Rappelez-vous que pour mériter l’attribution d’un nom il faut avoir toutes les qualités requises intérieures comme extérieures. Et jamais auparavant le nom de cheikh al islam n’avait été attribué à une personne sans que celle-ci fasse preuve des capacités requises. (Par exemple, al Imam Ibn Tayyimiya).
El Hadji Ibrahima Niass a beaucoup voyagé dans sa vie ; voyages qui l’ont mené en Afrique (Niger, Nigeria, Mauritanie, Egypte, Soudan, Maroc, Algérie, Tchad, Guinée,…), en Europe et en Asie (Arabie Saoudite, Yémen, Qatar, Pakistan, Inde, Chine, etc.). L’objectif majeur de ces voyages était de mieux s’imprégner des problèmes de l’Islam et de l’Ummah islamique en général. Il a pris conscience de son apport à l’édifice de l’islam tel que le voulait le Prophète Mouhamed (s.a.w).
Il a compris que l’islam pouvait être un moyen de rapprochement des peuples, des nations. C’est la raison pour laquelle il était membre de plusieurs associations islamiques. En particulier il a été membre fondateur et vice-président de la Ligue Mondiale Islamique (Rabita al alami al islami) qui devait rassembler tous les musulmans de la planète et dont le siège se trouve à la Mecque.
Partout ou il est passé, il s’est distingué par sa haute connaissance de l’islam dans le sens large du mot en prenant le Prophète (s.a.w) comme son guide et le Coran comme sa référence. Il se plaisait toujours à dire : Notre religion est l’Islam, notre livre est le Coran, notre qibla (direction) est la Mecque, notre Prophète est Mouhammad (s.a.w) .
Sa connaissance éclairée du Coran, sa maîtrise et sa compréhension des hadiths du Prophète se reflétaient dans toutes ses activités. Car son leitmotiv était : La connaissance doit toujours être le principe directeur de toute action dans l’islam.
Rappelons qu’il a assuré à plusieurs reprises l’exégèse du Coran (en wolof et en arabe) devant ses disciples. Donc pour toutes ces raisons et pour d’autres que nous ignorons, l’ummah islamique lui a attribué le nom de Cheikh al islam à travers les autorités de l’Université du Caire al Azhar, en 1961.
source : faydatidianiya.com