L’Occident ne développe pas l’Afrique mais c’est à vous jeunesse africain de le faire
Le nouveau mot d’ordre est donc clair. La jeunesse ne doit attendre son salut que d’elle-même. Elle doit marcher de manière résolue vers le changement et garder un esprit profondément révolutionnaire pour développer la rupture radicale qui transformera les conditions économiques, sociales, culturelles et environnementales de l’Afrique. La jeunesse ne peut plus se limiter à la contestation. Elle doit aussi avoir une nouvelle option historique : prendre le pouvoir et gérer. Notre jeunesse doit étendre sa force et son dynamisme dans tous les segments de la société africaine.
Pour ce faire, elle doit prendre le pouvoir dans les ateliers, les usines, les entreprises, les syndicats, les partis politiques, bref dans la vie économique, sociale et politique. Pour nos jeunes, prendre le pouvoir voudrait dire que c’est eux qui doivent être le moteur des changements et des transformations attendus en Afrique depuis plusieurs décennies.
Pour accentuer ce nouveau processus révolutionnaire, elle doit sortir définitivement de l’indifférence, du scepticisme et de la fatalité afin de construire son avenir. Elle doit agir et oser inventer des voies du renouveau. Comme dit Gramsci : « Un sceptique n’a pas le courage nécessaire pour l’action ». Alors que, c’est l’action seule qui libère les peuples opprimés. Il est donc temps que les jeunes trouvent leur propre motif d’indignation pour agir et refuser de rester de simples spectateurs.
source : faydatidianiya.com