Pourquoi Choukeyridji affirma ceci à Baye Niasse : « Tu es toi-même le maître de tous les connaissants gnostiques et de tous les hommes de savoir de tout l’occident sans controverse. »

Ahmad Choukeyridji baye niass

Durant le voyage de Baye Niasse 1937 à la Mecque : Arrivée à Casablanca

Nous passâmes la journée du Lundi et nous promenâmes dans cette belle ville où nous fumes accueillis par des disciples de Cheikh Tîdjâni. Ceux-ci nous honorèrent tant et tant qu’ils nous montrèrent une chaussure de Cheikh Ahmad Tîdjâni ainsi que des feuillets écrits de ses saintes mains. Le vénérable homme qui nous traita avec d’aussi grands égards me confia être le fils d’un des plus proches compagnons de Cheikh Ahmad Tîdjâni. Je regrette de n’avoir pas retenu son nom. Nous fîmes la prière de l’après-midi dans la sainte mosquée qu’y bâtît Abû Abdallah Seydi Mouhammad, édifice sans pareil dans sa valeur, dans sa beauté et dans son architecture spacieuse.

 

 

 

A l’approche de la prière du crépuscule (Al Maghreb), nous allâmes à pieds dans une mosquée Tîdjâne des environs où nous trouvâmes un mouqaddam grand connaissant, un grand et véridique érudit à l’amour profond et sincère pour Cheikh Tîdjâni et envers tous les disciples de celui-ci infiniment obligé, Cheikh Mouhammad ben Aliou Soussî.

Après la prière de Maghreb nous faisons avec lui la Wazifa et puis après, la prière du soir (Al’ichâ(i) passant ensuite le temps à nous entretenir de savoir et de la voie, (Tarîqa). Dans la ferveur du débat, Cheikh Mouhammad me dit : « Un grand saint homme éminent Mouqaddam de la voie, Seydi Al Husseïn Al Iffrimî a témoigné lui-même disant : « Les pays noirs, (Saûdân) sont la mine d’or de la vraie sainteté et de la vraie connaissance. » Je lui avouai alors : « Il est vrai qu’Ahmad Choukeyridji, un jour, m’a dit : « Tu es toi-même le maître de tous les connaissants gnostiques et de tous les hommes de savoir de tout l’occident sans controverse. »

 

 

Nous passâmes donc la nuit chez lui jusqu’au matin, d’où une voiture nous conduisit jusqu’à Fez où nous arrivons à l’approche de la prière de l’après-midi. C’était un Mardi et nous descendîmes chez le Cherif Mounîf Seydi Hadour Bû Tâlib, proche parent d’un de mes grands amis Mouhammad Bû Tâlib qui fut commerçant dans la ville de Kaolack. Lui-même et tous ses amis chaleureusement nous accueillirent d’un accueil qui se prolongea dans une très grande convivialité jusqu’à la prière de cinq heures, (Al asr). Son frère Seydi Abdoul Azîz Bû Tâlib nous accompagna lui-même jusqu’au mausolée du suprême maître des maîtres, jusqu’au mausolée de l’homme au rouge emblème, notre grand et vénéré maître Abil Abbâs At. Tîdjâni (ra).

 

source : faydatidianiya.com