LES DERNIERS INSTANTS DU SAINT HOMME, LE GRAND PATRIARCHE DES NIASSÈNES
C’était un mercredi matin, le 18ème jour du moi de Chawal de l’année 1340 de l’hégire qui correspondait à un 14 Juin 1922 dans le calendrier grégorien.
Un homme, un grand autant par la taille et le gabarit que par l’immensité des prouesses accomplies, était en train de vivre ses derniers instants dans ce monde. L’esprit du saint homme demeurait alerte et lucide malgré que son corps était affligé par le poids des nombreuses années de luttes armées (Depuis ses 18 ans) contre l’occupation française. Sa farouche opposition contre la politique d’assimilation du colon lui a valu d’innombrables années de persécutions. Les déplacements et replis stratégiques entreprit, lui ont permis de préparer ses enfants pour la relève.
C’est au environ de la mis journée, un peu avant la prière de Dohr (Tisbar) qu’il a demandé à ce qu’on l’aide à faire ses ablutions pour faire la prière du Dohr.
Son fils ainé, Mame Khalifa Niass, lui dit : « Père, il reste encore 30 minutes avant que l’heure de prier soit à pile ».
Il lui rétorqua : « Ô mon fils, Tu sais bien que ceux qui voyage ont le droit d’anticiper l’heure de prière le plus proche et le prier en avance »
Le saint Homme effectua la prière, demanda qu’on lui enlève ses bandeaux cordés (Dans lesquels, il gardait les plus hauts arcanes de la Tidjanya), puis se coucha.
Il prononça le Chahada : « Ash-adou An laa-ilaaha Ilalahou, Wa Ash-adou ana Mouhamadan Habdouhou wa rassoulouhou. Sala laahou Tahlaa Haleyhi wa sa…………. » Plus aucun mot ne sorta de sa bouche.
EL Hadji Abdoulahi Niass s’en est ainsi aller à l’au-delà, rejoindre son créateur et bienfaiteur Allah (SWT), en passant le témoin à ses fils.
Mame Khalifa Niass fut la sentinelle, le gardien des arcanes et de l’authenticité de la tidjanya et Cheikh Ibrahim Niass le disséminateur de la déferlante de la tidjanya (FaydaTidianiya).
Source: Faydatidianiya.com – Le serviteur de la zawiya ( Clairvoyance L’officiel )