A EL HADJI BABACAR SARR: Tu es la lumière qui a éclairé les âmes des Niominekas, Toi, la loyauté distinguée, le prince WAGADOU, le patriarche béni nanti de la majesté et de la splendeur par Dieu
Mes yeux ont vu le divin salut que Tu as préparé devant tous les peuples,
Des iles du Saloum Toi, la lumière qui a éclairé les âmes des ‘’Niominekas’’
Toi, le doux trésor scellé renfermant la source des bienfaits inépuisables
Qui naquit en mille huit cent soixante-dix-neuf à Fatick à la cité Djirnda
Toi, qui a passé Ta vie entière à lever le regard, à déchiffrer cette voûte étoilée
A scruter tous ses mystères, à chercher la trajectoire dans les ténèbres, étalée
Je me prosterne devant Toi, officier humble de la Fayda en Ton hommage
En écoutant profondément les myriades des anges chantant Tes louanges !
Toi, l’homme exceptionnel au regard qui s’ouvre telle une clarté d’aurore
La loyauté distinguée au visage que rien d’impur n’a flétri, c’est Ton sort.
Grâce à la profonde bonté de l’Éternel, le soleil levant T’a visité d’en haut
Pour que Tu éclaires ceux qui sont dans l’ombre et diriger leur pas sur la voie
Toi fils de Lamine Sobel Daba et Diouma Badé, ces pures âmes honorées de foi
Toi, éminent chercheur qui a supporté pour ses paires tous leurs fardeaux
Dans Ton Temple la lumière est entrée, Toi le cadeau qu’on nous a offert,
Tu es là, pour sauver et pour ramener la paix dans les âmes qui pleurent
Je me sens apaisé, moi qui n’ai à Te donner, que ma plume tachée d’amour
Et mon esprit qui est une source de sagesse qui coule dans les nobles cours
Toi, prince wagadou, père des multitudes, patriarche béni sous le berceau d’or
Tu as fait Tes études à Medina Sangako amené par Cheikhou Mbissa Thior
Ensuite à Saint-Louis où Tu as fait dix ans puis à Fass Mbouday près de Passy
Et enfin à Leona Niassene Kaolack chez la sommité des savants Mame Aladji
Qui T’a mis avec Babacar Niass alors que Cheikh Ibra n’avait que quatorze ans
Toi, Le prince du grand trône de toutes les provinces des iles et environnants…
Chemin divin faisant, Tu es revenu répondre à l’appel et prendre le Tarbiya
Des mains du grand conservateur des grâces, l’unique joker venant d’Allah
Toi, patriarche des premiers disciples qui a effectué le pèlerinage à la Mecque
En mille neuf cent vingt-sept, accédant ainsi aux grâces et succès kilométriques
Toi, foyer de tendresse, soutien du dais du trône de la Fayda affecté dans les îlots
Qui élèvent leurs vagues pour Ta gloire, Toi maitre ! grand réservoir sans fin
Toi, qui a vécu le pire des offenses en répondant à l’annonce de Dan Fodio,
Toi qui fais la fierté fabuleuse des sérères, Toi, grand Maitre, le grenier divin,
Le porteur de bonnes nouvelles qui a lavé des cœurs vers le savoir de l’illumination,
Verse alors maître, à ce petit El Hadji FAM, la rosée de l’océan de la sensation
Toi, mari de Sayda Amy Ndioga Thiam, Aïssatou Thior et de Mame Ndioba
Diam, ces femmes illustres qui ont protégé Tes arrières qui T’ont suivi pas à pas
Toi, qui a répondu à l’appel faydatique de mille neuf cent trente malgré l’âge…
Tu as été touché par l’amour divin et libre d’aviser sur les toits les louanges
Enfin dévoilé à mes yeux, Ton miracle offert à l’humanité s’est niché au creux
Des zones de la cité de foundiougne, Toi l’honorable missionnaire valeureux
J’ai traversé toutes les îles du Saloum, pour venir choir à Tes genoux mystérieux
En me baissant à Tes pieds Sarr et c’est mon âme que j’y ai déposé dans la joie
Ma voix a murmuré un « Alhamdoulilah » dans une langue inconnue pour moi.
Toi, qui es revenu au cours de ce long séjour à Kaolack ramenant des faveurs
Mystiques plus abondantes qu’une averse en provenance de l’éternel créateur
Nanti de la majesté et de la splendeur par Dieu par une faveur divine particulière,
Ainsi, Tu acquis la perfection et surpassa tous les gens de Ta ville originaire
Toi, qui a éclairé le village de Diamniadio, le détenteur des stations enviables
Des mérites glorieux et prodiges exacts, qui des iles du Saloum, nous viennent
Toi, le savant de son époque qui a allégé des fardeaux dans un silence noble
Tu as rendu l’âme en Mille neuf cent cinquante-sept à la ville de foundiougne
Sans l’aval du commandant de cercle, Tu fus enterré chez Toi par Baye Barham
Et Ton corps sans vie, soulevé sous son ordre pour la résurrection des âmes
Toi, la grâce immense, le bonheur visible, la grandeur infinie, le grand historien
Gloire alors à Toi, El Hadji Babacar Sarr homme illustre qui protège les siens
Pardonnez-moi de fouler Ton périmètre, de traverser Tes eaux troublantes
Modou Taïb Sarr et Badara Sarr m’ont mis sur cette pirogue, sous cette descente…
Source: Faydatidianiya.com – El Hadji Abdoulaye Fam (Ma Plume, une Lumière)