faydatidianiya.com/  le rassembleur des sciences dispersées parmi les grands savants soufis de la communauté, du premier au dernier. http://faydatidianiya.com/ Il est doué des beaux caractères et des saintes qualités morales mohammadiennes. Il est la limite des sciences émises par la Vérité Qui Gratifie (haqqâniyya et wahbiyya), des connaissances divines issues de la miséricorde de Dieu (rahmâniyya et rabâniyya); station qui ne saurait être décrite, même avec prolixité et loquacité, par la simple grâce et la faveur de Dieu.
Il est celui qui n’à point d’égal ni semblable, ni dans le présent ni dans le futur, celui-là qui s’est solidement installé sur la crête de la noblesse, de la pureté et de l’accomplissement par le biais de l’héritage mohammadien et de l’éducation spirituelle Ahmadienne khatmienne (c’est-à-dire, de par la formation dans la tarîqa de Cheikh Ahmad Tijâne, le sceau, khatm, des saints). Paré des couronnes, des plus beaux joyaux de joaillerie, il possède les indications subtiles et des instructions conduisant vers les grandes réalisations, les expressions inspirantes.
Il a reçu l’autorisation dans la voie Tijâniyya de l’incomparable de son époque,http://faydatidianiya.com/ la preuve de son siècle, le Zamzam (pour dire le nectar) de ses litanies (ensemble des invocations journalières, hebdomadaires, mensuelles ou annuelles d’une voie sufi, voir ), et de ses secrets, la somme de ses lumières et invocations, son maître et père, le savantissime, le guide parfait par l’exemple, le khalif de Cheikh Ahmad Tijânî sans le moindre doute, le porteur du drapeau de sa voie dans les pays de l’ouest, n’est-ce-pas lui, le guide, l’une des sommités parmi les montagnes, le rassembleur entre les sciences ésotériques (Charîcatu : lois officielles, ou monde extérieur) et les sciences ésotériques (haqîqa : mysticisme ou loi interne ou réalité cachée des choses), ce qui fit de lui le meneur et guide de la voie Tijâniyya, je veux nommer El Hadj Abdallah fils de Seyyidi Muhammad, que Dieu ne cesse de l’élever vers la position la plus louée.
Puis, son âme complète et fière, calme, agréant et agrée [l’enseignement çufi distingue sept degrés de l’âme : l’âme (Nafs) est d’abord encline au mal (aämmâratuñ bi-äl-sû-ï), puis (lawwâmatu ), puis inspirée du bien et du mal (mulhamatu), puis apaisée (mutmayïnnatu), puis agréante (râdiyyatu), puis agrée (mardiyyatu),http://faydatidianiya.com/ puis enfin complète et totalement accomplie (kâmila) : dans cette dernière étape, il n’y a plus de séparation entre Dieu et l’esclave] s’enflamma d’aspirations et son souci supérieur, qui réduirait d’un seul coup les montagnes en poussière s’il s’y était attaqué [pour dire : les plus grandes difficultés ne résisteraient pas devant sa volonté], se dressa vers la cueillette des fruits des sciences infuses (haqqâniyya) et des goûts malakûtî et des secrets jabarûtî [Dans l’enseignement çufi et tijânî en particulier, Dieu possède cinq enceintes : le nâsût, le malakût, le jabarût, le lâhût et le hâhût]. Il y atteint un point incessible à tout autre, à cause de son élévation, dans le passé et dans le futur.

 

source : faydatidianiya.com