Cheikh Assane ambassadeur de bonne volonté pour la promotion de l’Allaitement maternel exclusif
La manifestation se déroulait au Méridien président en présence, notamment du représentant résident de l’Unicef au Sénégal Ian Hopwood, de nombreuses autres personnalités du Sénégal, ainsi que d’invités de l’imam venus de divers horizons.
Pour le ministre de la Santé, cette journée constitue »un plaidoyer important en faveur de l’allaitement maternel pour la santé maternelle et néonatale et les termes de référence ayant conduit aux choix de Cheikh Hassane Cissé ont une importance capitale ».
»La santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant constitue une priorité pour le gouvernement et est classé dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement à l’horizon 2015 », a dit Safiétou Thiam ajoutant que »chaque jour 5 cas de décès maternel sont constatés au Sénégal ».
Sachant que la proportion d’enfants de moins de 6 mois exclusivement allaités au sein est relativement faible (34%), Mme Thiam a invité »toutes les mamans à donner exclusivement le lait maternel à leurs progénitures pendant 6 mois, sans autre nourriture, parce qu’il est la meilleur alimentation pour les bébés ».
Auparavant, après avoir reçu son diplôme des mains du ministre de la Santé, Cheikh Hassane Cissé a, dans un argumentaire religieux, développé les bienfaits de l’allaitement édicté selon lui par l’islam. Il a appelé les mères à allaiter leur enfant »au moins deux ans durant ».
»J’exhorte les mamans à faire de l’allaitement maternel exclusif un devoir, parce que non seulement c’est une recommandation divine, mais c’est un bienfait pour les bébés », a souligné l’imam de la grande mosquée de Médina Baye à Kaolack.
Selon lui, il est indiqué dans le Coran que l’allaitement est une recommandation de Dieu et, pour ce faire, la femme n’a pas le droit de sevrer volontairement son enfant de l’allaitement naturel au profit du biberon ou toute autre nourriture.
»L’enfant allaité au sein de sa mère présente toujours un plus dans son comportement et des différences positives contrairement à l’enfant qui a été soumis au sevrage forcé », a poursuivi Cheikh Hassane Cissé.