«Aujourd’hui, si on avait touché à un khalife ou le père de qui que ce soit, le Sénégal allait être sens dessus-dessous», a déclare Baye Mamoune Niass qui condamne le mutisme des grandes familles religieuses du Sénégal sur l’affaire des caricatures de Charlie Hebdo et sa nouvelle couverture sur le prophète de l’islam.
L’attaque armée contre les locaux de Charlie Hebdo a causé 12 morts et 4 personnes ont été grièvement blessées. Quatre grands dessinateurs et caricaturistes français ont été tués lors de l’attentat contre le journal Charlie Hebdo ce mercredi 7 janvier 2015. Les caricaturistes tués ont publié les caricatures qui offensent le prophète Muhammad. Cet attentat est une réaction parce que ce Journal satirique avait publié les caricatures qui insultent le prophète Muhammad.
Les agences et les sites électroniques prétendent que la cause de cette attaque est la caricature publiée cette semaine dans le journal satirique qui insulte le prophète Muhammad(psl).
Nous lisons dans le coran la nature de la politique qui doit dominer la relation entre les musulmans et les non musulmans comme suit: ” …. Vous entendrez beaucoup de choses pénibles de la part de ceux auxquels le Livre a été donné avant vous et de la part des associateurs. Soyez patients et craignez Allah, c’est l’attitude la plus recommandable.” (Al ‘Imran 3/186).
Malgré que les versets coraniques parlent clairement du jugement des personnes qui insultent le prophète, toutes les sectes islamiques disent que la mort est la punition pour la personne qui insulte le prophète parce qu’ils se basent sur la tradition contraire au coran.
Les versets qui parlent en détail de la relation entre les musulmans et les non musulmans sont comme suit: ” Allah ne vous interdit pas d’excuser et de traiter avec équité ceux qui ne vous ont pas combattus à cause de votre foi et qui ne vous ont pas expulsés de vos maisons; Allah aime ceux qui sont équitables. Allah vous interdit seulement de prendre pour amis ceux qui vous ont combattus à cause de votre foi, ceux qui vous ont expulsés de vos maisons et ceux qui ont aidé à votre expulsion. Ceux qui les prennent pour amis, ceux-là sont les iniques!” (Al-Mumtahana 60/8-9).
Les caricaturistes qui ont publié les dessins offensant le prophète doivent reconnaître qu’ils ont dépassé la politesse et ont violé la liberté d’expression qui exige le respect des musulmans et des autres. En ce qui concerne les conditions de cette guerre, le verset coranique dit: ” Combattez dans le chemin d’Allah ceux qui vous combattent. Mais ne transgressez pas ; Allah n’aime pas les transgresseurs.” (Al-Baqara 2/190).
“Si quelque ennemi vous agresse, agressez-le dans la mesure même où il vous a agressé. Mais craignez Allah et sachez qu’Allah est avec ceux qui Le craignent.” (Al-Baqara 2/194).
Il faut comprendre l’islam selon le livre (Le coran) et la sagesse parce que l’islam dans ce cas est la solution pour tous les problèmes de l’humanité comme le dit Allah: ” Appelle les hommes vers le chemin de ton Seigneur avec sagesse et une belle exhortation, et argumente avec eux de la meilleure façon. Ton Seigneur connaît parfaitement celui qui s’égare hors de Son chemin, comme il connaît ceux qui sont bien dirigés. Et Le shaykh Abdoullah Ibn Mouhammad, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit :
« Shaykh Al-Islam, Ibn Taymiyya, qu’Allah lui fasse miséricorde, dit dans le livre « le sabre dégainé contre celui qui insulte le Messager » : « Ishaq Ibn Rahawayh, un des imams qui atteint le rang de Shafi’i et Ahmad, a dit : « Les musulmans sont unanimes que celui qui insulte Allah, Son Messager, ou refuse une chose qu’Allah a révélée, est un mécréant, même s’il confirme tout ce qu’Allah a révélé ».
Lors d’une Interview accordée à Faydatidianiya.com au Gamou 2015, Mawlânâ Cheikh Boubou SY nous relate son parcourt …Il a vu le jour dans le Fouta et à pratiquement fait tout son enfance et ses études coraniques dans cette région du fleuve Sénégal.
Après quelques années d’études il décida de faire son voyage vers la capital du Sénégal, pour approfondir ses études en particulier le « Fiqq », la Charia et les enseignements Prophétique.
