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Muhammad le Messager d’Allah

fayda68D’ici trois jours tout est en fête. Tous les coeurs des musulmans sont dans la joie. Tout  autour de vous. Les rues sont animées. On vend des bonbons de toutes les couleurs, des friandises, de poupées de sucre, des jouets. Les pétards éclatent en fleurs de brillants lumineux . Des tentes sont dressées . Des parades ont lieu . Nos drapeaux verts ondulent au vent léger . Partout , dans chaque demeure , même la plus modeste ,vous pouvez entendre la lecture du Coran et la nostalgique psalmodie des cantiques du “mawled” .
Si aujourd’hui tout le monde musulman tressaille d’allégresse c’est parce que nous sommes le 12 du mois de Rebi–El–Awal , anniversaire de la naissance de notre Prophète Mohammad (psl),que la bénédiction et le salut de Dieu soient sur lui !Il y a de cela mille trois cents ans ,les Arabes vivaient groupés en tribus . La plus connue d’entre elles était celle de Koreiche habitant la Mecque .C’est dans cette ville qui s’élevait le temple sacré des Arabes , la Kaaba , dont la garde était confiée aux notables de Koreiche  . En ce temps–là ,enfants , le roi d’Ethiopie guerrayait depuis déjà plusieurs années avec les Arabes . Montés sur des éléphants, ses soldats bruns étaient aux portes de la  Mecque .La ville et la Kaaba tremblaient sous la menace du pillage.

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Sidi Hajj ‘Ali Harazim Berada

fayda62Le Wali parfait, celui qui a accédé à la connaissance (Ma’rifa), l’immense Khalife doté de la station (Maqam) élevée, le rassembleur des connaissances et des secrets, le supérieur dans le summum des degrés supérieurs, le soleil de la joie qui a illuminé l’horizon des degrés supérieurs et qui ne fut jamais atteint par quiconque. Il était parmi ceux qui avaient accédé à la connaissance et à la sainteté parfaite, il avait un rang élevé auprès de Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) et celui-ci lui donnait une très grande valeur, il mentionnait son rang élevé auprès de ses compagnons au point qu’il fut envié par le proche et le lointain.

Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) disait à son sujet : Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) m’a dit : « Il est pour toi au rang d’Abou Bakr pour moi ». Parmi les paroles que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a adressées à Sidi Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), il y a celle-ci : « Ô ! Ahmed, demande conseil à ton serviteur et ton aimé le plus réputé ‘Ali Harazim, car il est pour toi au rang de Haroun pour Moussa. Allah est le plus grand, le plus illustre, le plus immense et je ne te conseille rien de meilleur que ceci au sujet de lui, que le salut soit sur toi »

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Ifadatou-l-Ahmediyya lil mourid As-Sa’adatou-l-Abadiyya

fayda45Extrait n°2
-2- Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « Je leur dis comme il a été dit au sujet de ‘Ali ibn Abi Taleb (qu’Allah l’agrée), qu’il départage le feu. Celui qui nous aime il lui sera dit : « Entre au Paradis » et celui qui nous déteste et meurt sur cela il lui sera dit : « Entre dans le feu »
La cause : Sidi Taïeb Sefiani (qu’Allah l’agrée) a dit : « Il a évoqué cela en parlant du bienfait d’Allah à son égard après avoir entendu du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) que celui qui l’aime « ne mourra qu’en étant un Wali, et celui qui le déteste sans jamais s’en repentir il ne mourra que mécréant. »
Commentaire : Sidi Mohamed el Hafidh Misri (qu’Allah l’agrée) a commenté : « Il fait référence à ce qui a été établi de la part du Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) au sujet du mérite de l’imam ‘Ali (qu’Allah l’agrée et anoblisse son visage).
Selon Zar ibn Habiche qui a dit : « J’ai entendu ‘Ali dire : « Par celui qui a créé le grain et souffle le vent, le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) m’a promis que ne peut m’aimer qu’un croyant et ne peut me détester qu’un hypocrite ».

