Le chemin de l’éternité, L’âme la plus pure ne pourrait te décrire, Toi qui ne peux être célébré par aucune langue
Ô Barham, berceau du pole le plus sûr,
Tu es le vigneron divin de ces raisins non durs.
J’étais agité comme la flamme par mes passions,
Et je n’ai pas passé ma vie dans les prosternations,
Ni les génuflexions du culte extérieur,
Et pourtant je suis fou par l’effet de l’amour du seigneur.
Ô Barham, base bénéfique béatifique,
Je t’invoque essence de l’esprit magnifique,
De mon cœur ensanglanté et tourmenté.
O khalife du prophète qui m’a tété,
Tu es celui qui me verse le vin de l’âme, la grande ivresse,
La subtilité principielle, la totale tendresse.
Ô Barham, le Citoyen de l’humanité,
Tu es la voie de la voie, le chemin de l’éternité,
La récompense des soufis, le résultat de leur effort.
Je ne veux pas déchiffrer le rideau qui te cachait,
Toi le réservoir, la symbiose, le divin coffre-fort,
Aux empreintes visibles et qui sont sur toutes choses tachées.
Ô Barham, le logis du cœur,
Toi qu’on a taxé d’hérésie de la part de tes ennemis.
Mais, O maître, Abou Yazid al Bestami,
Celui qui a toujours été dans une vraie voie sans peur,
Aussi a été chassé de son pays sept fois,
Sur ordre d’Hussein ben Inssa sans foi.
Ô Barham, oh Baye Barham,
Abou Madiyan fut accusé d’être simple d’esprit,
Aussi, on déporta d’Egypte à Bagdad zoul Noun el Misri,
Témoignant qu’il était un grand dérangé au terme,
Le prophète à qui on a tenu des propos indignes,
Tel que d’être un charlatan sans de vrais signes.
Ô Barham, le messager du monde invisible.
Il fallait aussi qu’on te répugne dans ce monde sensible,
Toi qui ne peux être célébré par aucune langue,
Des plus séduisantes allant aux plus galantes,
L’âme la plus pure ne pourrait te décrire,
Ni la raison te comprendre à vrai dire.
Source: Faydatidianiya.com – Elhadji Abdoulaye FAM