Origine du Village de Kossi : Là où tout a commencé

bayekossi

Il faut savoir qu’il y’a aujourd’hui plusieurs villages dont les noms commencent par Kossi. Le village dans lequel a vécu Cheikh Ibrahîm s’appelle Kossi-Mbitéyène. Il a bénéficié de la renommée extraordinaire pour capter tous les esprits, au détriments des autres, dès qu’on parle de Kossi.

Kossi-Mbitéyène a été fondée en 1895 par Mâd-Bîgué Bitèye. Ce dernier a pris part à la Guerre Sainte (Jihâd) e Bâbah Diakhu contre les populations polythéistes du Sine et du Saloum, en même temps que El Hâj Abdallah Niass, père du futur maître de la Faydha Tijâniyya. Un jour, dans le village de Mbitéyène-Walo, Mâbah pria pour eux et leur dit : Vous deux, qu’Allah vous fasse fonder des villes de grande renommée! . Rappelons que la première mosquée du Saloum fut établie dans ce village de Walo-Mbitéyène.

El-Hâj Abdallah Niass fonda le célèbre village de Tayba-Niassène, pas très loin de Kossi et Mâd-Bîgué fonda Kossi-Mbitéyène. [Peut-être, Dieu parla à travers Mâbah ou Mâbah avait-il deviné, car la célébrité de ces villages allait s’achever à travers le fils du premier, El Hâj Ibrahîma Niass, Cheikh al-Islâm, né à Tayba-Niassène et ayant grandi à Kossi, et dont la renommée fera e tour du Monde. Ses centaines de milliers de disciples venant du monde entier visitent ces deux villages après celle du centre de Médina Baye .

El-Hâj Abdallah Niass avait aussi promu à Mâd-Bigué de venir lui rendre visite dans son village. Plus tard, El-Hâj Abdallah dût quitter le village de Tayba-Niassène, à l’issue d’un complot fomenté par les colons français (voir par example) et s’exila en Gambie en 1900. Cheikh Ibrahîm Niass avait alors quatre mois. Il fut de retour au Sénégal, au Saloum en 1911 et s’installa à Léona-Niassène à Kaolack. Il demanda alors à son ami l’autorisation de s’adonner à l’agriculture, à ses côté, à Kossi-Mbitéyène. C’est ainsi que pendant onze ans, de 1911 à 1922 date de son décès, il passa l’hivernage à Kossi et la période séche [le reste de l’année] à Léona. En son absence de Kossi, un dénommé Amadou Roqy (décédé aujourd’hui vivait dans sa demeure). Il ne retourna pas à Tayba-Niassène, dont il laissa l’exploitation à ses disciples. C’est Cheikh Ibrahîm Niass qui reprendra l’exploitation des terres de Tayba-Niassène à l’ère de la mécanisation plus tard en 1951.

 

 

source : faydatidianiya.com