A EL HADJI MOMAR ROKHY GADJI: Tu es le fils gratifié d’Alfa Gadji, Porte d’entrée de la Faydatidianiya à Djolof, Toi ce vent frais qui côtoie les essences sacrées, Prince de Nguith qui n’a point besoin de couronne, Toi révélateur des valeurs, l’immense rivière qui parle aux âmes ( PAR EL HADJI ABDOULAYE FAM MA PLUME UNE LUMIÈRE)
Me voilà au calme au milieu du bruit à Nguith, la cité bénie du Djolof
Égrenant ma plume avec lequel je prie percevant le Zikr divin des wolofs
Et je lis à travers cette mission céleste qui m’est allouée et qui m’occupe
Comme un soupir infini venant des zones sacrées et qui me transporte
Vers cette égérie immuable me promenant sans inconduite vers Baye Gadji
De ces délices d’extases guidés d’un chant inédit qui me promulgue ici
Mais déchu de tous les mérites, je m’incline devant Toi face contre terre
Et mes genoux tamponnant mystiquement le seuil de Ta demeure,
Toc-Toc, Qui est là ? C’est la plume missionnée qui vient vers Toi Maitre
Enrobée de ce drap miséricordieux, elle se sacre en toute ataraxie en vers
Qu’est-ce qu’elle a dit sur moi ? Depuis le périmètre sacré elle déclare que:
Tu es né en mille neuf cent onze dans la localité de Nguith, la cité antique
D’où Ta renommée a gagné des immaculés disciples en cortèges édéniques
Toi, qui a guéri leur identité qui jadis était défini par l’attrait adamique
Toi, le fils gratifié d’Alfa Gadji et de la sainte Rokhaya Maty Coundoul
La porte d’entrée de Barhama qui attire au Djolof des foules et des foules
Tu es inscrit sur la table du nectar clôturé des harifs de la mission sainte
Toi, ce vent frais qui côtoie les essences sacrées, ces parfums qui suintent
Au-delà du nélombo des frontières à cause de Ton dévouement immodérée
Tu es ce prince de Nguith qui n’a point besoin de couronne ni de tabouret
Car Ton cœur est un trône, Toi qu’on surnommait ‘’ Doffou Baye Barhama’’
Ta lumière a étouffé Satan, dans le cœur de Tes disciple accompli en Allah
Et Ruiné les derniers dieux qui se pavanaient encore sur les sphères conquises
Grâce à Toi que la nature a saluée, qui a réorienté les âmes par Ta science infuse
Qui a formé des hommes, à même le sol, assis, préparés à affronter la ténacité,
À la dominer et à la vaincre en rangs serrés, les regards fixés et absorbés
Par le « Jawharatoul Kamal », les parfums mélangés au-dessus des bonnets,
Tu es celui qu’El hadji Amath Khoudia Ndour a facilité l’entrevue avec le pole
Toi le révélateur des valeurs, l’immense rivière qui parle aux âmes molles
Et qui a reçu le wird de ses nobles mains Lui, la galaxie aux vives rotations,
Ta relation n’a pas de frontière et elle dépasse largement toutes les stations
C’est pourquoi ma raison, ma plume ne sauraient décrire cette forme de fusion,
Toi que Baye a confié à Serigne Amath Sarr, lumière qui se dégage en contenance
Alors Tout de Toi m’inspire Maitre et aucune de ses lignes n’est écrite en ce sens
Sans que le murmure de Ta noble lumière ne façonne le cœur de ma pensée
Tu as percé les vents de la souffrance et les voiles de la plainte avec dignité
Pour être dévoué à Mawlana Cheikh Ibrahim Niass, le véritable paraclet
Tu as bravé les péripéties les plus atroces pour louer Sa noblesse et Ses faveurs
Et Te voilà couronner de digne fils qui Te chantent sous Son regard admiratif
Grace à Toi, le Zikr s’est trouvé par la force du temps au Djolof un fidèle maitre,
Qui lui révéla toute sa densité, symbole de sa sublimité et aspect non lucratif
O lumière de Nguith, la flamme d’espoir capable de percevoir l’inaudible
Tu es gratifié d’un renom de feu qui se démasquera à petit feu jusqu’à l’infini
Le premier à prendre le wird entre Tes mains fut Ton frère qui l’a pressenti
Qui a rêvé de Baye Te pointa du doigt, cet El Hadji Mamadou Rokhy Gadji
Qui T’a dévoué ses sens, son cœur, son esprit et son âme pour le vrai paradis
Et depuis cette journée il a connu le bonheur qui tombe sur son âme adoucie
Après se conquièrent Tes parents, heureux, recueillis et totalement soumis
A la Fayda Ibrahimiya à un contexte unique et que des extases célébrées
O soleil du Djolof, homme d’honneur et immaculé singulier dans l’assemblée
Toi le miroir qui reproduit sa vraie pureté, l’être qui a implanté la voie de fez
Tu as quitté ce monde un jour noir de l’année mille neuf cent quatre-vingt treize
Toi, l’homme au triomphe immense et universel qui respire la bonne guidance
Gloire et nitescence éternelle à Toi qui a côtoyé l’auteur de ‘’Kashiful Albaas’’…
Voilà Cheikh El Hadji Momar Rokhy GADJI ce qu’a peint ma noble plume
Ta plume est une lumière, Ta mission est noble, tends Tes mains suprêmes …
Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME, UNE LUMIERE)