Barham : L’inconnu qui nous est venu, Jusqu’à quand seras-tu méconnu?
Ô Barham, l’inconnu qui nous est venu,
Jusqu’à quand seras-tu méconnu?
Je te cherche jusqu’à me perdre dans ma recherche,
Et l’incendie courait de l’esprit au cœur farouche.
Et ces flammes brulaient ma langue,
La plus grande peine m’assaillit et me largue.
Ô Barham, la retraite souveraine,
Toi le flambeau qui luit dans notre brouillard.
Toi dont rien n’efface l’amour, toi qui nous mènes…
Tous âges confondus : jeunes, adultes, vieillards.
Oh Maitre ! Je te sens jusque dans mes os,
Confessant mon impuissance par manque de mots.
Ô Barham, le secret de la lettre ‘’chiin’’.
Toi que Dan Fodio avait couronné Charafoul-Din al dine,
Parcourant ton sentier pour atteindre ton bon plaisir.
J’ai renoncé à tout repos à toute gaieté à tout plaisir.
Éveille moi, éclaire moi soutient moi Maitre,
Et donne-moi la vie éternelle.
Ô Barham, le secret de la mer de kawssara.
Toi qui m’as enivré lorsque j’étais enfant à Sara,
Fais que mon cœur déborde d’amour pour toi
Et permets- moi de devenir le signe de ta miséricorde.
Maître c’est si peu de te dire que je t’aime sans voix,
Car d’âge en âge, ma folie change et me tort.
Ô Barham, le maitre de Sidy Abdallâh Ould Hadji,
Je joue ma vie au bout de ta rue moi El Hadji,
Toi maitre le soleil des cœurs tapis dans l’ombre,
La pleine lune dissipant les ténèbres.
Toi le dévot qui fut tout, orienté vers le seigneur,
Qui nous favorise d’honneur et de faveur.
Ô Barham, soleil du couchant,
Que je berce de doux chants.
Ma passion est continuellement en éveil,
À cause de mes yeux à moitié fermés par le sommeil,
Qui percent ton mystère qui cambriolent votre porte.
Pour vous mettre en évidence Maitre de la sorte.
Source : faydatidianiya.com – El Hadji Abdoulaye Fam