A PAPA CHEIKH AHMED TIDIANE: Les ailes blanches de la mort T’ont ramené chez Toi, Toi le messager de l’alliance, la lumière de Médine, le lion de la faydatidianiya, adieux Papa cheikh( Par le poète de la fayda, le professeur El Hadji Abdoulaye Fam)

A PAPA CHEIKH AHMED TIDIANE: Les ailes blanches de la mort T'ont ramené chez Toi, Toi le messager de l'alliance, la lumière de Médine, le lion de la faydatidianiya, adieux Papa cheikh

A PAPA CHEIKH AHMED TIDIANE: Les ailes blanches de la mort T'ont ramené chez Toi, Toi le messager de l'alliance, la lumière de Médine, le lion de la faydatidianiya, adieux Papa cheikh

A PAPA CHEIKH AHMED TIDIANE: Les ailes blanches de la mort T’ont ramené chez Toi, Toi le messager de l’alliance, la lumière de Médine, le lion de la faydatidianiya, adieux Papa cheikh

TU AS VÉCU ET TU AS CONVAINCU : ADIEU PAPA CHEIKH
La nuit est sur moi, je regarde l’avenir et l’angoisse me couvrait
Je pense à notre Khalif et accepte le triste fait que rien ne peut durer
En ce lieu béni se profile encore l’ombre de la mort qui a refait surface

Après Seyda Fatoumata Zahra et Baye Modou Niass, faisant encore plus de souffrance
On ne s’attendait pas à ce que le suivant soit Toi Cheikh Ahmed Tidiane
Le messager de l’alliance, la lumière de Médine, le lion de la Faydatidianiya
Encore un ange de plus à compter dans le ciel vers les portes divines

Innaa Lil Laahi Wa Inna Ileyhi Raajioune, et voilà que Tu es éméché
Je verse des larmes sanguinolentes au souvenir de Ta vie menée
Dans l’opacité qui m’enserrent noire comme un puits ou l’on se noie
Dieu a élevé Ton esprit et purifia Ton corps et en fit un symbole

D’humilité, de générosité, de dévotion, un grand guide des pôles
Tu es la couronne de Cheikh Ibrahim Niass, le grand souverain
Tu es un réformateur de sa flamme son emblème et sa main
Je n’ai gémi ni pleuré, mais meurtri par cette existence, j’ai perdu la joie

Les ailes blanches et fraternelles de la mort T’ont ramené chez Toi
Dans Ton beau pays, là où habite la lumière, la paix et le salut dans la joie
Une boule dans la poitrine prend forme, je suis debout bien que blessé
Je sens comme un nœud à l’estomac, j’ai mon cœur compressé

Le temps d’un coucher de soleil, Tu as ouvert Ton cœur à l’aventure
Et plus rien n’est jamais pareil car Tu as voulu que demain dure
Je me voilais la face en disant que tout va bien mais je sens en moi douleur
De cette douleur, on a du mal à guérir et parfois on sombre dans une laideur

L’amour laisse des traces indélébiles sur nos cœurs écorchés,
Des empruntes momentanées profondes aux saveurs des regrets
Ce que Baye a avisé à ce peuple que Dieu s’est acquis de façon énigmatique
Tu l’as promis à la race élue, la nation sainte de façon patente et publique

Il est des départs sans retour que l’on ne fait que par amour pour l’avenir
Qui tinte une prière, une plainte sacrée qui roule au fond du souvenir
O khalifat de Cheikh Ibrahim, je suis un poète qui versifie la prose de la vie
Et qui compose en prose ou en poème ce que la vie mystère versifie

Je récapitule Ton histoire et veut en suivre les exemples dans mon esprit
Pour garder ce trésor dans ma mémoire grâce au résumé que Tu as fournit
Car le meilleur témoignage vient de Ton père auprès de qui, nul ne subit
J’aimerai parfois faire reculer le temps pour faire certaine chose autrement

Car Ta mort a fait trembler le monde et les âmes harifs ont répondu intimement
Toi le plus consciencieux praticien de l’art du retour à Dieu
Seule issue ici possible vers le plus accueillant lieu
Armé de l’étendard vert de la vive et divine voix faydatique

Tu as aimé Tes disciples d’une affection forte de l’Europe en Afrique
Tu nous as versé le vin de l’âme au gout de la grâce glacée
Sacré confident des secrets, le présent complétant le passé
Et voilà Cheikh Mouhamadou Mahi Niass recevant, le coffret cadenassé

Tu es une chaloupe de Ton père qui dans les cales comble les cœurs
J’arrive à avancer à petit pas comme Tu le voulais pour nous jeunes âges
Mais Tu sais Maitre, ce n’est pas sans mal car à la moindre faille on replonge
Jamais, nul ne peut être lassé de Ta présence porteuse de grâces vitales

J’ai laissé échapper mon cœur, il part à la dérive, il a peur, normal, il a mal
Car Ta parole bien odorante est ancrée en nous par son contenu verbal :
Ton histoire éduque, Ta loi enseigne, Ta prophétie annonce, Ta morale persuade
Et Tu qui réalisas l’œuvre grandiose Toi, qui est paré des plus belles aptitudes !

Certains en lisant mes poèmes vont se guérir des blessures de leur peine
Mais hélas beaucoup vont pleurer pour enlever de leur cœur, les épines…
Le temps de la mort a détruit nos éclats de sourire jusqu’au dernier soupir
L’Etoile disparue de nos yeux brille toujours tel un immense saphir
Au fond de nos cœurs et à jamais, Cheikh Tidiane, à jamais pour Te dire…

Source: Faydatidianiya.com – El hadji Abdoulaye Fam (Ma plume, une lumière)