Ton Paradis si tu es bienfaisant envers eux, ton Enfer si tu élèves la voix au-dessus d’eux, les maltraites et si tu es ingrat envers eux. Il faut savoir que la piété filiale est l’une des plus grandes portes ouvertes vers la Satisfaction d’ALLAH et le Paradis.
Le bien aimé Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « La satisfaction d’Allah se trouve dans la satisfaction des parents. Et la colère d’Allah se trouve dans la colère des parents » (Ibn Hibban)
D’après Abou Hourayra (qu’Allah l’agrée), un homme vint trouver le Messager d’Allah (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et dit :
« Ô Messager d’Allah, quelle est la personne la plus digne de ma bonne compagnie ?»
Il répondit : « Ta mère »
L’homme reprit : « Qui d’autre, ensuite ? »
Il répondit : « Ta mère »
L’homme répéta : « Qui d’autre, ensuite ? »
Il répondit de nouveau : « Ta mère »
«Ensuite ? » demanda l’homme une dernière fois, il répondit alors : « Ton père. » » (Al Boukhari)
D’après Abou Hourayra (qu’Allah l’agrée), le Messager d’Allah (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Un fils ne pourra s’acquitter de ses devoirs envers son père que s’il le trouve à l’état d’esclave puis l’achète et l’affranchit. » (Mouslim)
Préserver la bonne relation et les droits des parents, valide les bonnes œuvres et satisfait le Très Miséricordieux. Et la désobéissance et l’ingratitude envers eux détruisent toutes les bonnes œuvres et courrouce le Très Miséricordieux.
D’après Abou Oumama (qu’Allah l’agrée), le bien aimé Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Il y a trois personnes de qui Allah n’accepte ni actes obligatoires, ni surérogatoires : « L’ingrat envers ses parents, celui qui rappelle sans cesse ce qu’il accomplit de bien aux autres, et celui qui ne croit pas au destin ». (Rapporté par l’imam Tabarani et jugé bon.)
Quant à la question « devrais-je avoir de la piété filiale même après leurs morts ? » voici la réponse de la miséricorde personnifiée elle-même (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), Malek ibn Rabi’a As-Sa‘idi (qu’Allah l’agrée) rapporte :
« Étant assis chez l’Envoyé d’ALLAH (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui), un Ansari entra et dit : « Ô Envoyé de Dieu ! Après la mort de mes parents devrai-je avoir encore envers eux de la piété filiale ? »
« Certes, oui » lui répondit-il (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) « tu devras quatre obligations à leur égard : Prier pour eux en leur demandant le pardon d’ALLAH, respecter et exécuter tout engagement qu’ils avaient pris, honorer leurs amis et maintenir le lien de parenté dont le tien n’aurait jamais existé sans eux. Voilà ce qu’il te reste à observer de la piété filiale après leur mort. » (Rapporté par Ahmed, Abou Daoud et Ibn Maja).
Souleymane ibn Bouraïda a rapporté d’après son père (qu’Allah les agrée), qu’un homme faisait la circumambulation autour de la maison sacrée portant sa mère. Il demanda à l’envoyé d’ALLAH (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « Me suis-je acquitté de ses droits sur moi ? » Il lui répondit (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « Non, même pas pour un seul souffle de douleur (au moment de l’accouchement) ».
‘Abdallah ibn ‘Omar (qu’Allah l’agrée) trouva un homme qui portait une vieille dame sur son dos, et il effectuait avec elle la circumambulation autour de la maison sacrée ;
Ibn ‘Omar (qu’Allah l’agrée) lui demanda : « Qui est-elle ? »
Il lui répondit : « Ô ibn ‘Omar, c’est ma mère ! Penses-tu que je suis en train de m’acquitter de ses droits sur moi ? »
Il lui répondit « C’est ma mère » et il fait la circumambulation autour de la maison sacrée en la portant sur son dos ! Il a fait de son dos une monture pour sa mère âgée ! Savez-vous ce que lui répondit ibn ‘Omar (qu’Allah l’agrée) à la question « crois-tu que je me suis acquitté de ses droits sur moi ? »
Il lui dit (qu’Allah l’agrée) : « Ô untel par Allah ! Quoi que tu fasses pour elle tu ne seras jamais capable de t’acquitter d’une seule douleur au moment de l’accouchement. »
Oui ! Au moment de l’accouchement !
L’éducation, ça c’est l’éducation en Islam ! Ça c’est l’éducation dans la religion noble de Mohammed la meilleure des créatures (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) ! Ça c’est l’éducation de la voie bénie et immense de notre bien aimé Seïdina Ahmad Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) !
Ô mon frère en Islam, Ô mon frère dans la voie bénie prophétique, écoute encore cette histoire :
Un homme vint au Messager d’Allah (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) et lui dit : « Ô bien-aimé d’Allah, ma mère a atteint un âge très avancé et je m’occupe d’elle, je lui prépare de quoi manger et de quoi boire, et je lui nettoie son lit, penses-tu que je lui ai restitué ses droits sur moi ? »
Le Messager d’Allah (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui dit : « Par Allah ! Tu ne seras jamais capable de t’acquitter de ses droits quoi que tu fasses pour elle. »
L’homme lui dit : « Et pourquoi donc ô Messager d’Allah ? »
Le bien-aimé (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui dit : « Parce qu’elle s’occupait de toi lorsque tu étais petit et te souhaitait de rester en vie, alors que toi tu t’occupes d’elle dans sa vieillesse et tu lui souhaites de disparaitre. »
Eh oui ! Tu lui souhaites la disparition ! Et c’est pour cela que lorsque s’est présenté l’âme d’un serviteur entre les mains d’Allah le Très Haut, alors qu’il était au service de sa mère, il lui préparait de quoi manger, de quoi boire et il lui lavait ses habits, il restait à ses côtés jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Cependant lorsqu’il rencontra Allah, il Le rencontra alors qu’Allah était en colère contre lui. Les anges dirent : « Ô Allah ! Nous ne savons rien de mal sur ce serviteur-ci, il était au service de sa mère et s’occupait de ses affaires, alors pourquoi es-Tu en colère après lui ? »
source : faydatidianiya.com