Plume d’un « Talibe » Ô Barham : Mon Medecin Hidjabou Ahzam, le soleil d’Allah, Berceau du pole le plus sûr, Toi le désir qui brûle constamment mon âme…(Par El Hadji Abdoulaye Fam)

Ô Barham : Hidjabou Ahzam, le soleil d’Allah, berceau du pole le plus sûr

Baye niass

Plume d’un « Talibe » Ô Barham : Mon Medecin Hidjabou Ahzam, le soleil d’Allah, Berceau du pole le plus sûr, Toi le désir qui brûle constamment mon âme…

Ô Barham, Hidjabou Ahzam,
Tu es le désir qui brûle constamment mon âme,
Et je ne savais comment en triompher.
L’incendie courait de l’esprit à mon cœur de fée,
Et ce feu a livré ma moisson de vie au vent,
Il a livré au vent de la destruction mon nom je me repens.

Ô Barham, la voie soufie inconnue,
Le joyau sans prix de l’immense forme venue,
Depuis que tu nous as quittés, j’ai brulé de chagrin.
Mais j’irai à Médine chercher le secret de mon grain,
De vie, les réponses de mon étonnement sans limite,
Perdu complètement de la tête au pied tel une termite.

Ô Barham, le soleil d’Allah,
O Barham, toi qui as remporté la boule de l’excellence,
Sur des milliers de soufis, toi le fils d’El Hadji Abdoullah.
J’ignore Maitre si je suis de tes élus de sciences,
Mais ma vie est arrivée à son terme en te chantant,
Et mes mots sont sur mes lèvres couchant.

Ô Barham, le silence foudroyant,
Je dormais quand tu t’es manifesté,
Et mon retard pour répondre l’a attesté,
Toi l’âme du mihrab mecquois, le Sifati Zati voyant,
Toi le globe-trotter de l’islam.
Toi Cheikh al-islam, le fer de lance des imams.

Ô Barham, le secret du mihradji,
Le docteur incontestable de la chirurgie cardiaque,
Le maître caché des soufis comme Mansour Halladj,
La bibliothèque personnifiée de la connaissance gnostique,
Toi Barham le soleil de la science silencieuse,
Qui fait la fierté toute fabuleuse.

Ô Barham, bastion de l’inconnaissable,
Ta coquille éclatée un jour te révèle, toi ma cible.
Mon intention n’est pas de courber la tète
Pour recevoir le moindre cadeau comme des jours de fête.
Tu es Cheikh Baye, l’homme des mérites,
Le miroir de science, la pépite divine bénie.

Ô Barham, berceau du pole le plus sûr,
Tu es le vigneron divin de ces raisins non durs.
J’étais agité comme la flamme par mes passions
Et je n’ai pas passé ma vie dans les prosternations,
Ni les génuflexions du culte extérieur
Et pourtant je suis fou par l’effet de l’amour du seigneur.

source : faydatidianiya.com