Serigne Ibra FALL
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Serigne Ibra FALL

fayda8Il est né vers 1900  à SABAKH dans la contrée du  SANDIAL. Cette province  qui est à cheval sur les Etats du Sénégal et la Gambie, couvre une  partie de l’arrondissement de Médina Sabakh  (Sénégal) et une partie de la région  de FARAFEGNE(Gambie).
Son père Babacar FALL est d’origine mauresque, il habita, d’abord  au village de PALENE SANDIAL au Nord-Est de la ville de FARAFEGNE, avant de s’installer au village de SABAKH SOCE à  sept miles (1mile=1609 m)  à l’Ouest de cette même ville  .C’est là qu’il s’éteignit vers 1902.Dans son legs figurait un livre du Saint Coran destiné à son fils Ibrahima FALL, cela illustra  son attachement à l’éducation coranique de son fils.
 Sokhna Rokhyatou SALL (Rokhy SALL), mère d’Ibrahima FALL est de la grande famille Thiallène du village de GUEDE ; elle est originaire de la région du FOUTA. Dans sa région natale, berceau de l’Islam au Sénégal, creuset de plusieurs érudits, elle reçut de ses parents, une excellente éducation islamique.

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Serigne Mbaye NIASSE
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Serigne Mbaye NIASSE

fayda12Est né en 1905 à Keur Samba (GAMBIE) porte le nom de son arrière- grand- parent BAKARY. Le nom BAKARY est une déformation de Abou Bakar .Au Sénégal, ceux qui portent ce nom sont affectueusement appelés MBAYE, SADIKH, BOUBA, DONDE… On l’appelait également par le nom de Aboubacar Al Mousanna (Aboubacar N°2) par  rapport au deuxième fils de son père qui porte le nom de Aboubacar (1er khalife du Prophète), ce dernier fut  plus connu sous le nom de El hadji Babacar NIASS.
Serigne Mbaye  est un demi-frère de Cheikh Ibrahima NIASS. Ils descendent tous les deux du même père (El hadji Abdoulaye).Des  proches collaborateurs  et des  fidèles muqadams de Cheikh Ibrahima, il est le seul  avec  qui il existe des liens de  parenté, de sang.
Son père El hadji Abdoulaye NIASS est un  natif  du Jolof qui  s’installa au Saloum lorsque, Mouhamed NIASS,  répondant  à l’appel au jihad lancé par l’Almamy Maba Diakhou BA, avait quitté  le village  BELLI  pour venir à NIORO DU RIP.
El hadji Abdoulaye participa aux  résistances contre la pénétration française  et aux  guerres saintes menées par Maba Diakhou BA, et  par ses successeurs son demi-frère  Mamour Ndari BA et son fils  Saer Maty BA.

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Serigne Ousmane
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Serigne Ousmane

fayda9Il naquit  vers 1906 au village de NDIAYENE KADD.(11 km de Passy, dans le Département de FOUNDIOUGNE).

Son père, Amadou Seck NDIAYE,  était un maître coranique d’une grande réputation à cause de ses remarquables  qualités pédagogiques. C’est un  homme qui   consacra   toute sa vie à enseigner, à éduquer ses disciples  suivant les recommandations divines et la sunna du Prophète(PSL), et, à travailler pour vire à la sueur de son front.
 Rien du temporel ne l’intéressait. Orthodoxe pur et dur, il  participa à la quasi-totalité des guerres saintes menées par Maba Diakhou BA.
EDUCATION  D’OUSMANE NDIAYE:
Le jeune Ousmane NDIAYE commença son  cursus éducatif    dans l’école coranique de son père. D’une  intelligence remarquable  et d’un goût prononcé pour les études, ce jeune  prodige, maitrisa très tôt  le Saint Coran. Il le récita  à plusieurs reprises  et  de belle  manière,  sous l’autorité  de son père .Rares sont les enfants qui  ont  réussi cet exercice   à cet  âge (environ  10 ans) : on parle même de miracle.

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Serigne Elimane Niasse
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Serigne Elimane Niasse

fayda10El hadji Oumar NIASS  dit Elimane NIASS  naquit   au  village de TAÏBA NIASSENE vers 1912. Il rejoignit Cheikh Ibrahima NIASS au village de  KOSSI dès la naissance de la FAYDATOU AL TIDIANIA .A cette époque, il faisait partie des grands animateurs des séances de zikr.  En 1931, il s’installa  définitivement à MEDINA BAYE à côté de son Guide religieux et devint son premier Chef de protocole.  De ce fait, il fut le premier à occuper la chambre réservée au Protocole, dans les appartements privés de Cheikh ; par la suite, il construisit sa propre maison au niveau de l’actuelle école élémentaire de Médina Baye.
Au début  des années 1960,  il quitta, de nouveau, cette maison pour s’installer vers l’est de Médina. La raison de ce deuxième déplacement est due au fait que sa maison était dans le périmètre retenu pour l’érection d’une école  élémentaire.
Quelques années après son installation à  Médina, Il fut appelé sous les drapeaux. Il effectua le service militaire dans le corps des tirailleurs et après sa libération, il rêvait de mettre sur pied une  « armée » des serviteurs de Cheikh Ibrahima. Son expérience dans l’armée renforça sa foi en son marabout.

