mariage et le Bapteme

Le Mariage
fayda23Que doivent dire les parents ou tuteurs qui demandent la main d’une fille pour leur fils ?
D’abord, il doit adresser ses louanges à DIEU et ensuite prier sur le Prophète (Paix et salut sur lui) :
– Réciter la Fatiha : 1 ou 3 fois
– Ensuite Salaatou Alla Nabi : 1 ou 3 fois (par exemple Salatoul Fatiha)
– Puis on formule la demande, comme suit :
Supposons qu’un tuteur du nom de Babacar demande pour son fils ou neveu Omar la main de Seynabou, fille ou nièce de Serigne Malick, pour une dot (« diour » en wolof) d’un montant de 5 000 FrancsCFA (« Diouni »).
Babacar va s’adresser à Serigne Malick en ces termes (en Wolof) :
« Serigne Malik, mangui niaanal Omar, Seynabou, ci faratasse Yalla ak sounasse Yonènté bi (sallal laahou aleyhi Wa Salam) ci diourouk Diouni, té lepp tèewe na » (diour=tiane=dot).

Traduction en français :
«  Serigne Malick, je vous demande Seynabou en mariage pour Omar, suivant la loi divine et la pratique de notre Prophète (Sallal Laahou aleyhi Wa Salam), la dote fixée à 5000 F étant entièrement versée« .

