La source de tous les biens suprêmes, dictionnaire de l’éternel, Nul ne te connait vraiment
Ô Barham, la fontaine profonde de sagesse.
Je m’agenouille et te demande pardon,
Car de mon cœur, je sens le Dieu cupidon.
Et mes larmes de sang dévoilent tes secrets sans cesse,
Et mon âme de chien ne veut pas se soumettre,
Moi ce pauvre El Hadji Fam, ton soldat, Maitre.
Ô Barham, je me soucie d’aucun dénonciateur,
Car je ne me suis pas réveillé de mon évanouissement
Lié à cette affection et je n’ai non plus agi avec lenteur,
Ni de quiconque me blâme car tu m’as abreuvé calmement
Jusqu’à ce que je suis devenu débordant d’allégresse
Dis alors à celui qui me blâme pour l’amour que je te voue, qu’il me laisse.
Ô Barham, la source de tous les biens suprêmes.
Le feu de l’amour que je te voue me consumait et me consume
Je suis dans cette situation infernale et je ne peux plus marcher.
C’est en louant le prophète qu’Ahmadou Bamba a obtenu des grâces
Moi c’est en te louant que j’aurai surement mes richesses.
Mon amour dans mon cœur est comme une gravure sur un rocher.
Ô Barham, la synthèse des messages,
Tu es le sommet de la perfection : l’Himalaya.
Le secret primordial de la station de la Rouhaniya
Tu es le dernier messager qui a compris le message.
Tu es la puissance qui a éteint, sans peine le feu même,
Immense préparé à l’encontre du prophète Ibrahim.
Ô Barham, le limon qui donne vie au poisson.
Tu es les paroles du prophète Issa dès le berceau,
Tu es alors le mot, le matelot, l’écho du divin marigot.
La dextérité avec laquelle Moïse manie son bâton,
Tu es le pouvoir de Daouda à dompter le fer et les montagnes.
Tu es le secret qui a rendu docile le vent à Souleymane.
Ô Barham, le dictionnaire de l’éternel
Mes vers sont des êtres vivants que je vois,
Plus puissants que moi-même qui les emploie,
Ils font naitre à leur gré une signification nouvelle.
Et sais-tu pourquoi humain, car venant de Barham,
Car jailli de l’obscurité, de l’inexistence à l’existence même.
Source: Faydatidianiya.com – Elhadji Abdoulaye FAM