Le Coran, une guérison et une miséricorde pour les croyants par Cheikh Ibrahim Niass
Elle s’appelle Fâtihat al-Kitâb (L’Ouvrante du Livre), parce que le Coran commence par cette Sourate et que sa lecture est obligatoire dans la prière. Elle est donc l’ouverture des Sourates qui vont la suivre dans le Coran et dans la prière.
Al-Hamd (La Louange), car elle comporte la mention d’al-Hamd: Al-Hamdu lillâhi Rabb-il-‘Âlamîne (Louange à Allah, Seigneur des mondes).
Umm-ul-Kitâb (La Mère du Coran), car elle précède toutes les autres Sourates, ou parce qu’elle est l’origine du Coran, comme la Mère est l’origine de ses descendants, et elle est l’origine du Coran parce qu’Allah y a déposé l’ensemble de ce que les Sourates contiennent, à savoir la démonstration de la Seigneurie et de la servitude.
Al-Sab’ al-Mathânî (Les Sept duels), les sept, parce qu’elle contient 7 versets, duels, parce qu’on la lit deux fois dans chaque prière obligatoire ou surérogatoire, ou bien parce qu’elle aurait été révélée deux fois, une fois à la Mecque et une fois à Médine, selon un certains avis.
Al-Wâfiyah (L’Intégrale), parce qu’on ne peut pas la diviser dans la prière, mais on doit la lire intégralement.
Al-Kâfiyah (La Suffisante), parce qu’elle se passe des autres, alors que les autres ne peuvent pas se passer d’elle. En effet le Prophète (P) dit : «Umm-ul-Qur’ân (La Mère du Coran) peut suppléer tout autre, mais aucune autre ne peut la suppléer».
Al-Asâs (Le fondement), car Ibn ‘Abbas aurait rapporté: «À toute chose un fondement du Coran, c’est la Fâtihah».
Al-Chifâ’ (La Guérison), car le Prophète (P) dit: «L’Ouvrante du Livre est une guérison de toute maladie».
Al-Çalât (La Prière rituelle): car le Prophète (P) dit: Allah dit: «La Prière est partagée entre Moi et mon serviteur en deux moitiés, une moitié pour moi et une moitié pour lui: lorsqu’il dit: Al-Hamdu lillâhi Rabb-il-‘Alamîn (Louange à Dieu, Seigneur des mondes), Allah dit: «Mon serviteur a fait Mes louanges». Et lorsque le serviteur dit: Al-Rahmân al-Rahîm (Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux), Allah dit: «Mon serviteur M’a loué». Lorsque Mon serviteur dit: Mâliki Yawm-id-dîn (Souverain du Jour du Jugement), Allah dit: «Mon serviteur M’a glorifié» … et ainsi de suite.
Les mérites (thawâb) de sa lecture:
Quiconque la lit aura le mérite de la lecture des deux tiers du Coran et la rétribution spirituelle décernée à celui qui aura donné une aumône à tous les croyants. Selon l’Imam al-Sâdiq (p): «Si tu lis la Sourate al-Hamd sur un mort 70 fois, il ne serait pas étonnant de le voir ressuscité!»
C’est la Sourate dont on dit qu’elle est le résumé du Coran, son ouverture, l’expression concise de son esprit et qui est plein de significations augustes.
source : faydatidianiya.com