Mémoire à Cheikh Ibrahima Niass : De Taïba Niasséne à Londres
OH BARHAM, le vieil enfant de Saloum
Toi qui es né le 15 rajab 1320 de l’hégire
Toi que la nature a salué, qui a remodelé les âmes
Toi qui fais tomber les barrières DE Mounkir et Nakir
Toi l’enfant de Sokhna Astou Diankha la dévouée
Et du vénéré guide el hadji abdallâh l’avoué
OH BARHAM, royaume céleste
Dans la douceur de la chambre sans lampe
Tu nous es venu sous le baobab à Taïba
Symbole qui illustre ton destin dans ce bas Monde.
Je briserais Maitre ! L’infranchissable glace
Car dans mon corps hardi mon âme pleine, est lasse
OH BARHAM, le migrateur, la dualité
Tu nous es venu à la confluence même de la spiritualité
A l’embouchure de la gnose flamboyante animée
Tu as sillonné le milieu des penseurs, les colloques
Les tribunes, les assises les congres, les sommets
De présidents et des rois d’état islamique
OH BARHAM l’homme de la mondialisation
Le vingtième siècle t’a considéré à ta juste valeur
Et le soleil guettait ta venue pour sa manifestation
Toi le maitre de nos jours et de nos faveurs
Tu es né dans le plus somptueux des ornements
Toi qui as fait de l’Afrique le model des continents
OH BARHAM, la cause causée par sa cause.
Même l’enfant dans le ventre de sa mère qui se repose
Sait déjà qui tu es. Dieu t’a manifesté toute sa grandeur
Tu as changé l’assiette de la société à son l’heure
A l’aube de mois de soleil, de chaleur autoritaire.
Un million d’âmes ne vaut rien contre ton âme chère.
OH BARHAM, le bâtisseur d’empire
Tu a fait de l’Afrique le model des continents
Toi le ministre du temps porte canne de l’aurore
C’est ma voix dans le vent du temps
C’est ma voix dans ce vent qui te parvint
Toi le pur, aussi blanc que le kaolin.
OH BARHAM, la force du bonheur
Tu es le baume qui tonifie le muscle
Tu es l’acajou qui défie la foudre fureur
Tu es celui dont le sourire dissipe les obstacles
Tu es le tambour dont le murmure
Emplit le monde de bruit sans rupture
OH BARHAM, le connaissant avéré
Soleil des soleils, depuis 20 000 ans je te côtoie,
Je te suis à la trace, à l’odeur et je t’ai vénéré
Toi qui as fait de la nuit un plein jour qui voit
Tu es la tige droite qui salue le soleil et le temps
Qui semble assembler mes instants, enterrer mes contretemps.
OH BARHAM le complément de le mouhamadiya
J’espère maitre obtenir dans l’au-delà
Ton intercession et la faveur d’être pardonné
Comme le chien des sept dormants laminés.
A toi le dévot tout rempli de bonheur
Je te glorifie avec un cœur chatouillé par l’amour
OH BARHAM L’ordonnateur de tout
Créateur des âmes de ton souffle doux.
Tu es le moment, le sommeil qui repose le corps
L’unique et l’original copie du nord.
A toi le fondamental du fondamental même
Le pommier qui a donné son nom a la pomme
OH BARHAM le dissipateur de l’erreur
La lumière qui ouvre et ferme toute lumière
A toi qui nous a donné cette eau qui désaltère
Ce musc, ce parfum du paradis sur terre.
A toi Barham dont Allah a nourri le cœur
Et dont le cœur nous nourris de douceur
OH BARHAM beau tourbillon bénéfique
Qui traverse les océans des certitudes
Puis en retira des perles divines pacifiques.
Je te donne mon cœur, mon âme en adiya
Toi l’éducateur qui a changé mes attitudes
Toi forteresse céleste du plan ahadiya.
OH BARHAM, bergers du cheptel d’Allah
De Médine a Londres devant les couleurs
Vos valeurs se voient parmi des faveurs
Toi la fleur que le jardin d’Afrique dérobât.
Que ta grâce nous habite et nous nourrit
Jusqu’au plus profond de notre esprit
OH BARHAM, l’insondable
Tu es ce qui est imité mais inimitable
Le détenteur des faveurs l’incontournable
O toi la plus belle et la plus racée des abeilles
Toi qu’Allah de son singulier tu es la marque du pluriel
L’argument et la preuve la plus palpable.
OH BARHAM, le plus éminent lanterne
Tu as inondé les disciples d’océan de lumière interne
Leur octroyant ses majestueux secrets.
Devant toi tout dessein s’efface discret
Tu es la flamme qui réchauffe le tendon.
Le parfum qui redonne force aux poumons
Source : faydatidianiya.com – Elhadji fam
Barham ou soleil du couchant