Le résumé de tout l’ordre céleste, l’océan de l’immensité, le flambeau de l’éternité
Tu étais en Eden dans Dieu, et par Dieu, manifeste.
Et Dieu a voulu voir sa forme, sa propre essence,
En un objet global qui était doué de l’existence ;
Et voilà le Cheikh Ibrahim perçant les voiles orchestrés.
Lui-même, le pénétrant qui se cache derrière le pénétré.
Ô Barham, l’océan de l’immensité,
Il serait même impossible de faire avec attention,
Même dans l’espace de cinquante ans, ta description.
Tu es au-dessus de tout ce que je pourrai dire ou citer,
Car le soleil de ta majesté est un miroir,
Celui qui y vient s’y voit dedans sans le vouloir.
Ô Barham, le relent séducteur
Tu as répandu constamment dans le monde,
Le contenu de la vessie du musc des sciences profondes.
Les espaces sont remplis de tes parfums charmeurs.
Puisque rien ne peut être substitué à toi
Je ne cesserai Maitre d’être avec toi.
Ô Barham, le flambeau de l’éternité
Je me livrai à la méditation sans méditer.
Ô toi maître, dont la vue dilate mon âme,
Ô compassons de mon cœur ébahi qui s’enflamme
Moi ce pauvre aveugle qui t’a vu,
Moi ce misérable sourd qui t’a entendu.
Source : faydatidianiya.com