A OUSTAZ BARHAM DIOP : Élégant dans sa mise, raffinée dans son geste rythmique
Me voilà déchiffrant les symboles, le bruit du temple
Des muses. Qui fait vibrer les cordes sensibles
Et je me plongeai au cœur même de l’inconnu.
Au-delà du possible au-delà du connu.
Sans violence, sans remord et sans envie.
Oui, je veux marcher droit et calme dans la vie
Vers le but ou le sort dirigera mes pas
Et comme pour bercer les lenteurs de mes pas,
J’avais besoin de respect et plus de confiance
De chaleur, pour que ce cœur soit dans l’aisance.
Oustaz!, Je ne vais pas vous pleurer
BARHAM DIOP je ne vais pas pleurer:
A vous secrétaire de Baye indispensable.
A vous témoin de premier plan,
A vous pèlerin de l’islam infatigable,
A vous le porteur de message sans clan,
Pour la création d’un monde équitable
Vous avez sillonné tout l’univers
La chine, l’Italie, la France, l’Angleterre
Laissant à chacun un feu ardent palpable
Et tous les pays arabes, musulmans sur terre
Dans une sainteté clairvoyante extraordinaire
A vous Barham Diop, la gloire infinie
D’avoir vécu à coté de Cheikh al islam, l’homme fini
Dans la lucidité de ces propos
A vous escalier de Baye qui n’à point tourné le dos
Qui fait partie du choix des compagnons meilleurs
Avec l’apport des pures faveurs
Barham O Barham ! Que je vous adore
Creuset de grâce et de grandeur que j’implore
Dans cette voie diurne dont vous êtes le témoin final
Qui fit de vous partisan des voyages internationaux
Accomplis avec Baye d’une baguette magique
Et au travers de ses forteresses idéologiques
Vous avez fondé un empire spirituel manifeste
De l’atlantique au bout du monde et à l’ extrême ouest.
Oustaz, comme on l’appelait si affectueusement,
Était un maître dans tous les arts de l’éducation islamique,
Elégant dans sa mise, raffinée dans son geste rythmique.
Et subtil dans la formulation de ses préceptes en avant,
Il était capable d’ouvrir les esprits les plus étanches,
A la lumière de la science, cette science franche
Avec sa voix chantonnant les dits du Prophète,
Ses illustrations à portée d’intelligence étaient parfaites,
Il orientait, généreusement, les errants et les ramenait
Sur la juste voix, le juste milieu et les calmaient,
Sans agressivité ni louvoiement, il était toujours au front,
Le cœur battant palpitant de l’amour divin profond,
Ambassadeur du Sénégal dans les hautes sphères
De la science islamique, en Indonésie, au Caire,
Au Moyen-Orient, en Arabie, en Europe et en Amérique,
Il mérite, que son nom soit inscrit sur le fronton en réplique,
D’un amphithéâtre d’une université islamique,
Ou d’un édifice qui diffuse le savoir et l’éthique.
Partout dans le monde, il a hissé haut le drapeau de l’islam
Et des écoles sénégalaises établies par les guides de ce pays même.
Lui, ressortissant de l’école de Cheikh Ibrahim Niasse,
N’en demeurait pas moins l’ambassadeur de finesse,
De tous les foyers religieux de ce pays, le Sénégal
Ramadan approche et se sent triste déjà, en genou flexion
Car celui qui vivifiait ses journées par ses réflexions
Éclairantes sur son message, le Coran, s’est retiré sans égal.
Les Durûs Hassanya ont perdu une voix, et quelle voix !
L’esplanade de Cheikh Ibrahim Niasse a perdu dans la foi,
Un animateur et un témoin des missions de sagesse,
De la Faydatidianiya de cheikh Ibrahima Niasse.
Un matin avec un réveil enchanté, je vous ai appelé
Car j’avais le pressentiment que, Barham vous allez partir
Je vous ai demandé de me donner l’accord pour vous dédiez
Barham un livre, et vous m’avez dissuadé d’attendre.
O si je savais, je n’aurais pas actuellement les larmes aux yeux
Je vous suivrez pour vous immortalisez sur terre et dans les cieux,
Mais j’ai espoir car vous m’avez soufflé des choses dans l’avenir
Que je n’ose pas dévoilé moi ce petit maillon de l’œuvre.
Source : faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM
Extrait de Mémoire a nos saints tome II