(Audio) Mars 1945, quand Baye Niasse Témoignait sur serigne Ousmane Ndiaye  » éléphante du savoir  » par Cheikh Babacar Ba At-tidiane

Mars 1945, quand Baye Niasse Témoignait sur serigne Ousmane Ndiaye '' éléphante du savoir

Serigne Ousmane Ndiaye

Mars 1945, quand Baye Niasse Témoignait sur serigne Ousmane Ndiaye  » éléphante du savoir

(…) D’ailleurs à sa mort, alors qu’il n’avait que 39 ans, Cheikh Ibrahima NIASS fit ce remarquable témoignage: « Ousmane connaissait tout ce que j’ai appris dans les livres et maitrisait d’autres choses que je lui ai pas enseignées. Cet homme est incontestablement un véritable miracle».

Au village de KOSSI, Ousmane NDIAYE s’était dévoué corps et âme à son nouveau maitre, Cheikh Ibrahima NIASS, certes pour l’acquisition de connaissances livresques, mais aussi et surtout pour s’imprégner du soufisme qui permet au croyant de se connaitre pour mieux se situer par rapport à DIEU.

Il est utile de rappeler que la première étape de l’acquisition du savoir pour la « tarbiyou » (éducation spirituelle), est le grand jihad c’est-à-dire l’effort personnel de chaque croyant afin de parfaire sa conduite et sa pratique religieuse.

Une vie courte, mais une vie très riche et pleine de bienfaits pour les musulmans. En 39 ans d’existence, Serigne Ousmane NDIAYE s’est illustré dans de multiples secteurs. Il est l’auteur d’une riche collection littéraire tant en prose qu’en poésie, touchant des domaines aussi variés que le droit, la philosophie, les devoirs du disciple, la biographie de Baye NIASS…..

Serigne Ousmane réalisait fréquemment des miracles. Il lui arrivait, de faire au même moment le tour de plusieurs villages. A titre d’exemple, à la mort de son frère ainé Tamsir Baba NDIAYE, Serigne Ousmane avait dirigé la prière de l’aube (Fadiar) au village de Keur Makandji, pour ensuite se retrouver le même jour et à la même heure au village de Ndiayène Kadd (La distance entre ces deux villages est d’environ 50 Kilomètres). D’ailleurs, son père l’interdisait régulièrement de faire des miracles.
Comme l’enseigne un proverbe « les vers peuvent ronger un corps mais ils seront toujours impuissants devant son œuvre ».

Dans l’oraison funèbre que Cheikh Ibrahima NIASS, prononça lors du décès de Serigne Ousmane on peut noter : « Ousmane ne pouvait pas cohabiter avec moi pendant une longue période. Au niveau de chaque station spirituelle que j’ai atteinte, j’y ai retrouvé Ousmane qui, parfois même, venait me bousculer ».

Source: Faydatidianiya.com