2) Serigne Malick répond en ces termes :
– Fatiha
– Salaatoul Fatiha (ou autre Salaatou Ala Nabi)
« Serigne Babacar, maye naa Omar, Seynabou ci faratasse Yalla ak sounasse Mouhammad (S.A.S) ci diourouk Diouni, té lepp tèewe na ».
Traduction en français :
 » Serigne Babacar, j’ai donné Seynabou en mariage à Omar suivant la loi divine et la pratique de notre Prophète (PSL), la dote fixée à 5000 F étant entièrement versée ».
3) Serigne Babacar répond :
« Nangoul naa ko » (j’accepte au nom d’Omar).
Précision : Serigne Malick le « donneur » ne doit pas dire :
* « maa ngui laye maye »
* ou « dinaa la maye »
Il ne doit exprimer l’acte de donner ni au présent ni au futur. Il doit l’exprimer en utilisant une forme passée :
* « maye naa ko ».
Ce faisant il doit obligatoirement préciser le montant de la dot.
4) L’imam enfin lit le sermon (Khoutbeu) qui en fait, est un « discours-prière » :
– de louange à DIEU
– de prière sur le Prophète (PSL)
– de précision de la dot
– de prières de bénédiction pour les mariés, les témoins, et l’assemblée.
Précisons que si la procédure décrite ci-dessus est respectée, le mariage est noué même sans le khoutbeu de l’imam.
Voici la transcription d’un modèle de khoutbeu :
« Al hamedoulil Laahi Lezii ahallane-nikaaha wa harramass-ssifaaha Soummass-ssalaatou wass-ssalaamou alaa Rassoulil-Laahi Amaa bahdou : Fa innii aqhoulou bahdate-tabarrouki bi bismil-Laahir-Rahmaanir-Rahiimil Hamedoulil Laahi Rabbil aalamiine ar-Rahmaanir-rahiime maliki yawemid-diine ; Iyyaaka nahboudou wa iyyaaka nasta-iine, *Ouch-hidou Laaha alezii qhaala fii kitaabihil maknouni : »Chahidal Laahou annahou laa ilaaha illa Houwa wal malaa-ikatou wa oûloul – ilmi qhaa-imane bil qhisthi » Wa ouch-hidoukoum yaa djama-atal mouslimiina bi annii zawwadjetou :- (nom du mari) (nom de la femme) – bi sadaaqhine qhaderouhou (ici dire le montant de la dot en arabe ou carrément en ouoloff) – bi fardil – Laahi wa sounnatir Rassoûlihi, wa haaza bi-izeni waliyyihimaa ; fa imesaakoune bi ma(h) roûfine awe tassriihoune bi ihsaanine Djama-al-Laahou chamelahoumaa bil khaïrii war-rizeqhi wa chamelanaa bi barakati : Ihdinass-ssiraatal moustaqhiima, Siraatal leziina ane-ameta aleyhim ghaïril maghdoubi aleyhim walad-daaliine Aamine« .
Puis Salaatoul Fatiha (ou un autre salaatou Ala Nabi).
Le « Baptême » dans l’Islam est un acte traditionnel (sounna) par opposition aux actes obligatoires (Faratas) fayda20
.Comment l’effectuer ? Comment « baptiser » un bébé musulman qui vient de naître ?
En résumé pour l’islam « baptiser » consiste à :
raser la tête du bébé : les cheveux du bébé sont considérés comme
impurs par l’islam (sobé). Le non rasage peut l’exposer à des troubles pouvant aller jusqu’à la cécité, la surdité et même la folie.
faire des prières appropriées pour ce bébé.
rendre public le prénom (musulman), qu’on lui a choisi dès le ou les premiers jours suivant sa naissance.
– sacrifier un mouton, qui répond aux mêmes critères d’éligibilité que pour la Tabaski. Tout cela le 7ème jour.
– donner en aumône l’équivalent du poids des cheveux en poudre d’or ou la valeur en argent (monnaie) de cette quantité de poudre.
L’éthique sexuelle:
Rappelons que l’islam « gère » déjà l’enfant avant sa naissance ; en effet l’islam insiste sur le choix de la femme, future maman, le 1er critère étant une femme pieuse.
Tout le monde sait en effet l’influence d’une mère sur son enfant. Cette influence est déterminante sur le caractère et le comportement plus tard de l’enfant. Il est entendu que le mari, père de l’enfant, ne saurait être en reste sur le plan de la piété. C’est lui que l’islam désigne comme étant le responsable de la famille et il répondra, le jour du jugement, du comportement de sa femme ainsi que de ses enfants. Le Coran nous dit : « Préservez-vous et préservez votre famille du feu de l’enfer. » Sur un autre plan certaines pratiques sont recommandées au couple. Par exemple :
– Faire systématiquement ses ablutions avant d’avoir des rapports sexuels (en fait de manière générale il est recommandé de faire ses ablutions avant de se coucher).
En effet le Prophète, (Paix sur lui), a dit : nul homme ne va se coucher en étant purifié sans qu’un ange n’implore le pardon de DIEU pour lui en disant : « Oh mon DIEU, pardonne à ton serviteur qui passe la nuit en état de pureté« .
D’une manière générale et bien entendu autant que faire se peut, il est conseillé au musulman de renouveler ses ablutions lorsque celles-ci sont « gâtées ». Il est en effet admis qu’il est très rare, voire exceptionnel qu’un malheur (« moussibeu ») vous arrive lorsque vous êtes en état de « pureté » (lorsque vous avez vos ablutions).
Le couple doit prendre l’habitude de dire la prière suivante avant tous rapports intimes :
Allaahoumma janibnaa cheytaana wa janibich-cheytaane alaa maa razaqhtanaa  « Oh Seigneur éloigne Satan de nous et éloigne le de ce dont tu nous pourvoiras »
Si une grossesse survient, prendre l’habitude de réciter le verset LAKHAD JAA-AKOUM.
Bismil Laahir Rahmaanir Rahiimi Lakhad djaa – a – koum Rassouloune mine ane foussikoum aziizoune ‘aleyhi maa ‘anittoum, Hariissoune ‘alaykoum bil  mouminiina Ra-ou-four – Rahiimoune fa ine tawal-law, faqhoul :  hasse biyal Laahou laa ilaaha illa Houwa ‘aleyhi tawakkaltou  wa Houwa Rabboul ‘archil ‘aziime.
Cela au moins pendant 40 jours sur le ventre de la femme enceinte. Comment procéder ?
La femme ou le mari récite ledit verset, souffle sur sa main qu’il ou qu’elle porte sur le ventre en le caressant .DIEU, Incha Allah protégera de ce fait aussi bien la mère que l’enfant. Cet enfant aura également de grandes qualités.
Naissance de l’enfant que faire ?
fayda19Le jour même de la naissance, Dès la naissance il faut commencer à faire des prières avant que Satan (IBLIS) n’exerce déjà son influence maléfique sur lui. Satan (IBLIS) n’exerce déjà son influence maléfique sur lui. Au moins ce jour-là (le jour de la naissance) il faudra réciter le grand Appel à la prière (NODD) dans son oreille droite :
ALLAAHOU AKBAR  ALLAAHOU AKBAR
Puis dire à voix basse :
(Ach/hadou ane laa ilaaha illa Laah)  (Ach/hadou ane laa ilaaha illa Laah)
(Ach/hadou anna Mouhammada – Rassouloulaah) (Ach/hadou anna Mouhammada – Rassouloulaah)
Ensuite continuer l’appel comme suit (à haute voix) :
ACH/HADOU ANE LAA ILAAHA ILLA LAAH  ACH/HADOU ANE LAA ILAAHA ILLA LAAH
ACH/HADOU ANNA MOUHAMMADA – RASSOULOULAAH  ACH/HADOU ANNA MOUHAMMADA – RASSOULOULAAH
HAYYA ALASS – SALAAT HAYYA ALASS – SALAAT
HAYYA ALAL FALAAH  HAYYA ALAL FALAAH
ALLAAHOU AKBAR  ALLAAHOU AKBAR
LAA ILAAHA ILLAL LAAH
et le petit Appel (LIKHAM) dans l’oreille gauche :
Allaahou akbaroul – Laahou akbarou
Ach/hadou ane laa ilaaha illal – Laahou  Ach/hadou anna Mouhammadar – Rassouloul – Laahi
Hayya Alass – ssalaati  Hayya Alal Falaahi
Qhadeqhaamatisse – salaatou
Allaahou akbaroul – Laahou akbarou
Laa ilaaha illal – laahou
Ainsi la première parole que l’enfant entend est une parole de DIEU. Satan et tous les Djins maléfiques s’enfuient au loin lorsqu’ils entendent l’appel à la prière.
Après cela :
– réciter la sourate IKHLASS (QHOUL HOUWA ALLAAHOU) dans l’oreille droite (cette sourate sème déjà le TAWHID ou la foi en DIEU), 1 ou 3 fois.
– ainsi que la sourate INAA ANE ZALNAAHOU FII LEYLATIL QHADRI sur le sexe et/ou l’oreille droite de l’enfant (Dieu préservera l’enfant de l’adultère par la grâce de la sourate), 1 ou 7 fois.
Qui peut le faire ?
La maman peut le faire, le père également ou tout autre musulman (de préférence quelqu’un de pieux)
Le 7ème jour (jour du baptême
Ce jour là il s’agit de faire la règle du W – T – R (Wate : raser, Toubou: donner un nom à l’enfant, Réndi : égorger un mouton).
* de raser l’enfant
* de refaire les mêmes prières que ci-dessus (en les faisant éventuellement de manière plus complète voir ci-après)
* de rendre public le nom qu’on a déjà choisi pour son enfant
* de « sacrifier » un mouton.
Si on n’a pas les moyens il est possible de sacrifier le mouton le 14ème jour ou le jour où on le pourra.