Pendant ses soixante quinze ans de vie, Cheikh Islam El Hadji Ibrahima NIASS, a réussi à fonder à l’image du prophète de l’Islam, une cité multiraciale où se côtoient diverses nationalités. On le savait africain et intégrationniste, mais l’Afrique n’était qu’une étape de son parcours international de pèlerin infatigable, porteur d’un message dense et vivant d’unités et de progrès.
Fidèle à ses principe, á ses convictions d’homme et de Musulman, il s’est fait un devoir sacerdotal d’exporter les valeurs indispensables aux créations d’un monde équitable, hautement humanisé. Cette grande entreprise l’amènera à sillonner la quasi-totalité des pays africains, la chine, l’Italie, la France, l’Angleterre et presque tous les pays arabes ou musulmans.
Il contribuait ainsi, à sa manière, à rapprocher les peuples et à faciliter l’intégration africaine, et au-delà, l’unité de l’OUMA. Une amitié protectrice le liait à beaucoup de chefs d’État et d’hommes politiques qui, confiants dans Sainteté, dans sa clairvoyance et dans sa lucidité de ses positions. Ainsi, la reine Elizabeth 2 des l’entame de son règne une correspondance à Cheikh Ibrahim pour solliciter sa bénédiction. Mais cette lettre, interceptée par les autorités d’alors, ne parviendra jamais à destination.
L’universalité et l’impact de sa philosophie trouvent écho à Medina Baye dans la représentativité d’un grand nombre de races et de groupe ethniques tant locaux qu’étrangers. Il s’y est établi une confraternité sincère, tissée par toutes sortes de liens entre les différentes communautés mauritanienne, nigériane, malienne, gambienne, ghanéenne, etc.
Ce cosmopolitismes et cette intégration s’expliquent par le besoin de s’abreuver à la source intarissable de lumière véhiculée par une initiation destinée à réveiller cette énergie constante qui dort en tout homme ,et qui certainement est le moyen le plus sûr pour créer une Humanité nouvelle. C’est ce que les Américains, noirs pour la plupart, ont compris, qui ont pris d’assaut cette cite de l’universalité spirituelle, pour étancher une soif que n’importe qu’elle eau ne saurait apaiser. En réponse à leur quête perpétuelle du divin, un institut afro-américain a été créé par l’Imam Hassan Cissé dont l’action est un maillon supplémentaire de l’œuvre colossale de son illustre grand-père.
Quant à l’institut « El hadji Abdoulaye Niass lui -même et confié a son fils Mouhamadou Nazir Niass qui le dirigea vaillamment jusqu’à son dernier souffle.
Nous prions ALLAH le Tout Puissant de l’accueillir en son paradis ainsi que son frère le défunt calife El Hadji Abdoulaye Ibrahim, qui a su, dans la dignité et la loyauté, perpétuer l’œuvre de son père, bien que sa santé ne lui permit pas toujours d’accomplir à volonté la louable ambition qu’il nourrissait pour la communauté de Baye.
Nous prions enfin pour le khalife cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niass dans sa noble et grande mission, afin que la tradition de cette cité -lumière se perpétue jamais.
source : faydatidianiya.com