Il naquit vers 1906 au village de NDIAYENE KADD.(11 km de Passy, dans le Département de FOUNDIOUGNE).
Son père, Amadou Seck NDIAYE, était un maître coranique d’une grande réputation à cause de ses remarquables qualités pédagogiques. C’est un homme qui consacra toute sa vie à enseigner, à éduquer ses disciples suivant les recommandations divines et la sunna du Prophète(PSL), et, à travailler pour vire à la sueur de son front.
Rien du temporel ne l’intéressait. Orthodoxe pur et dur, il participa à la quasi-totalité des guerres saintes menées par Maba Diakhou BA.
EDUCATION D’OUSMANE NDIAYE:
Le jeune Ousmane NDIAYE commença son cursus éducatif dans l’école coranique de son père. D’une intelligence remarquable et d’un goût prononcé pour les études, ce jeune prodige, maitrisa très tôt le Saint Coran. Il le récita à plusieurs reprises et de belle manière, sous l’autorité de son père .Rares sont les enfants qui ont réussi cet exercice à cet âge (environ 10 ans) : on parle même de miracle.
Après une bonne maîtrise du Coran, Serigne Ousmane décida de se rendre à SAINT LOUIS afin d’y poursuivre ses études. Mais Serigne Mame Abdou NIANG le dissuada et lui demanda d’aller chez Cheikh Ibrahima NIASS au village de KOSSI. Alors, sous l’autorité de cet océan du savoir, il commença l’étude des sciences islamiques.
Toujours animé d’une volonté de fer pour la quête du savoir et grâce à un esprit vif, il réalisa dans l’apprentissage, des performances rarement atteintes par un homme dans les disciplines suivantes : grammaire, droit, théologie, philosophie, littérature, poésie, exégèse du Coran, histoire du Prophète Mouhammad(PSL) …
D’ailleurs à sa mort, alors qu’il n’avait que 39 ans, Cheikh Ibrahima NIASS fit ce remarquable témoignage : « Ousmane connaissait tout ce que j’ai appris dans les livres et maitrisait d’autres choses que je lui ai pas enseignées. Cet homme est incontestablement un véritable miracle».
Un jour, Cheikh Ibrahima NIASS réunit ces cinq grands muqadams dans une audience solennelle pour leur tenir ces propos : « Si je dois entrer dans le Paradis promis aux croyants qui respectent les prescriptions divines et la sunna du Prophète Mohammed (PSL), en laissant l’un de vous en rade, j’y renoncerais. Je veux et j’insiste à ce que chacun de vous prenne le même engagement. De plus, je vous enjoins une mutualisation de vos connaissances ésotériques »
Cette rencontre a inspiré le livre de Serigne Aliou CISSE intitulé « la lettre-directive aux Cinq. Cette rencontre permit à Cheikh El Islam El hadji Ibrahima NIASS de réaliser une plateforme de références au service de tous ses disciples pour qu’ils soient frères.
Un disciple de Cheikh Ibrahima NIASS doit être :
-Une référence dans le respect des cinq piliers de l’Islam
-Une référence dans l’amour du Prophète (PSL)
-une référence dans la quête du savoir
-Une référence de droiture dans la parole
-Une référence de conduite dans les actes
-Une référence de courtoisie envers les autres
-Une référence dans l’assistance aux nécessiteux
-Une référence partout et pour tous
SES ŒUVRES:
Une vie courte, mais une vie très riche et pleine de bienfaits pour les musulmans. En 39 ans d’existence, Serigne Ousmane NDIAYE s’est illustré dans de multiples secteurs .Il est l’auteur d’une riche collection littéraire tant en prose qu’en poésie, touchant des domaines aussi variés que le droit, la philosophie, les devoirs du disciple, la biographie de Baye NIASS…..
Parmi ses livres on peut noter :
-Odyssée des grands hommes : Dans cet ouvrage, il explique et explicite les bienfaits de DIAWARTOU KAMAL
-Le sabre de la vérité : Il s’agit d’un livre-réponse à un chef religieux sénégalais qui a eu la maladresse de s’attaquer à la FAYDATOU
-Sur l’héritage : dans ce livre, il est question de l’explication de l’héritage selon les recommandations de l’Islam.
-Discours de NGUER : Ce livre est une traduction (du wolof à l’arabe ) et une explication d’un discours de Cheikh Ibrahima durant les travaux champêtres à NGUER .Baye NIASS avait une exploitation agricole dans ce village situé près de Keur Madiabel et qui était sous la responsabilité de Serigne Omar LO
-Les Dons d’ALLAH : Ce sont des évocations des sublimes noms d’ALLAH
-Collier en or : C’est une anthologie de poèmes sur la vie et l’œuvre de Cheikh Ibrahima NIASS
Serigne Ousmane réalisait fréquemment des miracles. Il lui arrivait, de faire au même moment le tour de plusieurs villages. A titre d’exemple, à la mort de son frère ainé Tamsir Baba NDIAYE, Serigne Ousmane avait dirigé la prière de l’aube (Fadiar) au village de Keur Makandji, pour ensuite se retrouver le même jour et à la même heure au village de Ndiayène Kadd (La distance entre ces deux villages est d’environ 50 Kilomètres).D’ailleurs, son père l’interdisait régulièrement de faire des miracles.
Comme l’enseigne un proverbe « les vers peuvent ronger un corps mais ils seront toujours impuissants devant son œuvre ».
Dans l’oraison funèbre que Cheikh Ibrahima NIASS, prononça lors du décès de Serigne Ousmane on peut noter : « Ousmane ne pouvait pas cohabiter avec moi pendant une longue période. Au niveau de chaque station spirituelle que j’ai atteinte, j’y ai retrouvé Ousmane qui, parfois même, venait me bousculer »
Pour conclure :
Qui était OUSMANE NDIAYE ?
Orgue de Staline toujours braqué sur les ennemis de la FAYDATOU
Une parmi les cinq branches de l’étoile de LA FAYDATOU
Soldat infatigable de la croisade pour le triomphe de LA FAYDATOU
Maitre-Assistant des enseignements du Cheikh de LA FAYDATOU
Artisan de la concorde toujours au service de LA FAYDATOU
Nationaliste conscient de ses droits et devoirs, une référence dans LA FAYDATOU
Eléphant du savoir, Ousmane est un véridique et véritable talibé de Cheikh