Cheikh Ibrahima Niasse, à l’occasion des nuits de gamou (nativité), célébrant la naissance du Prophète Mouhammad (psl), enseignait dans un des chapitres, le portrait physique et moral de Seydina Mouhammad (psl).
Baye nous rencontre que : « Entre sa poitrine et son ventre, on notait une musculation bien équilibrée. Sa poitrine était large et bombée, les deux épaules distantes, avec une bonne musculation entre les deux épaules. Son dos aussi était musclé.
Ses seins étaient dépourvus de cheveux, de la poitrine au nombril, on apercevait un filament de cheveux bien tracé comme une ligne. Les os de ses mains et pieds étaient tenaces et solides. Ses mains et pieds étaient chevelus et bien muscles ; des poignets larges.
Son index était plus long que le majeur, différent des miens. La plante de ses pieds était gonflée. Il marchait sans précipitation et avec modestie. Pour regarder derrière il se retourne de tout son corps, son regard était plus souvent fixé vers le sol que vers le haut. L’observation et la réflexion motivaient le plus son regard. Il allait à la rencontre de ses compagnons et le saluait en premier lieu.
En serrant la main à une personne, il était toujours le dernier à retirer la sienne. Le Prophète méditait beaucoup, il s’attristait souvent, il n’avait pas de repos, il ne parlait que de ce qui le concernait. Avec une voix haute et dominante, il prononçait des discours pertinents, clairs et concis. Il parlait souvent d’ordre général qui incluait tout le monde.
Le Prophète Mouhammad (PSL) portait une affection particulière à l’endroit de tous ses compagnons et de leur famille, particulièrement les enfants et les femmes. Il les conseillait tous et écoutait leurs conseils. Il causait avec eux et discutait sur des sujets d’actualité. Il n’a jamais interrompu une personne en train de parler, il les écoutait pieusement. Il partageait avec eux les grandes décisions, en cas de malentendu, il s’en remettait à Allah le Maitre Suprême.
Il aimait profondément Allah, l’adorait beaucoup, passait des nuits à prier pour le salut du Miséricordieux, jusqu’au gonflement de ses pieds. Par affection et rapprochement à Allah, il récitait le Saint Coran et pleurait beaucoup. Il invitait ses compagnons à faire autant. Il donnait de l’aumône aux demandeurs, aidait les pauvres, encourageait les guerriers, assistait beaucoup les jeunes musulmans ».
Pour terminer : « Famma Qâtâho fii chârqi wol qaârbi fad_fadann ila Makatane Illa Lii Shoumi Shaza_i Wolim_la Wo ayni yowma ayni Mouhammadine sarasirohô fi haykali wo rouhani ».
Ecoutez la video pour plus de ….
{youtube}yqF52vqgf6c|550|350|{/youtube}