A lire absolument : Saviez-vous que le premier Tafsir de Baye Niass s’est réalisé en 1925 à Kossi

baye niass et le coran publié

baye niass et le coran publié

 Le Khalif de Cheikh de El Hadji Abdallah Niass, Muhamed Khalifa Niass, avait demandé à ses frères que quelqu’un d’eux s’installe et le représente à Kossi. Tous refusèrent sauf Cheikh Ibrahim. Il s’y installa donc avec l’autorisation de son frère.

 

 Mais c’était prémonitoire de l’éclatement de la Faydatidianiya dans cette contrée. Sa science et sa sainteté y brillèrent et s’y irradia au point d’englober le monde. Constatant cela, les voisins de Kossi se soumirent à lui. Ils lui demandèrent en conséquence de leur faire un commentaire du Coran. Il refusa plusieurs fois de peur de porter atteinte à ses frères de Léona-Niassène.

 De plus, en ces temps, on faisait le Coran avec l’ouvrage Jalâlayni. Il prétexta qu’il n’y avait qu’un seul de ces ouvrages et qu’il était avec son grand -frère. L’année suivante, naquit Ibou Niass patronyme de Cheikh Ibrahim Niass, encore en vie (photo promise). Lors de son baptême, les disciples réitérèrent la demande. Il accepta et demanda l’autorisation de son frère Muhammad Khalifa Niass, qui la lui accorda tout ne lui donnant pas l’ouvrage [il y avait pas de photocopie en ce moment.

 Mais notre source n’a pas mentionné que l’affaire a été plus compliquée que cela comme le témoigne un échange de lettres.

 En 1925, Il entreprit le commentaire du Coran sans aucune autre source devant la mosquée, sous l’arbre de sooto, dont l’emplacement est matérialisé par la croix.

 Sous l’arbre ‘’ sooto ‘’ a disparu mais il en existe encore à Kossi. En voici un juste devant l’Université de Kossi :

Dès le début du commentaire, il se produit un miracle. C’est comme si les feuilles de l’arbre se sont transformées en haut-parleurs. Tous les habitants des voisinages se ruèrent vers Kossi pour voir et écouter ce commentaire extraordinaire. [Que Dieu rétribue notre frère Ahmadou ibn Abdallâh qui nous a retranscrit ce Tafsir en arabe)

 Le khalif Muhammad Niass, n’étant pas sûr des capacités de commentateur du jeûne Ibrahim, ou juste pour s’assurer qu’il était compétent pour cela, dépêcha son frère Ousmane Mariama Niass pour écouter le commentaire. Il dit : écoute-le et viens me rendre compte sans y passer la nuit.

 Au premier jour, Cheikh Ibrahim se mît à commenter la première sourate, celle de la Fatiha sans l’épuiser. Cheikh Ousmane ne put résister à l’idée de rester et écouter e merveilleux commentaire. Il y passa trois nuits. Une fois retourné, le khalif lui demanda la raison pour laquelle il y passa trois nuits.

 Il lui répondit : Je t’informe que celui que j’ai vu là-bas ne peut être derrière personne et tous les disciples de Kossi et des environnants se sont affiliés à lui. De plus, je ne dis pas que notre père n’avait pas la science que j’ai entendu Ibra enseigner, mais s’il se trouve qu’il l’avait, il ne [nous] l’a pas enseignée !

 Il ne cessa de faire ce commentaire jusqu’à l’éclosion de la Faydatidianiya en 1929-30.

Source : faydatidianiya.com