Ô Barham, L’ÉRUDIT DU SECRET Par Mame Gor Niang
Nos cœurs étaient inertes, aveugles et sans secours
Dans une situation d’étroitesse.
On regardait mais on ne voyait pas, tout en se prenant pour clairvoyants.
Et pourtant, « l’Hayat 3 de Sourat Hadid » nous suggère qu’il est, et, restera là à jamais.
On apprenait sans comprendre les mots du « Fourkhan ».
Et cela nous jetait dans une soif ésotérique.
On restait dans une présomption d’innocence en espérant rencontrer l’Elite décrite
Dans « Ifadatoul Ahmadiya ».
Et un jour, une clarté indescriptible nous est venue.
Même les yeux fermés, on voyait tout dans l’Unique.
Cette lumière prestigieuse qui a éveillé ce qui dormait en nous,
Nous a octroyé la connaissance d’Allah qu’il nous demande en amont dans « Hadissul Khoudsi »,
Et nous montre le droit chemin, porte le nom de « Sahibul Fayda ».
Le voilà, cette effusion explosive que flairaient les « Khoulafas ».
L’Erudit de la vertu à surabondance spirituelle,
Un patrimoine incontestable de l’Islam,
Tu as élevé tes disciples au rang des « Aouliyas ». Je me souviens,
De sa voix qui enivre les passionnés d’Allah dans ses discours magistraux,
Je m’en souviens maintenant,
Au rythme du Saint Coran et de la Gnostique peinte par la charia, je l’entends à présent, même chantant l’éloge du Prophète Hachémite.
Jamais rassasié, l’oreille s’ouvre et le cœur vous entend.
D’ailleurs même, il dit marcher quand il marche, et point de pas dès qu’il s’arrête.
Cette métaphore prodige montre son amour incommensurable et ses pratiques typiques de ceux du prophète.
Et tout ceci auréolé par son amour aveugle à Cheikh Ahmed Tidiane (rta).
Les voilà aujourd’hui, vos disciples naviguer dans l’océan du savoir des savoirs.
Les yeux de leurs cœurs se sont ouverts, dans la lumière de « Makhrifatoul Bilahy ».
Leurs âmes se sont embellies ;
Et ils profitent du secret de la gnose et des aspirations divines perpétuelles.
Vous auriez pu dormir tendrement dans la terre de Médina, car votre pierre dans l’édifice de l’Islam est gigantesque.
Mais, vous préférez éternellement continuer votre mission tant qu’il y’aura un seul ignorant sur terre.
Le voilà Cheikh Ibrahima Niass,
Avec son bâton pèlerin à la main, vêtu de ses manteaux noirs ou blancs,
Pas pesant, barbare remarquable, regard imposant faisant fuir satan et esprit malveillant, vous n’avez cesser d’émerveiller la terre qui tourne au rythme de votre secret de secret puisé dans le caché du caché.
Ce regard figé, ne pouvant rien appréhender si ce n’est son idole, son désir, sa vie d’ici et d’ailleurs, celui qui est Moustapha l’élu de Dieu.
Nous voilà accroupis, mains tendues, les cœurs assainis attendant la bénédiction des flux et flots provenant de vos salives.
Amin Niass…
Source: Faydatidianiya.com – Mame Gor Niang