Mame El-Hadj Abdoulaye a Baye : Je t’apprends le savoir ou je t’en édifié « Ma Djangalla Wala Ma Hamala…Hamalma Baye »

baye niasse mame aladji

Mame Astou a tout donné pour élever Baye Niasse au rang d’érudit :

Comme avec les autres, Mame Astou Diankha n’épargnait jamais son fils, Cheikh Baye , pour qu’il ait une bonne maitrise du Coran. C’est son Mari, Mame Aladji lui-même qui raconte dans un de ses ouvrages, le degré d’engagement de la bonne dame aux côtés de Baye Niass. Une fois, Mame Astou a sermonné Baye Niasse, en lui disant ceci : « Ibrahima, chaque fois que tes camarades apprennent le Coran, tu es absent. Je crains que tes pairs te dépassent en matière de savoir ».

 

 

Mame Aladji qui avait une oreille sur la conversation entre la maman et son céleste fils baye, dira à la dame, en plaisantant : « Si tu veux que ton fils maîtrise le Coran, donne tout ce que tu as ». Mame lui dit qu’elle était d’accord. Alors Mame Aladji demanda a Baye « Je t’apprends le savoir ou je t’en édifié ».

Baye répondit : « Edifies-moi ».

Mame Aladji posa l’exemplaire de son livre Saint sur le dos du fils et lui dit : « Vas-y tu es édifié ».

Pour savoir combien Mame Astou tenait à l’érudit de son fils, de retour à la Mecque Mame Aladji avait ramené de l’eau Zamzam. Mame Astou Diankha a pris de cette eau bénite qu’elle donne son fils, Ibrahim Niass , en lui demandant : de formuler des prières et surtout de demander à Dieu de faire en sorte qu’il maîtrise le Coran et devienne un grand érudit , et pas autre chose. Pour Mame Astou Diankha, une vie comblée ne pouvait passer que par la maîtrise du Saint Coran et des préceptes de l’Islam. Toute autre chose n’était que vanité.

 

Comblée de joie par un fils qui deviendra comme elle le souhaite : un érudit accompli, à la gnose où s’abreuve le monde, Mame Astou pouvait donc partir sereinement rejoindre son mari décédé des années plutôt. Une maladie annonça la fin pour elle. Baye qui préparait, à l’époque son pèlerinage à la Mecque, n’avait pas l’esprit tranquille .En partant, Baye avait confié à son frère, Baye Mbaye, son inquiétude par rapport à la santé de sa maman.

Mais Baye Mbaye qui était, lui aussi d’une grande érudition lui garantit fermement : « Ne t’en fait pas .Vas faire ton pèlerinage à ton retour tu retrouveras ta maman en vie ». Ce qui fit Baye Niasse. Et une année après son retour des Lieux Saints de l’Islam, en 1937, Mame Astou Diankha fut rappelé à Dieu. Elle avait recommandé d’être enterrée à coté de ses coépouses à Léona Niassène. Ce qui fut fait.

source  : faydatidianiya.com