VERS LA CONNAISSANCE DE DIEU: La sainteté corporelle
Le saint livre exprime l’intérêt qu’Allah porte à notre santé et à notre bonheur. Si vous achetez un nouveau véhicule, vous serez très ennuyé qu’à la suite d’un accident il soit déclaré perte totale avant même que vous ayez pu en profiter. Situation combien plus tragique encore lorsque notre corps devient « une perte totale ». Ne serait-il pas fou et même blasphématoire pour un ivrogne après avoir démoli sa nouvelle voiture dans un accident et dilapidé les biens de la famille, de déclarer que c’était la volonté d’Allah que ce malheur arrive.
A-t-il demandé à Allah la permission de boire de l’alcool ? Votre corps vaut beaucoup plus qu’une voiture. Si nous suivons les directives divines nous pourrons jouir d’une longue vie. Il existe une autre substance nocive employée par un grand nombre de personnes aujourd’hui : le tabac qui est même encore plus nocif que la consommation d’alcool selon le maitre de la voie Tidjiane Cheikhna Ahmed Tidjiane Cherif. Supposons qu’une compagnie de transport essaie d’attirer la clientèle avec une publicité affirmant ouvertement qu’un passager sur trois voyageant sur leurs avions mourra dans une catastrophe aérienne.
Prendriez-vous un billet pour voler avec cette compagnie ? Non pourtant, il a été prouvé qu’un fumeur sur trois finira par mourir des suites de son tabagisme tandis que les deux autres verront leur santé et leur qualité de vie diminuer. Les scientifiques parlent du tabagisme comme d’un « suicide au ralenti ». Le British Royal Collège of Physiciens affirme que chaque cigarette fumée raccourcit la vie du fumeur de 5mn. Concernant la viande de porc, il existe une maladie transmise par les porcs à cause des Trichinela spirales : des vers microscopiques trouvés dans la viande de porc mal cuitent. Ces vers s’enfoncent dans les tissus musculaires des humains, puis leurs larves peuvent envahir ensuite d’importantes parties du corps, causant de sérieux dommages. Le docteur Maurice Hall, autrefois au département de la santé publique aux états unis a mentionné que la plupart des cas de trichinose ne sont pas détectés par le médecin.
Il y a donc beaucoup de sagesse dans ces paroles du coran « vous sont interdit la bête trouvée morte, le sang la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d’Allah ». C’est dans cette logique que dans son livre les animaux au IX siècle, le prosateur arabe Al Jahiz rapporte une tradition qui fait du porc un animal impur des sa création. Ce serait Noé qui voulant se débarrasser des souillures des animaux encombrant son arche, aurait prié Dieu de lui envoyer une créature capable de l’en débarrasser : ce fut le porc. Cette tradition d’impureté remonterait selon Hérodote à l’antiquité pharaonique. Les prêtres égyptiens s’interdisaient son contact, son sacrifice et sa consommation, incompatible avec les rites sacrés. En Afrique ou en inde prévaut l’idée que : « l’on est ce que l’on mange» et que l’homme assimile les qualités de ce qu’il absorbe. Les interdits alimentaires oscillent donc entre les concepts de pureté et de contagion.
Tout cela pour dire qu’un véritable adorateur d’Allah ne fera pas usage de ces choses interdites parce que désire garder son esprit et son corps dans la meilleure condition possible. Pensez à un poste de radio bien réglé et en parfait état : il pourra capter les émissions importantes. Si cet appareil n’était pas en bon état il ne pourrait « entendre » les voix transmises électroniquement par la voie des airs. Au delà des émissions radiophoniques ou télévisées, le compatissant d’Allah transmet un message de rédemption au monde entier en ces termes décisifs. Malheureusement beaucoup ne peuvent « entendre » parce que leur esprit est brouillé par de la nourriture et des boissons impropres à la consommation et par la prise de substance toxique.
Toutefois il importe d’avoir le soi impérieux, l’âme animale sous le contrôle absolu de l’âme angélique « pur » mais il est faux de croire qu’il faille l’étouffer. Le soi impérieux est comme un poison : curatif et indispensable à petite dose, mais toxique si on en abuse Certains Yogis, Fakirs ou Ascètes rendent leur âme basharique (animale) très faible par des jeunes et des mortifications excessives, comme on laisserait un cheval mourir de faim, si bien qu’il n’a plus de force de marcher et de porter son maitre. Cela ne sert à rien. Le corps est une monture pour l’âme, si on le rend malade, on ne peut plus avancer sur le chemin et on s’arrête. Mais d’autre part si on n’a une monture rétive qui va ou elle veut et qu’on ne peut maitriser, l’âme perd le contrôle et n’avance plus. Il faut une monture à la fois forte et docile pour parcourir le chemin de la perfection.
source : faydatidianiya.com – El Hadji Abdoulaye fam