(Vidéo) Agé de 26 ans découvrez le plus jeune  » Tafsir Man  » : El Hadji Mouhamed Zeynab Mountakha Ibrahim Niasse

ziara cheikh mouhammad zeynab niass 2018 22

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Pouvait-il en être autrement pour ce petit fils de Baye Niasse ? Non, répondent à l’unisson ses amis d’enfance et ses compagnons de l’école coranique «El Hadji Mouhamed Zeynab Mountakha Niasse n’a jamais eu autre préoccupation que l’apprentissage du coran. Très jeune, il a été confié à Cheikh Akhibou Niasse, au daara de celui-ci, il a fait toutes ses humanités, il n’a jamais connu l’école française » témoignent- Ils en chœur.

«Après avoir étudié les connaissances de base de l’islam et la grammaire, j’ai consacré toute mon énergie à l’apprentissage du Tafsir du coran. Pendant des années je me suis exercé en huis clos avec des savants qui ne manquaient pas de me corriger et de me faire des propositions pour m’améliorer», raconte Mame El Hadji, le jeune monogame qui est père de deux enfants de bas âge.

La perpétuation d’un legs ancestral :
«Depuis 2016, le Tafsir est organisé ici à Dialégne chez moi durant chaque mois de Ramadan. Le coran est le livre saint transmis au messager d’Allah par l’ange Gabriel. De génération en génération, la courroie de transmission ne s’est jamais arrêtée. Mame El Hadji Mohamed Zeynab Niasse a eu la chance d’appartenir à la famille de Baye Niasse, où le Tafsir est un legs ancestral. Même si c’est un exercice difficile, car les savants disent qu’on doit avoir des connaissances sur quatorze disciplines différentes et une pureté céleste pour être un bon traducteur du coran, lui par la grâce de Dieu assure le travail » témoigne Cheikh Moussa Sokhna.
Cette clairvoyance du jeune virtuose du Tafsir est également partagée par Mary Sow, une dame qui, depuis 3 ans, est une habituée de l’exercice. Chaque jour, c’est elle qui s’occupe de balayer la cour avant d’étaler les nattes où s’assoient ceux qui viennent pour le Tafsir. «Depuis le commencement, je suis la première sur les lieux. Je n’ai pas fait d’études coraniques trop poussées, mais la pertinence des explications en langue nationale du Cheikh me permettent d’appréhender le message divin. De l’histoire de Moïse à celle de Joseph en passant par la biographie du prophète Seydina Mouhamed et ses compagnons rien ne m’échappe. Aujourd’hui, les grandes lignes du coran n’ont plus de secret pour moi », soutient le disciple de Baye Niasse avec un sourire radieux qui traduit toute sa satisfaction.

Avec son érudition avérée Mame El Hadji Mouhamed Zeynab Niasse est un homme humble au commerce très facile qui partage son temps entre les séances de Tafsir et les différentes conférences animées à travers tout le pays. «Faire des actions pour aider ses condisciples à persévérer sur le chemin de la droiture est plus qu’un travail, c’est une bénédiction, une mission divine. C’est pourquoi, on y dépense financièrement et physiquement toutes nos ressources », affirme le jeune Cheikh qui s’apprêtait à prendre la route de Dakar pour y animer une conférence religieuse.
À part ses activités religieuses, Mame El Hadji est un exploitant agricole dévoué aux travaux des champs. «Notre guide religieux Baye Niasse nous a enseigné que l’existence doit être soutenue par deux piliers, l’adoration de Dieu et l’embellissement de la vie terrestre à la sueur de son front », atteste le très sage guide religieux comme pour mettre en garde tous ceux qui considèrent l’appel au nom de Dieu » Dawha » comme un moyen d’exploitation des disciples.

 

Source : faydatidianiya.com – senenews – Par Babacar TOURE