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Ifadatou-l-Ahmediyya lil mourid As-Sa’adatou-l-Abadiyya

fayda45Extrait n°1:
-1- Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit : « Pesez les propos qui me sont attribués à la balance de la Chari’a, ce qui en est conforme prenezle, et ce qui en diverge délaissez-le. »
La cause : Sidi Taïeb Sefiani (qu’Allah l’agrée) a dit : « Il fut interrogé : « Mentira-t-on à ton sujet ? » Il répondit : « Oui » puis il ajouta les propos ci-dessus : « Pesez les propos qui me sont attribués […] »
Commentaire : Sidi Mohamed el Hafidh Misri (qu’Allah l’agrée) a commenté : « Il s’agit là d’une règle essentielle qu’il a établie (qu’Allah sanctifie son précieux secret). Il est loin de tout ce qui diverge d’avec la Chari’a et on doit alors considérer que ce sont des mensonges qui lui ont été attribués. Cela peut provenir soit de ses détracteurs qui désirent ainsi discréditer sa tariqa, soit d’ignorants qui lui attribuent ce qu’ils ignorent des réalités de la voie, ou encore de ceux qui n’ont pas rapporté ses propos comme il les a formulés lui-même, mais en les modifiant. C’est ce qu’a évoqué Cheikh el Islam Sidi Ibrahim Riyahi Tounsi (qu’Allah l’agrée) dans son écrit « Mibradou Sawarimi wa-l-Asinah » :
« Parmi ceux qui ont lui tenu compagnie et qui ont tiré profit de lui (qu’Allah sanctifie son précieux secret), il y a le regretté Abou-l-Hassan ‘Ali Harazim ibn ‘Arbi Berrada el Fesi, aux états extraordinaires. Je l’ai beaucoup côtoyé et je fus témoin de son suivi abondant dans la Sunna. C’est lui qui a rassemblé l’écrit dans lequel sont mentionnés la connaissance du Cheikh et son degré et je pense que c’est lui qui l’a fait parvenir en Egypte (c’est-à-dire Djawahirou-l-Ma’ani). Tout son contenu ne provient pas mot à mot des propos du Cheikh (qu’Allah sanctifie son précieux secret), mais la majeure partie est rapportée en substance, car Cheikh ne l’a point écrit de sa propre main, et le transmetteur n’a point rapporté toujours et immanquablement les propres termes de son discours.

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Le Guide Du Disciple Tidiane

fayda62Recherche du savoir et des sciences religieuses :
La recherche de l’information Islamique, du savoir et des sciences religieuses est la clé de la réussite dans ce monde ici-bas puisqu’elle constitue le premier pas vers la compréhension de la religion. Le bon musulman est obligé d’emprunter le chemin du savoir afin que sa croyance vis à vis d’Allah soit fondée sur une base scientifique solide et qu’il adore son seigneur par connaissance et confiance. En effet,
* Allah ne peut être convenablement adoré que par les serviteurs qui ont un certain degré d’éducation et de sciences (connaissance de la Chariâ, doctrine de l’Islam).
* Plus on approfondit nos connaissances religieuses, plus notre crainte d’Allah et notre espoir en lui sont élevés.
* Un connaisseur des sciences religieuses est plus puissant (pour vaincre le Diable) que mille simples adorateurs (Hadith du prophète).

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fayda63
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Rabbal Ibbadii (français)

fayda63Rabbal Ibbadiii (Français)

1) Oh toi le seigneur des hommes, Oh toi le pardonneur. Oh toi qui pardonne tous péchés venant des hommes, on demande pardon donc accepte notre repentir.

2) C’est ici à Taïba que je te fis apparition, j’implore tous bienfaits avec humilité ainsi qu’un retour complet vers toi jusqu’à ce qu’il ne reste autre excepté toi mon seigneur.
3) C’est dans une ville pure (Taïba) que tu m’as fait descendre Alors donne bienfait à tous ceux qui me viendront ici à Taïba.
4) Fait jaillir une effusion de sagesse et de chance à l’endroit de ma communauté et fait de sortes qu’ils aient mes vertus moi Baye en eux.
5) Ils (la communauté) sont tentés par des péchés et des choses interdites jusqu’à ce qu’ils soient confrontés à l’usure et les difficultés de la vie. Mais Vient leur en aide pour cela et augmente en eux les bienfaits que moi Baye je leur dédie.

