L’homme du 01 juin 1901 au 10 septembre 1995, Je verse sur lui des larmes telles une pluie abondante, Un ami de Dieu… (PAR ABDOULAYE FAM)
Il est la source des lumières de Kébé Walo
Un ami de Dieu, que je ne peux glorifier avec des mots,
Un chevalier de l’islam, un grand mystique.
Le grand chauffeur de l’ascendance dialectique
Il était sagace, et semblait avoir entre ses deux flancs,
Des lampes capables d’illuminer les cœurs au soleil couchant.
Rayonnant de lumière, il était grand homme par sa nature,
Les yeux vifs et l’esprit sublime et mature.
Un très grand savant aux connaissances plurielles, suprême
Et multidimensionnelles, qui verse aux fidèles le vin de l’âme.
Il fut hier le quarantième disciple de cheikh Ibrahim
Quel mystère les choses n’ont pas changé, c’est idem
Cet Omar Ben Khatab de ‘’Baye’’, bénie soit ce rendez-vous
Que Dieu Te récompense, O Baye Malé jusqu’au bout,
Gloire à Son père IBRA YACINE car Allah le lui avait promis
Grace à ces immenses actions de partout étalées et bénies
Gloire à Sa mère Fatou Touré, la fine fleur chantée
De leur Keur Tapha Alassane au Fouta sacré, la terre a tenté
Cette terre exaltée en puissance qui murmure Ton nom sacré
Cet Omar, homonyme d’El hadji Oumar Foutiyou Tall, l’exalté.
Il a mené un combat acharné pour combattre les consciences
En proie à une crise, à la fois morale et sociale sans cesse.
Ce serviteur choisi entre tous, le bienheureux, l’enchanté.
Ce savant plus rapproché que tous les autres de la vérité.
Ce sujet parfait parmi les initiés, la source joyeuse,
Le condensé de toutes les grâces de la connaissance pieuse.
Ce docteur célèbre entre tous par la modestie de ses désirs,
La parole des anciens, l’homme ivre de lumières.
Cet homme sincère et pieux, aux oraisons initiatiques,
Cette aurore des cœurs véridiques.
Il avait pénétré tous les mystères de la vérité,
Lui dont les prières et les œuvres de piété,
Etaient cachées à tous les regards toujours confiné,
Dans la solitude, il pratiquait la modération, s’adonné
Et s’appliquait sans cesse aux exercices pieux,
Il avait une éloquence persuasive, ce cœur généreux,
Pour lequel le monde n’avait pas de charmes,
Qui jetait la lumière dans les cœurs en les poussant aux larmes.
Qui répandait partout la semence de l’affection pieuse
Lui qu’on croyait négliger les pratiques religieuses.
Et finalement sous la tutelle invisible à l’unisson des anges,
Qui Te portèrent garant sur cette route étrange.
Il a chevauché la science, ce propagateur puissant de l’islam,
Qui a révélé les pures valeurs d’Adam.
Mû par l’idéologie universaliste de l’islam,
Il a purifié, élevé, éduqué, inculqué le savoir aux Ames;
Il était unique par la noblesse de son âme
Et par la connaissance qu’il avait de la réalité même,
Je verse sur lui des larmes telles une pluie abondante,
L’unificateur des peuples, la perle rare constante.
L’homme du 01 juin 1901 au 10 septembre 1995.
Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME UNE LUMIERE)