A THIERNO BOUBOU BA DE BABABE: Tu es la miséricorde de Dieu pour les créatures, Toi l’allié intime et affectionné de Thierno Abdoulaye Dia de Boghé, Toi le trésor si grand et si rare qui a imprimé une image dans les cœurs, Toi qui a servi Dieu en servant les hommes…
Une nuit étoilée au parfum lunaire, Tu naquis en mille neuf cent vingt huit
Jaillissant des éthérées sources divines, s’inclinant avec un visage qui luit
Coïncidant avec la nuit du premier Mawloud organisé à la cité bénie du Fouta
Par Thierno Ndiaye Ba à Bababé en contemplant la clarté et la lumière d’Allah
Je T’invoque alors essence de l’esprit remarquable de mon cœur tourmenté.
Toi qui est devenu la céleste et sainte nappe d’eau qui alimente les marais
Toi qui as remporté le peloton de la sainteté sur des milliers de soufis avisés
Toi, Maitre, l’allié intime et affectionnée de Thierno Abdoulaye Dia de Boghé
Tu es le fils ainé d’Elimane Aly Ba, cet homme des mérites, ce miroir de science,
Toi Thierno Boubou BA, le grand possesseur des étendues connaissances
La pépite divine bénie de Bababé. Le climax de la crème dans la pure sagesse
A sept ans Tu fus entre les mains d’Amadou Idy Ballel Diallo, cette mer de science
Puis des mains bénies de Thierno Samba Diéba, homme de culture très ouvert
Toi l’hôte de Bababé qui a vécu une destinée de vérité et de la pure lumière
Toi, l’océan de la certitude pure, la miséricorde de Dieu pour les créatures.
Tu as pris le Wird à l’âge de seize- ans des mains fortes de Thierno Ndiaye Ba
Ce sommet de l’honneur, le gigantesque astéroïde qui cache tout, tout-bas
Toi, maitre l’astre lumineux inconnu de l’univers, la volonté de Cheikh Ibrahim.
Tu es une université, le temple d’érudition, l’homme des mérites suprêmes
La conscience populaire T’a inscrit de façon indélébile dans le livre de l’histoire
Toi, le soleil levant de la région de Brakna, l’honorable sauveur des ténèbres
Tu es au-dessus de tout ce que je peux dire, Toi qui as brillé tel un phare
De Bababé à Louga, en marche, Tu as pris le train pour la capitale Dakar
Tes mérites sont en dehors de tout éloge et en dehors de Ton Bababé natal
Ta grandeur divine est attestée par le nombre et la qualité de Tes disciples
Toi, le trésor si grand et si rare qui a imprimé une image dans les cœurs souples
Je Te remets ce poème… je sais qu’à travers lui Tu m’as parlé Thierno Boubou…
Tu as vendu Ton rang de prince pour acheter la gloire d’être Talibé du Houtbou.
Embauché à la mairie de Dakar, Ton chemin au début était brumeux
Mais le rêve mystique de Mamadou Sileye Ball, qu’il a reçu des cieux
S’opéra, lui qui T’avait vu mené une prière du vendredi dans une mosquée
Montrant Ta dimension ésotérique, Toi le piste opérationnel des assoiffes
Toi le royal patriarche de la marche sur le long et grand chemin de piété
Je suis entrain de fixer Ta lumière cachée et Ta clarté admirée dans mes yeux
Toi le professeur humble des richesses astrales émanant tout droit vers Dieu
A cause du désir passionné Tu as été attiré vers ces mots « la illaha illa allah »
Voilà ce qui explique Ta divine entrevue avec El Hadji Abdoulaye Sall, ce maitre
Tu as attendu trente-trois jours Te présentant chaque jour dans sa demeure
Chemin divin tracé et guidé par lui vous avez trouvé Baye chez Oumar Kane
Mari de Sayda Mariama Niass, l’irrigation totale des étincelles de sciences
Tu as invité la création toute entière à adorer le maitre Cheikh Ibrahim Niass
Ainsi Tu as gouté à La grande cour de tous les gouts, qui, des cieux émanent
Toi, le soleil de dévotion scintillant qui a illuminé la sainte cité de Bababé
En dissipant le nuage de la négation au prix de Ton précieux destin secret
Je me refugie auprès de Toi avec ma pauvreté et mon respect, moi Fam
Car Ta sécurité, Ton ascension, Ton médecin et Ton remède c’est Baye Barham
Toi qui a servi Dieu en servant les hommes, la Fayda, Ton pays et Ton continent
Tu es parti rejoindre Tes nobles chefs, laissant triste Ton céleste ami de Boghé
Mon ami Mouhammad Coulibaly a pleuré, ce fervent disciple d’Amadou El Hadji Sy
Le onze Mai deux milles dix-neuf, Tu es parti rejoindre Dieu et le monde parfait,
Ainsi les anges T’ont accueilli parmi eux l’amour de Ton vénéré père spirituelle
Et voilà, les saints se perdent dans Ta voie, Toi l’annonciateur de bonnes nouvelles
Tu as été une âme épanouie dans la clémence et dans la vraie subordination
Sans jamais rechigner, Tu as atteint le haut degré de la royale soumission
J’ai perdu les normes du langage, les mots brouillent dans mon crâne froid
Et les bruits sourds de mes sanglots résonnent au plus profond de moi…
Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME, UNE LUMIERE)