Tous les points précités sont autant d’arguments qui mettent en exergue l’enracinement dans le Coran et la Sunna de la célébration du Mawlid qui n’est qu’une occasion et un support pour vivifier la foi et magnifier le Prophète (saw).
Il est donc infondé de considérer le Mawlid comme une innovation blâmable qui est à proscrire et à combattre farouchement. Le Prophète (saw) a dit dans un hadith que « toute initiative non conforme à notre règle est à rejeter ». Nous ne pouvons d’ailleurs aimer le Prophète (saw) et chercher à nous conformer à son modèle tout en prenant son contre-pied. Il a donné une claire idée de ce qui est proscrit lorsque nous le louangeons. Ce qui est interdit, c’est de le louer à l’image de ce que les chrétiens font à l’endroit de Jésus (as). « Ne faites pas mon éloge comme l’ont fait les Nazaréens à l’endroit d’Issa (Jésus), fils de Mariam ». Les chrétiens ont exagéré en proclamant Jésus fils de Dieu. C’est à cela que fait allusion Al Busayri un des plus grands panégyristes du Prophète Muhammad (saw) dans sa célèbre Burda :
« Laisse donc de côté ce que les chrétiens racontent sur leur Prophète et décerne au nôtre tous les éloges et toutes les louanges que tu voudras ».
« Tu peux attribuer à sa personne toute la noblesse possible et à sa valeur toute la grandeur qui te plaira ».
« Le mérite de l’Envoyé de Dieu est si illimité qu’on ne saurait l’exprimer véritablement ».
« Si ses miracles, par leur grandeur, correspondaient à son rang, l’invocation de son nom eût suffi à rendre la vie aux os desséchés ».
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Source : faydatidianiya.com