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Kâchifoul Albâs

fayda49PREMIERE PARTIE DE « LA LEVÉE DES ÉQUIVOQUES » (Kâchifoul Albâs)
CHAPITRE I :
LES REALITES DU SOUFISME ET L’ORIGINE DE LA TRANSMISSION DES ZIKR
Ceci est le premier chapitre, qui traite des réalités du soufisme et de l’origine du Zikr. Qu’Allah nous guide vers la véracité du propos, c’est lui qui guide vers le droit chemin.
Le soufisme, (Tassawouf) : Il a une dimension ; un thème ; un instaurateur ; un nom ; une aspiration ; une sagesse ; des questions ; une grâce ; une relation et des fruits.
Sâwi a dit : « Quiconque entre dans ceci est tenu d’en connaitre ces dix préceptes : « Il doit savoir ces dix points avant que d’y pénétrer, afin de cerner la réalité même de ce qu’il recherche. » Jusqu’à la fin. Et d’autres qui ont ordonné ceci ont dit:
-La dimension et le thème et puis l’instaurateur,
-Et le nom ; l’aspiration; la sagesse de la loi,

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RUHUL ADAB

fayda36La Quintessence des Bonnes Convenances
1. Ibrahim, fils d’EL Hadji Abdoullah, notre brillante pleine lune,
2. Apres avoir commence par le nom d’Allah, j’exprime tous mes remerciements à Allah, le Bienfaisant le Glorieux
3. Cet ouvrage est un conseil pour mes frères qui devraient (tenir fermement) prendre la Tarîqa Tijâni, le Chemin de la Vertu et la Bénédiction établie sur la base de la Sunna et du Coran,
4. Persistes en faisant les services obligatoires de la tarîqa. Par cela, tu atteindras des bénéfices et la réalité
5. Tu ne tireras pas un bénéfice par une simple initiation (dans la tarîqa) à moins que tu colles à son exécution une bonne conduite
6. Tu devrais observer ses règles comme elles ont été établies et sois familier a son code de conduite.
8. T u devront respecter tous les frères qui sont dans la tarîqa, en particulier les leaders qui devraient être obéis
9. En exécutant les services (en vers Dieu), tu devrais te concentrer avec le respect qu’il faut autant que tu pourras

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L’ISLAM ET LA VIE SPIRITUELLE : LE SOUFISME

Roger Garaudy, né le 17 juillet 1913 à Marseille en France, est un écrivain et philosophe. Roger Garaudy s’est converti à l’islam après une longue évolution qu’il qualifie de « naturelle », comme l’est ici sa référence à la notion du « doute » qui tient au fait des origines de sa pensée. Sa très longue expérience, sa participation aux plus grands débats philosophiques et politiques de ce siècle, font de lui un philosophe de référence dans la compréhension du monde occidental. Auteur de beaucoup de livres : Grandeur et décadence de l’islam, les promesses de l’islam, islam et occident. L’islam vivant. Éditions, La Maison des Livres, Alger, 1986.

fayda59LE SOUFISME A SA SOURCE DANS LE CORAN
Le soufisme est une dimension de la foi musulmane : sa dimension d’intériorité.
Tous les malentendus sur le soufisme sont nés de la tentative d’en faire un « courant » séparé ou une secte dont les racines seraient extérieures à l’Islam, religion de l’Unité, religion du « Tawhidi », de dissocier la contemplation de l’action, la pratique religieuse de la spiritualité, l’intérieur de l’extérieur, le cheminement vers Dieu de l’Islam de celui de toutes les révélations qui l’ont précédé et qui convergent vers lui comme vers leur accomplissement.
Ibn Khaldoun dans sa « Muqaddima » (Discours sur l’histoire universelle) situe ainsi le soufisme dans la perspective globale de l’Islam. « Le soufisme (tasawwuf est une des formes de connaissance de la Loi religieuse (sharia â) qui ont pris naissance en Islam. En voici l’origine la voie suivie par les futurs soufis avait toujours été considérée comme celle de la vérité et de la bonne conduite, tant par les Compagnons du Prophète que par leurs disciples immédiats et par leurs successeurs. Elle repose sur la pratique stricte de la piété, dès la foi exclusive en Dieu, du renoncement aux vanités du monde, aux plaisirs, aux richesses et aux honneurs que recherche le commun des hommes, et dans des moments de retraite, loin du monde, pour se consacrer à la prière. Tout cela était courant parmi les Compagnons du Prophète et les premiers musulmans.
Ensuite, à partir du deuxième siècle de l’Hégire (VIIIe siècle après J.-C), le goût pour les biens de ce monde augmenta et l’on se tourna davantage vers les jouissances terrestres. C’est alors que l’on appela « soufis » ceux dont les aspirations allaient au-delà… Les soufis se carac­térisaient par l’ascétisme, le renoncement et la piété. Puis ils développè­rent un genre de connaissance particulière : les extases. Le novice soufi progresse d’une station à l’autre jusqu’à l’expérience de l’Unité divine (Tawhidi) ».

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