A Mouhammadoul Mamoune Ibrahim Niasse (par Elhadji Abdoulaye Fam )

A Mouhammadoul Mamoune Ibrahim Niasse (par Elhadji Abdoulaye Fam )

Serigne Mamoune Ibrahima Niass

A Mouhammadoul Mamoune Ibrahim Niasse (par Elhadji Abdoulaye Fam )

A MOUHAMADOUL MAMOUNE…

Mon âme se perd dans la terre mère, Mon corps me ronge et me plonge dans le vide, Les bruits s’endorment dans mon corps avide. Je deviens seul et me noie dans une tristesse amère En me rappelant de Toi Baye Mamoune Et je sens que je ne cesserais de t’exalter moi votre soldat,

Qui connait votre astre occidental, Votre région Kaolack dont le vent embaume l’air natal La fleur jadis, éclose que le jardin d’Afrique dérobât Je ne cesserais de t’exalter cheikh Mamoune Dans les mélodies et dans les Zikrs délicats, OH Mouhamadoul Mamoune

Tu es parti tel une poussière divine La nouvelle qui a mis en mal toute une communauté Laissant apparaitre dans un court instant, la cruauté Et une certaine ambiguïté qui vogue Il était doté d’un esprit d’ouverture et de dialogue. Sa modestie et son savoir-faire assurait et rassurait, Tous disciples qui avait franchi le pallier prématuré.

D’étranges visions emplissaient mes paupières, Des larmes éclataient sous mon plafond de pierres, L’orage est dans mon cœur, dans ma voix, L’éclair est sur ma bouche sans foi ni lois, Je fus bien une bonne heure, oui une bonne heure, Ou il me semblant que tout m’avait abandonné

Et je souviens de notre rencontre et je planais, Et je me dis qu’il a atteint les frontières de la vie, De ce monde et son rappel à Dieu comme la vie, Entière aurait était si riche d’enseignements, Pour le monde des Harifinas, des croyants. Je vous pleure comme si en péril J’étais, de mes larmes qui formèrent une ile. Jusqu’à ce que mes yeux n’ont plus de larmes, Jusqu’à ce que, je n’aie plus d’armes.

Source: Faydatidianiya.com -El Hadji Abdoulaye fam Ma plume une lumière