En 1956 se fut son Premier voyage dans la région de Kaolack pour faire des affaires et il séjourna là-bas que quelques mois .Ensuite vers la fin des années 1956 il retourna à Dakar .Mes durant tout son séjours dans la région il n’a jamais entendu parler de la fayda mais souvent il entendait des gens dire dans les garages « Medina !!! Medina ! Ensuite, il sait rendit dans cette ville parce qu’il était dans le secteur transport en commun car il avait un ami du nom Demba Diop qui était patron dans ce domaine .Et qui dit transport dit voyage
Et durant tous ses voyages, il ne savait même pas, que signifie Medina ? Que signifie Faydou ?…Ensuite il sait retourner au fouta jusqu’à 1958, et il avait des Muqadams de la tarîqa qui étaient dans le même milieu, et une de ses Grandes sœurs qui avait un ami Marabout du nom de Moussa Sahanoun et faisait partie de ses maitres initiateur du saint Coran et s’est lui-même qui est devenu son Mouhadam à la tarîqa Tidiane. Mais ce dernier était un Mouhadam de la famille d’El hadji Malik sy (RA), et il lui remit une Lituanie (Douwah) et ce da dernier à reçu le Douwah de la main des Maurs venu de Mauritanie, mais il ne savait que ce Douwah était celui de Cheikh Ibrahima (RA) .Mais Mawlana Cheikh Boubou sy, faisait le douwah après lazim et wazifa.
Et durant ce temps tout prêt de chez lui résidait un Mouhadam qui a chaque parlé de la Connaissance d’Allah ,mais à chaque fois qu’il posa des questions sur ce sujet ce dernier refuser de lui répondre ,et lui disait souvent ton heure viendra soit patient .Un jour mawlana cheikh boubou déménagea dans un autre lieu au niveau de centre-ville dans le quartier dit « Niary Tally ».Durant le mois de Ramadan ,il suivait le Tafssir chez un Mouhadam du nom de Yahya Bah entre Grand Dakar et Niary Tally ,mais comme on dit ce qui ont gouter à la Khaqiqa ne peuvent se caché car souvent dans le Tafsir le cheikh Yahya disait toujours des mots en liaison avec la khaqiqa ,car il avait était initié dans l’école de cheikh Ibrahim (RA) . Et Thierno avait un fils du nom de Adama Yahya Bah et était un conférencier dans les mosquées et Mawlana Boubou prit un de ses livres du nom de « Lakhdar » allant voir Adama bah pour qu’il lui initie de son contenu. Un jour après avoir fait la prière du Vendredi, Le Cheikh décida d’aller rendre visite à Thierno Yahya bah pour qu’il lui explique la vie des Saints Prophètes et leurs parcours.
Dès son arrivé Thierno lui demanda est ce que tu es disciple Tidiane, mawlana lui réponds : Oui, suis un disciple.
Et Thierno lui dit donc tu n’as besoin d’apprendre le Parcourt des Prophètes mais plutôt celui des Muqadams Tidiane. Et Thierno le Livre du Nom de Diawa’iroul Ma’ani, et il débuta sur une phrase où Seydina cheikh dit : Baynal Abdi Wa Bayna Rabihi Mi’attou Alfihi hidjiabine wa hamssou sitouna alffa hidjiab (Entre le créateur et l’être humain il a 165000 barrières obstacles).
Et le cheikh lui demanda que signifie ces barrières (kirrayy) ? et Thierno lui dit que c’est quelques choses s’interposent entre Allah (swt) et son Abd et qui empêche d’être en lien direct avec ton seigneur.
Et Mawlana Boubou sy lui dit, et si ses obstacles disparaissaient, peut-être l’être sera en lien direct avec son seigneur, Thierno lui réponds : Bien sûr, sans aucune doute. Et lui dit encore est ce que lui, il peut avoir cela.
Il lui répond Dieu seul sait, (Allahou Alam), de toute façon il faut qui tu sois initié pour faire partie des nôtres
Et durant un mois, cheikh boubou lui faisait toujours recourt rien que pour gouter à la haqiqa, mais Thierno lui faisait toujours des recours, ensuite après une longue discussion il lui donna les chartes de la Tarbiya.
La cérémonie du Gamou de Medina Baye a été effectuée ce vendredi à la maison du Khalife de Médina Baye. Une occasion pour Papa Cheikh, le khalife de Médina Baye, de se féliciter des efforts […]
Imam Assane Cissé a été rappelé à DIEU dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 août 2008 à l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niasse à l’âge de 63 ans.
