» Wadjal Ziara Bou Maak-Bi » avec Seydi Ali Tidjani Cisse
L’homme dénué de pratiques rituelles se suffit à vivre dans un « présent historique ».Contrairement à l’homme « pratiquant » vit quant à lui, à intervalle dans deux sortes de temps : le temps sacré (le temps de la ziara) et le temps profane, qui serait la durée temporelle ordinaire dénuée d’actes de signification mystique. C’est par le biais des rites, en participant périodiquement à des pratiques d’ordre rituel que l’homme effectue un va et vient spirituel entre son monde réel (le temps profane) et celui dans lequel il aspire à être (le temps sacré).
Dans le but de réintégrer « le temps mythique », le temps de « la renaissance ». Par conséquent, « c’est l’expérience du Temps sacré qui permettra à l’homme religieux de retrouver périodiquement le Cosmos tel qu’il était in principio, dans l’instant mythique de la création ».