En réalité, il faut noter que les relations entre Cheikh Ibrahim Niass et l’Egypte dérangeaient la France. Une dépêche venant de l’ambassade de France en Egypte et datant de 1963 en ait la preuve. Cette dépêche frappait du sceau « secret », dans laquelle il est écrit : « Cheikh Ibrahim Niass (il revenait de Pékin), s’est arrêté au Caire le 7 novembre 1963. A cette occasion, en compagnie du nommé Ibrahim Mahmoud, a rendu visite au Cheikh Shalout, le recteur de l’université Al Azar. Cette rencontre revêtait une importance particulière, car le marabout était membre du conseil supérieur pour l’islamisation de l’Afrique. Ce conseil rattaché à la présidence de l’Egypte comprenait une quinzaine de membre dont six égyptiens… »
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