La FAYDA a enregistré depuis peu la perte inestimable de l’un de ses plus valeureux soldats en la personne d’OUSTAZ BRAHAMA DIOP érudit et savant imprégné à la limite des profondeurs des sciences infuses Son […]
A l’instar de tous les foyers Tidjane du Sénégal, Médina Baye fête la nuit de la naissance du prophète Mohamed PSL. Un moment de communion et de partage sur la vie et les enseignements du prophète. La cité religieuse de Cheikh Al Islam est le point de convergence des centaines de milliers de talibés venus de tous les points du globe. La ville du fondateur de la Fayda grouille déjà de monde. Des talibés venus pour la plus part du Nigeria, du Niger, de la Mauritanie, de la Guinée et du Mali se sont donnez-rendez-vous à Medina Baye pour célébrer le prophète.
Les populations sont dans les derniers réglages pour accueillir leurs hôtes. Au marché de Médina Baye, tout y est .Le marché de Médina est trop petit pour contenir les milliers de commerçants venus de toute l’Afrique pour écouler leurs produits. Les variétés vont des tissus des Maures plus connu sous le nom de meulf, des bijoux, de la vaisselle, des chaussures, des chapelets, des exemplaires du saint coran entre autre. Les commerçants ont pris d’assaut les grandes artères de la ville pour s’installer. Les vendeurs se frottent les mains. Des jeunes sénégalais ont trouvé du travail provisoire. Certains sont des interprètes tandis que d’autres s’adonnent dans le transport des produits. La foire des bijoux et de l’encens s’ouvre à la place Djouleykay où divers qualités sont mis à la disposition des clients.
Kaolack en plein toilettage. La mairie de Kaolack n’est pas en reste dans les préparatifs du Gamou. Toutes les grandes artères de la ville sont nettoyées par l’équipe de nettoyage de la mairie. Des routes impraticables depuis des années ont été réfectionné au grand bonheur des populations. La mairie compte organiser 72h de nettoiement qui se fera trois jours avant et trois jours après le Gamou pour permettre aux talibés de passer une bonne célébration. Mariama Sarr a mis à la disposition de la brigade des sapeurs-pompiers, de la police et de la gendarmerie du carburant pour les permettre de bien prendre en charge les préoccupations des populations. L’éclairage public ne sera pas en reste. Le service d’hygiène s’active au saupoudrage des Canaux à ciel ouvert Comme à son habitude, le service d’hygiène s’active pour désinfecter les sites et les maisons qui servent d’habitation des talibés. Cette année avec la maladie à virus Ebola qui sévit dans la sous-région, le service d’hygiène a pris les devants. Des équipes se sont partagés le travail et ont désinfectés toutes les coins et recoins de la ville. Pour aider les populations à passer un Gamou sans difficultés majeurs, les agents pour la propreté exigent le respect strict des normes prises pour lutter contre cette maladie. Les actions de pulvérisation sont organisées tous les jours et la promotion du lavage des mains sont des activités déroulées pour prévenir la maladie. Sécurité, la police avec le GMI quadrille la ville.Les éléments du commissariat central avec l’aide des éléments du GMI ont ratissé toute la ville. Durant une semaine plus de sept opérations de sécurisation ont été menées pour sécuriser Medina et environs. Des personnes ont été interpellées pour différents délits. Chaque jour des patrouilles sont organisés pour permettre aux pèlerins circuler librement , Pape Dieng rassure .La SENELEC a pris les devants pour assurer un Gamou en toute sérénité. En tournée dans les foyers religieux de Medina Baye, Leona, Touba Ndorong et Leona Kanène, le directeur général de la SENELEC Pape Dieng assure avoir pris toutes les dispositions pour assurer un Gamou sans délestage dans les trente deux(32) Gamou de Kaolack qui doivent célébrer la naissance du prophète.
D’ici trois jours tout est en fête. Tous les coeurs des musulmans sont dans la joie. Tout autour de vous. Les rues sont animées. On vend des bonbons de toutes les couleurs, des friandises, de poupées de sucre, des jouets. Les pétards éclatent en fleurs de brillants lumineux . Des tentes sont dressées . Des parades ont lieu . Nos drapeaux verts ondulent au vent léger . Partout , dans chaque demeure , même la plus modeste ,vous pouvez entendre la lecture du Coran et la nostalgique psalmodie des cantiques du “mawled” .
