Bon à Savoir! Seïdina Ahmed Tidjani (ra) disait:  » Sama Tariqa Dana effacé Mboléme tariqa, Notre Tariqa abrogera toutes les autres voies et les annule, mais aucune voix ne peut s’insérer dans notre voie.  »

Notre Tariqa abrogera toutes les autres voies et les annule, mais aucune voix ne peut s’insérer dans notre voie.

baye niass Connaissance Divine
Cheikh Ibrahim Niass

Seïdina Ahmed Tidjani (ra) disait:  » Sama Tariqa Dana effacé Mboléme tariqa, Notre Tariqa abrogera toutes les autres voies et les annule, mais aucune voix ne peut s’insérer dans notre voie.  »

Sidi Mohamed el Hafidh Misri (ra) a commenté : « Le croyant ne se restreint qu’à ce dont il s’est restreint par lui-même, et ce qui n’est pas du domaine de l’obligatoire est du domaine du méritoire. Ainsi, si le croyant fait un vœu pieux dans un acte méritoire, il se doit nécessairement de l’honorer. Le Prophète (psl) a dit : « Les croyants sont définis par leurs engagements ».

Les voies spirituelles vers Allah sont en fait des œuvres surérogatoires tirées du domaine de l’adoration légiférée qu’Allah Exalté a ordonné d’accomplir. Tout ce qui va à l’encontre de la législation Divine ne peut en aucun cas devenir une voie permettant l’approche vers Allah. Car l’approche vers Allah est délimitée par l’accomplissement de ce qui est obligatoire avec en plus l’ajout d’œuvres méritoires à ce qui est exigé dans le domaine de l’obéissance. Ces œuvres surérogatoires ne sont pas obligatoires à la base, cependant si le musulman fait un vœu pieux dans ce qu’il peut accomplir, alors cette œuvre surérogatoire devient une obligation par le vœu pieux – que ce soit une prière, un jeûne, une récitation Coranique, une évocation, des formules de glorifications ou la prière sur le Prophète (psl).

De ce fait, celui qui s’engage dans une voie et qui fait lui-même le vœu pieux pour ses oraisons qui sont méritoires, en ce qu’il est capable de faire, alors il ne fait aucun doute que cela devient pour lui un engagement qu’il doit respecter conformément à la parole du Prophète (psl) : « Celui qui fait le vœu d’une obéissance envers Allah, il se doit de Lui obéir en cela. Et celui qui fait le vœu dans une désobéissance, il ne doit pas Lui désobéir. » Ainsi que ce qui a été authentiquement rapporté de lui (psl) lorsqu’une femme l’interrogea au sujet de l’une de ses sœurs qui était morte sans avoir pu s’acquitter du vœu pieux qu’elle avait fait, le Prophète (psl) lui répondit : « Si ta sœur était redevable d’une dette est-ce que tu l’acquitterais ? » Elle répondit : « Oui » Il lui dit alors : « Sache que les dettes envers Allah sont encore plus en droit d’être acquittées. »

Et Allah le Très Haut dit : « Ils accomplissent leurs vœux et ils redoutent un jour dont le mal s’étendra partout et offrent la nourriture, malgré son amour, au pauvre, à l’orphelin et au prisonnier, (disant) : « C’est pour le visage d’Allah que nous vous nourrissons : nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude. Nous redoutons, de notre Seigneur, un jour terrible et catastrophique » Allah les protégera donc du mal de ce jour-là, et leur fera rencontrer la splendeur et la joie et les rétribuera pour ce qu’ils auront enduré, en leur donnant le Paradis et des [vêtements] de soie. » (Sourate 76 L’homme, versets 7 à 12).

Ce qu’il faut comprendre ici c’est que celui qui n’honore pas son vœu pieux Allah ne le protégera pas de ce jour-là. Aussi celui qui s’engage à certaines oraisons particulières exclusivement, sans mélange – car celui qui se détache de tout pour accomplir une chose, il la parachève- celui-là se doit de remplir cet engagement qu’il a pris sur lui-même conformément à la parole du Prophète (psl) : « Les croyants sont définis par leurs engagements ».

Quant à celui qui prend une voie mais sans faire le vœu pieux pour ses oraisons et sans s’engager à l’exclusivité envers elle, celui-là a une grande marge de manœuvre du point de vue de la Loi. De ce fait, celui qui y chemine et veut la quitter pour en prendre une autre, il le peut, car toutes les voies sont méritoires et sont des liens vers Allah. Dans les voies, à l’époque de Seïdina (rta), personne ne s’engageait par un vœu pieux prit sur lui-même, c’est pour cette raison que chaque cheminant pouvait la quitter pour une autre s’il le voulait. Quant à sa voie (qu’Allah sanctifie son précieux secret), considérant que celui qui voulait la prendre se devait de s’engager par le vœu pieux pour ses oraisons et à l’exclusivité envers elles, dans ce cas il ne lui était pas permis dans le domaine de la Loi de la quitter pour une autre. Tout cela est du domaine de ce qui est recommandé ».

Explication : Ces propos de Seïdina Ahmed Tidjani (rta) ne veulent point insinuer que toutes les autres voies spirituelles sont désormais devenues caduques depuis l’apparition de cette Tariqa Mohammediya, mais seulement que l’entrée au sein de cette noble voie implique l’exclusivité envers elle, sans mélange. Il était courant que lorsqu’une personne venait lui réclamer l’autorisation pour sa Tariqa, il demandait au postulant : « As-tu une autre Oraison (d’une autre Tariqa) ? » Si la personne répondait par l’affirmative, il lui disait alors (qu’Allah sanctifie son précieux secret) : « Cela t’est suffisant. » Si la personne insistait malgré tout pour prendre de lui, il lui disait alors (qu’Allah sanctifie son précieux secret) : « Si c’est ce que tu veux, tu dois alors délaisser ce que tu as déjà. »

Ni Seïdina Ahmed Tidjani (rta), ni ses compagnons (qu’Allah les agrée tous), ni les savants qui ont parcouru véritablement cette voie n’ont affirmé que seule cette voie est valide et que les autres voies sont désormais caduques, c’est une interprétation erronée sans aucun fondement.

Le grand Connaissant et compagnon de Seïdina Ahmed Tidjani (rta), le Cheikh el Islam de Tunisie Sidi Ibrahim Riyahi (qu’Allah l’agrée) a écrit ceci : « […] il n’y a que l’ignorant dans le domaine de la Haqiqa et de la Loi pour critiquer une autre voie que celle à laquelle il fait partie parmi les voies des Chouyoukh, car toutes les voies sont des guidées d’Allah. Celui qui, dans la science d’Allah, a été devancé pour être Qadiri il en sera ainsi ou pour être Chadhili il en sera ainsi, ou pour être Rahmani il en sera ainsi, mais seulement certaines voies sont meilleures que d’autres […] »

 

Source : faydatidianiya.com