A BAYE MAHMOUD ABDOULAYE NIASS: Ton éclat lumineux fait chanter nos cœurs, Toi qui a accompagné Cheikh Ibrahim dans son exil de kaolack à Medine, ta nature est la sainteté, Toi que les saints vénèrent, le zoubeiir de Baye (Par El Hadji Abdoulaye Fam)

A BAYE MAHMOUD ABDOULAYE NIASS: Ton éclat lumineux fait chanter nos cœurs, Toi qui a accompagné Cheikh Ibrahim dans son exil de kaolack à Medine, ta nature est la sainteté, Toi que les saints vénèrent, le zoubeiir de Baye

A BAYE MAHMOUD ABDOULAYE NIASS (1893-1957)

A BAYE MAHMOUD ABDOULAYE NIASS: Ton éclat lumineux fait chanter nos cœurs, Toi qui a accompagné Cheikh Ibrahim dans son exil de kaolack à Medine, ta nature est la sainteté, Toi que les saints vénèrent, le zoubeiir de Baye

MAHMOUD ABDOULAYE NIASS (1893-1957)

Révélé à tous les hommes, je chante Ton amour Taïba Niassene, cité qui bénit
Je chante Ton amour à travers ce Maitre Baye Mahmoud, saint esprit qui purifie
Je chante Ton amour qui couvre, je chante Ton amour qui m’a, de mes maux guéris
J’ai aimé être là car je ne pleure pas le travail que je me suis divinement choisi

O Médine, alors j’arpente à l’aube Tes ruelle et mon esprit Te sent en Te reniflant
Au-delà du siège de Tes saints, j’entre dans la ville en puissant conquérant
Sentant dans les veines cet air qui m’enivre prêt à reconstruire Tes grands
Alors reçois ce soldat, Mahmoud, qui à foison, a grandi et qui a beaucoup muri

Toi, le Fils gratifié d’El Hadj Abdoulaye Niass et de Mame Astou Diankha
Toi qui as fendu les abimes de Ta gloire parée de lumières sublimes en Allah
Tu es né en mille huit cent quatre-vingt-treize à Niassene Walo, la noble cité
Toi, l’ainé de sept ans de Cheikh Ibrahima Niass, l’homme très riche en bonté

Revêtu de sainteté, de Tes actes, Tu nous nourris car Tu es Maitre sans pareil
Dans Tes belles œuvres car jamais pour les soucis de Ton frère, Tu ne sommeilles
Toi qui ne faillit de sa parole, Toi l’homme revêtu de majestés qui émerveillent
Je débute vers Toi tout en sachant que si un rayon de Ton rang me blesse

Je faiblirai, mais pour une noble cause qui m’est proférée sur la divine mousse
Tu ruisselles comme des eaux limpides aux vagues d’apaisements coulants
Toi qui est un sauveur des esprits et des hommes, un sujet de mes chants
Ton éclat lumineux fait chanter nos cœurs, dans la douce chaleur de Tes bras

Toi qui a accompagné Cheikh Ibrahim dans son exil de Kaolack à Médina
Ta nature est la sainteté, Toi, la source de toute Faveur, Toi fils d’Abdallah
Je vois défiler toute Ta vie de naguère, Toi père des âmes et des sages
Sur Ton esplanade je viens réciter mes poèmes pour Toi roi des âges

O Mahmoud, Ta personne bien aimée décore nos jours des beaux nuages
Tu es une étoile brillante du matin dans le plein noir de nos destins chers
Toi, qui brilles de Ta divine splendeur dans Ton royaume plein de lumière
Aujourd’hui Tu possèdes un corps nouveau plein de gloire et très beau

Toi, le fondateur du village de Fass dans la communauté rurale de Diago
Tu es un charmant prince des cieux, assis à la droite de Cheikh Ibrahim
Toi pleine lune d’illumination qui parut digne de contemplation suprême
Ton amour ruisselle aux gouts parfumés, fidèle compagnon qui demeure

J’ai utilisé milles vers pour entendre la terre trembler et voir les saints sortir
Des soi-disant tombes, comblés pour renaitre encore et pour mieux mourir
Si les mots pouvaient tout dire avec fidélité, je dirai que Tu es pureté
Car s’enivrer de Ton amour sans finir est préférable aux délices de la vanité

Tu es la grande sainteté qui dispose d’une connaissance inaccoutumée
Toi, vin de bonheur que ma plume gracie en belles mélodies dans la joie
Sur le chemin divin, vas sans peur Baye Mahmoud car Baye est devant Toi
Toi que les saints vénèrent en prières car détenant un savoir profond

O Baye Mahmoud, Tu es le Zoubeïr de Ton frère, un fidèle compagnon
A Tes pieds, je viens répandre mon cœur et gouter à Ton divin bonheur
Toi dont le nom est sublime Mahmoud, Toi dont le nom est éternel et lueur
Par la grâce de Ton frère je suis venu de chanter pour avoir un bel avenir

En lui je vis car sa grâce me suffit même lorsque la douleur m’effleure
Tu nous as laissé des fils qui édifient l’univers tout entier de lumière
Par leur luminosité exceptionnelle qui éblouissent de leur belle sagesse
Et nous voilà qui goûtent de belles heures avec Ton aîné Abdoulaye M. Niass,

Ce pur vainqueur du mal, un digne sauveur universel, une vision éclairée,
Détenteur du secret de toute l’histoire, cette belle grandeur distinguée
De même Ahmet M. Niass dit Dame, un pur refuge sécurisé de notre âme
Aussi Mouhammad M. Niass dit Pape, un conducteur vers des jours illuminés

Astre fatal qui inonde de bonheur qui nous retire du naufrage d’opacités,
Ibrahima M. Niass dit Baye Touti, cette pure beauté parfaite de Barham
Une rareté non dévoilée, qui du drap des cieux se dresse sa grandeur allumée
Puisse Barham me bénir et accepte mes poèmes, moi cet humble El hadji Fam
Au nom de Ton frère, délivre moi des tourments et purifie mon âme…

Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME, UNE LUMIERE)