Si aujourd’hui tout le monde musulman tressaille d’allégresse c’est parce que nous sommes le 12 du mois de Rebi–El–Awal , anniversaire de la naissance de notre Prophète Mohammad (psl),que la bénédiction et le salut de Dieu soient sur lui !Il y a de cela mille trois cents ans ,les Arabes vivaient groupés en tribus . La plus connue d’entre elles était celle de Koreiche habitant la Mecque .C’est dans cette ville qui s’élevait le temple sacré des Arabes , la Kaaba , dont la garde était confiée aux notables de Koreiche . En ce temps–là ,enfants , le roi d’Ethiopie guerrayait depuis déjà plusieurs années avec les Arabes . Montés sur des éléphants, ses soldats bruns étaient aux portes de la Mecque .La ville et la Kaaba tremblaient sous la menace du pillage.
Le Wali parfait, celui qui a accédé à la connaissance (Ma’rifa), l’immense Khalife doté de la station (Maqam) élevée, le rassembleur des connaissances et des secrets, le supérieur dans le summum des degrés supérieurs, le soleil de la joie qui a illuminé l’horizon des degrés supérieurs et qui ne fut jamais atteint par quiconque. Il était parmi ceux qui avaient accédé à la connaissance et à la sainteté parfaite, il avait un rang élevé auprès de Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) et celui-ci lui donnait une très grande valeur, il mentionnait son rang élevé auprès de ses compagnons au point qu’il fut envié par le proche et le lointain.
Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) disait à son sujet : Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) m’a dit : « Il est pour toi au rang d’Abou Bakr pour moi ». Parmi les paroles que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a adressées à Sidi Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), il y a celle-ci : « Ô ! Ahmed, demande conseil à ton serviteur et ton aimé le plus réputé ‘Ali Harazim, car il est pour toi au rang de Haroun pour Moussa. Allah est le plus grand, le plus illustre, le plus immense et je ne te conseille rien de meilleur que ceci au sujet de lui, que le salut soit sur toi »
Roger Garaudy, né le 17 juillet 1913 à Marseille en France, est un écrivain et philosophe. Roger Garaudy s’est converti à l’islam après une longue évolution qu’il qualifie de « naturelle », comme l’est ici sa référence à la notion du « doute » qui tient au fait des origines de sa pensée. Sa très longue expérience, sa participation aux plus grands débats philosophiques et politiques de ce siècle, font de lui un philosophe de référence dans la compréhension du monde occidental. Auteur de beaucoup de livres : Grandeur et décadence de l’islam, les promesses de l’islam, islam et occident. L’islam vivant. Éditions, La Maison des Livres, Alger, 1986.
LE SOUFISME A SA SOURCE DANS LE CORAN
Le soufisme est une dimension de la foi musulmane : sa dimension d’intériorité.
Tous les malentendus sur le soufisme sont nés de la tentative d’en faire un « courant » séparé ou une secte dont les racines seraient extérieures à l’Islam, religion de l’Unité, religion du « Tawhidi », de dissocier la contemplation de l’action, la pratique religieuse de la spiritualité, l’intérieur de l’extérieur, le cheminement vers Dieu de l’Islam de celui de toutes les révélations qui l’ont précédé et qui convergent vers lui comme vers leur accomplissement.
Ibn Khaldoun dans sa « Muqaddima » (Discours sur l’histoire universelle) situe ainsi le soufisme dans la perspective globale de l’Islam. « Le soufisme (tasawwuf est une des formes de connaissance de la Loi religieuse (sharia â) qui ont pris naissance en Islam. En voici l’origine la voie suivie par les futurs soufis avait toujours été considérée comme celle de la vérité et de la bonne conduite, tant par les Compagnons du Prophète que par leurs disciples immédiats et par leurs successeurs. Elle repose sur la pratique stricte de la piété, dès la foi exclusive en Dieu, du renoncement aux vanités du monde, aux plaisirs, aux richesses et aux honneurs que recherche le commun des hommes, et dans des moments de retraite, loin du monde, pour se consacrer à la prière. Tout cela était courant parmi les Compagnons du Prophète et les premiers musulmans.
Ensuite, à partir du deuxième siècle de l’Hégire (VIIIe siècle après J.-C), le goût pour les biens de ce monde augmenta et l’on se tourna davantage vers les jouissances terrestres. C’est alors que l’on appela « soufis » ceux dont les aspirations allaient au-delà… Les soufis se caractérisaient par l’ascétisme, le renoncement et la piété. Puis ils développèrent un genre de connaissance particulière : les extases. Le novice soufi progresse d’une station à l’autre jusqu’à l’expérience de l’Unité divine (Tawhidi) ».
Site Edité par la société Faydatidianiya SARL , Keur Massar - Tel : +221 783202313 / +221 775954762 | Tous droits réservés.: ISSN 2337-2931