Décès du premier président Gambien Dawda Kairaba Jawara : Madina Baye présente ses condoléances
Cheikh Mahi Aliou Cissé: » Inalilahi wa inali hileykhi radiakhoune, nous saluons l’assemblée ici présente, nous saluons la délégation venu du Sénégal sous la direction de Cheikh Khoureychi , nous saluons l’ambassadeur ici présent. Nous prions Dieu que ce genre d’événement se fasse rare ici. Nous vous saluons au nom de la famille de Cheikh Ibrahima Niass. Notre présence ici n’est pas fortuite car le défunt été important pour la famille de Cheikh Ibrahim Niass. Et c’est pourquoi le Khalife de là France où il a rendez-vous nous a informé et donné l’ordre de venir présenter ses condoléances au nom de la famille car Daouda Diawara été quelqu’un d’important pour lui.
Tout ceux qui sont présent ici aujourd’hui, chacun d’entre eux suffit largement à représenter le Khalife. Mais celui qui est décédé je peux dire que c’est pas la peine de le pleurer car le Prophète (SAS) a dit: » le meilleur d’entre vous est celui qui a une longue vie et a accompli de bonne oeuvre. » Donc après tous les témoignages que l’on a entendu ici hier on peut avoir confiance, et le Prophète a dit que: » le meilleur d’entre vos dirigeants sont ceux qui prie pour le peuple et que le peuple prie pour eux ». Et on peut dire que Daouda Diawara fait partie de ce qui aime leur peuple et sont aimés par leur peuple. »
Pour rappel , Sir Dawda Kairaba Jawara, né le 16 mai 1924 à Barajally (colonie et protectorat de Gambie) et mort le 27 août 2019 à Fajara, dans la commune de Bakau (Gambie), est un homme d’État gambien, membre du Parti populaire progressiste . Il a été le premier Premier ministre de Gambie (1962-1970) puis le premier président de la République (1970-1994) . Il entre en politique en 1960, en devenant le dirigeant du membre du Parti populaire progressiste (en) (PPP), et ministre de l’Éducation au sein du gouvernement autonome gambien, sous la tutelle de la Couronne britannique. En 1962, il devient chef de ce gouvernement autonome gambien.
Dawda Jawara sera amnistié par son successeur en 2010, et ce dernier n’épargnera rien pour fêter le retour du père de la nation le 31 décembre 2010. Et pour l’assurer qu’il est et sera toujours chez lui, Yahya Jammeh lui donnera la main de sa mère Aja Asombie Bojang que certains qualifient de « mariage forcé » attribuant à Jammeh le désir de tuer la démocratie. Celle-ci meurt le 28 juillet 2018 en Guinée équatoriale. Il meurt le 27 août 2019 à l’âge de 95 ans.
source : faydatidianiya.com