Il a 74 ans, quand Baye Niass et Mame Khalifa témoignés sur Serigne Dara Ousmane Ndiaye
Il naquit vers 1906 au village de NDIAYENE KADD.(11 km de Passy, dans le Département de FOUNDIOUGNE).
Le jeune Ousmane NDIAYE commença son cursus éducatif dans l’école coranique de son père. D’une intelligence remarquable et d’un goût prononcé pour les études, ce jeune prodige, maitrisa très tôt le Saint Coran. Il le récita à plusieurs reprises et de belle manière, sous l’autorité de son père .Rares sont les enfants qui ont réussi cet exercice à cet âge (environ 10 ans) : on parle même de miracle.
Après une bonne maîtrise du Coran, Serigne Ousmane décida de se rendre à SAINT LOUIS afin d’y poursuivre ses études. Mais Serigne Mame Abdou NIANG le dissuada et lui demanda d’aller chez Cheikh Ibrahima NIASS au village de KOSSI. Alors, sous l’autorité de cet océan du savoir, il commença l’étude des sciences islamiques.
Toujours animé d’une volonté de fer pour la quête du savoir et grâce à un esprit vif, il réalisa dans l’apprentissage, des performances rarement atteintes par un homme dans les disciplines suivantes : grammaire, droit, théologie, philosophie, littérature, poésie, exégèse du Coran, histoire du Prophète Mouhammad(PSL) …
D’ailleurs à sa mort, alors qu’il n’avait que 39 ans, Cheikh Ibrahima NIASS fit ce remarquable témoignage : « Ousmane connaissait tout ce que j’ai appris dans les livres et maitrisait d’autres choses que je lui ai pas enseignées. Cet homme est incontestablement un véritable miracle».
Un jour, Cheikh Ibrahima NIASS réunit ces cinq grands muqadams dans une audience solennelle pour leur tenir ces propos : « Si je dois entrer dans le Paradis promis aux croyants qui respectent les prescriptions divines et la sunna du Prophète Mohammed (PSL), en laissant l’un de vous en rade, j’y renoncerais. Je veux et j’insiste à ce que chacun de vous prenne le même engagement. De plus, je vous enjoins une mutualisation de vos connaissances ésotériques ».
(…) Comme l’enseigne un proverbe « les vers peuvent ronger un corps mais ils seront toujours impuissants devant son œuvre ». Dans l’oraison funèbre que Cheikh Ibrahima NIASS, prononça lors du décès de Serigne Ousmane on peut noter : « Ousmane ne pouvait pas cohabiter avec moi pendant une longue période. Au niveau de chaque station spirituelle que j’ai atteinte, j’y ai retrouvé Ousmane qui, parfois même, venait me bousculer »
source : faydatidianiya.com