A MAME ABDOU NIANG: Toi qui est présenté comme le serviteur attitré de la plus noble des créatures, Nul ne peut te connaitre sans tenter d’aborder le chemin qui mène à l’Exalté, Toi le doux fruit barhamien qui n’est pas tombé loin de l’arbre…(Par le poète de la fayda, Professeur El Hadji Abdoulaye Fam)

Toi qui est présenté comme le serviteur attitré de la plus noble des créatures, Nul ne peut te connaitre sans tenter d'aborder le chemin qui mène à l'Exalté, Toi le doux fruit barhamien qui n'est pas tombé loin de l'arbre

Toi qui est présenté comme le serviteur attitré de la plus noble des créatures, Nul ne peut te connaitre sans tenter d’aborder le chemin qui mène à l’Exalté, Toi le doux fruit barhamien qui n’est pas tombé loin de l’arbre…(Par le poète de la fayda, Professeur El Hadji Abdoulaye Fam)

Tu es le fils de Cheikh Ahmed Boucar Niang, ce lieutenant de Mame Aladji
Plus âgé que Baye de plus de dix ans, Tu as reconnu ce Mahama de Seydil Kiyani
Ton père avait retrouvé alors son Maître avec qui, il a partagé la science coranique
Et les deux hommes avaient décidé de se dialoguer dans le langage mystique,

Qui avait fait germer une sérieuse exigence morale faisant de Toi un être pieu
Et cela ne fut point un frein pour Toi à continuer Ta noble mission de servir Dieu
Toi qui était vu, attendu et vénéré par les hauts gradés de cette armée divine,
Dans laquelle Maitre, Tu occupais une distinguée position à la cité de Médine

Tu as aspiré au pôle, mais rêve divin qui élève Baye voilà le déclic mystérieux
Car Tu avais vu la lumière s’installer dans chaque intervalle aux sept cieux
Et faisant cap vers le nélombo des limites ou Cheikh Ibrahim est le grand imam
Et voilà, Ton acte culturel intensément vécu dédié à Ton maître Baye Barham

Tu as vécu dans le triomphe, cette haute forme d’adoration qui mène au calme
Toi, l’être soumis, ancré dans la culture des grands soufis et de la science suprême
Cultivé et tout à fait concentré sur son objectif : le service rendu avec efficacité.
Tu es uniquement préparé à servir Dieu par les canaux médinois très illuminés

Il fallait être lui pour être le manageur d’un aussi éminent être qui nous surpasse
Tu as cerné tous les plans mystiques qui menaient à l’agrément avec élégance
En retrouvant Ton maître Barham dans un tout autre état de fusion en ce sens
Tous Tes vœux sont exaucés par Ton guide au-delà de toute les espérances.

Toi, qui est présenté comme le serviteur attitré de la plus noble des créatures
Tu es un édifice dans la construction sociale de l’humanité des hommes purs
Et nul ne peut Te connaître sans tenter d’aborder le chemin qui mène à l’Exalté.
Et Mame Abdou Tu avais contemplé les mêmes espaces afflués à Ton préfet,

Mais Tu as décidé tout simplement de se soumettre à lui et de lui être sage,
De lui demeurer fidèle et de se mettre à son service car il est assis sur le siège
Tu es le doux fruit barhamien qui n’est pas tombé loin du connaissant arbre
Et avec Toi Mame Abdou, l’alliance semble être bouclée sous la charnière palabre

Tu suscites tant de passion qu’on en oublie parfois le cœur de Ta noble mission
Toi qui avait d’ailleurs cette élégance royale dans le sang et dans ses actions
Je marcherai sur Tes pas et Tes conseils je suivrai Toi, la source de la révélation
Tu es resté fidèle au pacte d’allégeance que Tu as scellé avec cette noble mission

Toi qui as vu cette sublime lumière, un autre temps encercler Cheikh Ibrahim
Tout est amour chez Toi, saint homme, Ton altruisme à nous dédié fut débordant,
Toutes les faveurs des rives divines Te sont acquises, Toi le très bonifié répondant
Dans Ta fine modestie, Tu T’es « auto scruté », en s’enracinant dans Ta foi

Pour atteindre Mame Abdou, les rives intimes du noble Seigneur dans la joie.
Viatique scellé, Tu es devenu un des secrets cachés du Saint Coran. Et avec Toi,
J’ai su que s’accomplir, oui ! mais en toute humilité et vivre dans l’humanité
Sont les deux fondamentaux dans la quête d’agrément sur la voie de la félicité

Toi que la terre de Leona Niassene a bien voulu partager avec le reste de la vie
Je sens que tout de moi, avance et s’élance vers Toi auteur de ‘’Alfou Salati’’
Ton énergie câblée en synergie rôdait dans les sphères infiniment élargies
Tu es le gardien de cette terre sainte de Médine connectée au centre du cosmos

Pour nous guider vers la lumière, Ta naissance a bouleversé le cours de l’histoire
Et Ta mission glorieuse O Mame Abdou Niang est dans toutes les mémoires
Tu es dans nos vies une lumière scintillante et d’une bonté divine immense
La source d’une révélation, Toi qui est pour nous d’une infinie clémence

Tu fus un temple auprès des élus, et cela a facilité Ton voyage béni vers le Ciel.
À la recherche de l’onde rattachée au périmètre sacré, Tu fus un vrai modèle
Car en a accès que le détenteur de tous les grades, ce Baye connu comme l’idéal
O cœur de lion, radiation éternelle où on lit toutes les beautés existentielles

Tu as épelé Baye de toutes ces dénominations cachées d’ici et dans l’au-delà
Toi la clarté douée de raison, le premier grand poète reconnu de la Faydatidjanya
La muse T’es soumise, Toi la richesse inconnue, le trésor véritable de Barhama
Ainsi avec un plaisir indescriptible, Ta plume va vers son inspirateur et Tu diras

A Baye, Tu es Badroul Boudouri, Bahroul Bouhouri, Faydoul Fouyoudi, Khatmou Saani
Chamsou Choumoussi, Rahsou Rou-ousi, Taadjoul Hourouchi, Sabhoul Massaani
Khawsoul Ibadi, Nafhoul Bilaadi, Yaa Khoutboul Kakhi, Rouhoul Mahaani
Nul savoir si étendu qu’il soit ne permet d’atteindre cette station, Tu es magnifique

Toi dont la parole est rivière accepte mes vers et donne-moi Ton aptitude mystique
A manie la muse et je serai à jamais zélé et dévoué à la noble cause moi le solitaire
Dans la grande forêt barhamienne ou la moindre erreur me sera fatal, cher maitre…

Source: Faydatidianiya.com – El hadji Abdoulaye Fam, ma plume, une lumière