Plume d’un « Talibé » Ô Barham : Mon manteau protecteur, le fils du victorieux, grand trésor de grâce et de compassion

Mon manteau protecteur, le fils du victorieux, grand trésor de grâce et de compassion

Sauveur de ceux qui sont noyés dans ce monde, le remède des maux

Mon manteau protecteur, le fils du victorieux, grand trésor de grâce et de compassion

Ô Barham, mon manteau protecteur.
Tantôt, je me réjouissais, tantôt je me lamentais,
Et les flots de sang comme la mer sortaient de mon cœur.
Je fais le vide dans mon esprit, et je chantais.
Je me détache de la recherche des plaisirs, des défis,
Apprenant des étoiles que seule l’explosion interne permet de briller.

Ô Barham, le fils du victorieux,
J’ai dormi pendant très longtemps dans mes aïeux,
C’est pourquoi il est naturel que je me réveille petit à petit.
Aujourd’hui je regarde les zones d’ombre de mon être petit,
Et je m’efforce de les illuminer de la lumière du pardon sans bruit,
Et la douleur d’hier s’est transformée en force aujourd’hui.

Ô Barham, la clarté vive et opulente,
Un jour Maître je perçois un changement dans ma voix,
Et j’ai compris que j’étais en train de canaliser une sagesse lente.
Puisse la grâce de ta lignée pénétrer mon cœur de foi,
Et m’aide à déraciner la fixation de la dévotion,
À saisir la vérité du non moi, au-delà de la conceptualisation.

Ô Barham, céleste prévue qui tonne,
À l’approche de la mort tout ce que je possède est cette plume,
Et je le remets à celui qui désire suivre mon pèlerinage. Je le donne
Alors à mon jeune frère, mon successeur Mame issa Fam.
J’emporte avec moi les marques de ma contemplation vue,
Mon physique maigrit qui sont des témoignages de ce que J’ai vécu.

Ô Barham, la suprême voie secrète qui s’exile.
À une certaine époque, je n’ai vécu que, parce que Baye,
J’avais besoin de vivre mais maintenant je vis dans cette ville.
Parce que, je suis un Harif qui sait que le sacrifice paie ;
Et est le gage de ma pauvreté spirituelle.
Guide-moi vers la terre pure de la grande félicité éternelle.

Ô Barham, grand trésor de grâce et de compassion,
Je m’assois dignement en position de méditation,
Et m’identifie à mon souffle dans cette cécité,
En portant une attention nue sur tout ce qui surgit.
Aide-moi à fortifier mon esprit primordialement qui agit,
À unir la vision, la méditation et l’action dans les cités.

Source : Faydatidianiya.com – El Hadji Abdoulaye fam
(Ma plume pour la fayda)