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Baye Amadou Thiam
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Baye Amadou Thiam

Génie de la grammaire classique et moderne, ce professeur émérite formateur et pédagogue sans pareil dans son époque, avait toute sa vie durant, fait de la formation d’esprits féconds, d’hommes intègres, dignes et instruits, son […]

Mouhammad Zaïnabou
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Mouhammad Zaïnabou

Il est né en 1895, il était un homme de culture, un poète qui maniait à merveille l’art de la rhétorique. Il marqua incontestablement son époque par la magie de son verbe, la qualité et […]

Mahmoud Abdoulaye
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Mahmoud Abdoulaye

fayda11Fils de El Hadj Abdoulaye Niass et de Astou Diankha, Makhmoud Abdoulaye Niass a vu le jour en 1893 à Niaassène Walo à quelques encablures de Taïba Niassène. Il est l’ainé de 7 ans de Baye Niass. Ce dernier accordait une grande considération et un grand respect à son grand petit frère, BAYE. Mahmoud a très tôt reconnu et accepté la grande sainteté sous-tendue par une connaissance exceptionnelle du soufisme accordée par Allah le Tout puissant à son jeune frère. Ainsi, il avait accompagné Baye dans son exil de Kaolack à Médina.

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Omar Male Thiam
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Omar Male Thiam

fayda5Né en 1903 à Kébé Walo, Omar Thiam communément appelé Baye Malé Thiam a passé son enfance à Keur Tapha, un village proche de la communauté rurale de Wack Ngouna. Il est fils d’Ibrahima Thiam et de Fatou Fam. Sa rencontre avec Baye a été mystérieuse. En effet, un jour, son père l’avait envoyé chez El Hadj Abdoulaye (père de Baye) pour lui transmettre une lettre et lui donner son « Hadiya » (cadeau). Après avoir lu la lettre, El Hadj Abdoulaye appela Baye pour qu’il réponde à la question qu’avait posé Ibrahim Thiam père de Malé ; ce que fit Baye avec habileté. Cet acte marqua profondément Malé.

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Madrassa Ibrahimiya

BIENFAITS DU ZIKR

fayda49Ceci est le deuxième chapitre de la Première partie du livre et consacrée aux bienfaits du Zikr.
Nous débutons par la parole du savant Nouwâwî, (ra) dans Azkâr. Le fondement de ses propos est cette parole de Dieu : « Les musulmans et les musulmanes … » Al Ahzâb : 35. Les coalisés. Jusqu’à sa très haute parole : « Les hommes qui se souviennent abondamment de Dieu, ainsi que les femmes qui se souviennent  beaucoup de Dieu ; à eux tous, Dieu réserve le pardon de leurs péchés, ainsi qu’une grande récompense. » Al Ahzâb : 35. Les coalisés.
Nous tenons de Sahîh Mouslim qu’Abî Houreïrata (ra) rapporte que le prophète (saw) a dit : « Ils sont sauvés, ceux-là qui prêchent l’unicité de Dieu. » « Et qui sont-ils ? » Lui demanda-t-on. « Ce sont les hommes et les femmes qui se souviennent beaucoup de Dieu. » Saches que ce noble hadith devrait même être connu de l’auteur de cet ouvrage. Concernant le passage : « Qui se souviennent abondamment de Dieu. » les avis divergent. L’imam Abul Hassan Al wâhidî a dit : « Ce que l’on entend par ce propos, c’est : Après les prières ; le matin ; le soir ; au coucher ; au réveil et chaque fois que l’on sort de sa maison. »

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Madrassa Ibrahimiya

que signifie faydu ?

Etymologiquement faydu signifie une intensification ; une accélération vertigineuse d’une avant naturellement lente.
fayda44C’est par exemple l’accélération vertigineuse d’un homme qui court au point d’atteindre une vitesse bien au-delà des limites humaines, la vitesse d’un pur-sang. C’est l’acquisition fulgurante de rapidité d’un avoir ou d’une connaissance, qui dépasse de très loin les normes traditionnelles. Une telle vitesse est dénommée faydu. Ainsi faydu Tijâni signifiera la vitesse et la célérité avec laquelle les disciples s’élèvent vers la Présence et la Proximité de Dieu. C’est de cela dont parlait le Cheikh Ahmad-At-Tijâni (ra) qui présageait que l’effusion du flux des dons et grâces divines va inonder sa voie en sorte que tous sentiront que l’ensemble des dons immenses s’y est déversé.
. La faydu est en substance le bienfait divin dont l’immensité dépasse les normes, or c’est le propre des dons seigneuriaux de demeurer ; de perdurer en s’étendant et en s’intensifiant.
Ce bienfait est logé par le divin -Qui est Le Sauveur- dans le cœur du serviteur croyant parvenu à la station de la Vertu, de la Beauté. Par cet acte de salvation suprême l’esprit du serviteur obtient la félicité.

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