A EL HADJI MOUHAMMAD ZEYNANOU NIASS: Tu es un grand érudit, un pur grenier de culture où la subtilité afflue, Toi la mer des sciences , le ministre du gouvernement faydatique…O saint esprit devant Ton être tout grand écrivain et poète devient petit…(Par Le professeur El Hadji Abdoulaye fam)

A EL HADJI MOUHAMMAD ZEYNANOU NIASS: Tu es un grand érudit, un pur grenier de culture où la subtilité afflue, Toi la mer des sciences , le ministre du gouvernement faydatique...O saint esprit devant Ton être tout grand écrivain et poète devient petit

A EL HADJI MOUHAMMAD ZEYNANOU NIASS

A EL HADJI MOUHAMMAD ZEYNANOU NIASS: Tu es un grand érudit, un pur grenier de culture où la subtilité afflue, Toi la mer des sciences , le ministre du gouvernement faydatique…O saint esprit devant Ton être tout grand écrivain et poète devient petit…(Par Le professeur El Hadji Abdoulaye fam)

EL HADJI MOUHAMMAD ZEÏNABOU NIASS (1895-1947)

Emporté par Tes qualités hors pair et par Ta démarche hors du commun
Qui se pose sans crier gare sur Ton cœur et sur Ton Maham en plein jour
Je viens vers Toi avec des prières ouvrant toutes les portes d’amour
Moi ce vent missionné que Cheikh Ibrahim a soulevé pour valoriser l’Un

Ce doux vent véhiculeur de belles paroles qui effleurent l’âme dans les cieux
Et qui peut refaire le lit des gens, comme moi, spirituellement nécessiteux
Je marche alors sur Ton parcours avec ma plume qui ne tient qu’à un fil
Par ce poème si exquis, je suis dans un monde dangereux en équilibre fragile

Tu es une boussole de notre être, un débordant fleuve de connaissance,
Toi, Maitre, le grand érudit au sens plein du mot, un jardin de la prouesse
Tu es un pur grenier de culture ou la sublimité afflue et s’agite sans cesse
Le temps T’a décoloré la chevelure mais Ton âme saine est ambulante

Notre encyclopédie nous semble si imprécise, si petite et si incomplète
Pour décrire la boule intense de sublimité qui git en Toi, frère du Houtbou
Tu es dresseur de mot par la magie de Ton verbe Mouhammad Zeynabou
Toi, le pur maître tant honoré, un poète et guide tant estimé jusqu’au bout

Tu es une joie espérée de la Fayda qui vers la ‘’Mahrifa’’, nous mène
J’ai vu passer dans Tes allées et venues Tes anciennes vies arabo-africaines
Dont chaque couloir raconte un pan de Ta vie jouxtant l’héritage barhamien
Et combien même on apprend chaque jour avec cet éminent historien

Ton visage scellait mystère et Ton corps trahissait les éraillures de Ton âme
Le charme raffiné de Cheikh Ibrahim T’a usurpé de Ton moi suprême
Et voilà qu’on Te voit rayonner dans les sphères bénies éternelles
Toi, le maitre à la parole comparable à un phare allumé sur des citadelles

Dont chaque rayon a la sublime vertu de nettoyer toute impureté
Elève alors Mouhammad Zeynab d’un vol, mon âme pour Te contempler
Tu as manié à merveille l’art de la rhétorique et marquas Ton époque
Toi la pure mer des sciences, le ministère du gouvernement faydatique

Par la magie de Ton verbe, la qualité et la profondeur de Tes écrits
Gloire et pureté éternelle encore et encore à Toi ‘’Khaqui bil Khaqui‘’
Tu es la clef des trésors qui a décanté la situation des sénégalais à Port-Saïd
En Egypte sur le chemin de la Mecque par une seule note, O saint esprit

Devant Ton sublime être, tout grand écrivain et poète devient petit
Et tout supposé savant devient automatiquement un élève timide
O quelle surprise, lorsque Fouad reçoit Ta lettre et scruta sa valeur littéraire
Ce père de Farouk T’a convoqué pour avoir la foi que sa paternité est nègre

Et vous voilà avec le groupe des pèlerins Sénégalais embarqués, Maitre
Tu es celui que Allah a donné le pouvoir et le savoir d’agir sur la langue arabe
Grain d’amour dans le cœur du Roi l’instant coule il voulut Te garder
Pour aller au-delà de Ton apparence matérielle et sentir Ton courant lumineux

Qui vient de Kaolack, la plus profonde des terres au plus loin des cieux
Par un regard posé, brillant et par un refus courtois, Tu as préféré rentrer,
Et Tu mourus à l’âge de cinquante-deux ans, agrémenté d’une pureté
Sentie par toute âme et qui allume même l’air, Toi l’ange, qui du ciel est tombé

La gratitude, la joie que j’exprime à travers mon écriture, mon cœur
Et tous les membres de mon organisme, sont destinées à Ta réalité,
Ô ! Puisses-Tu apaiser mon âme au milieu des splendeurs
Tu demeures assurément Mouhammad Zeynab digne de mes éloges,

Ce serviteur qui T’adore comme nul autre malgré son tendre âge
Agrée mon repentir, protège mon entourage, sécurise mon retour vers Toi,
Et gratifie-moi d’une intelligence impeccable et une vie menée dans la foi
Protège-moi contre Satan, le fourbe, préserve-moi des illusions,
Assure-moi Ton assistance et Ton appui dans cette mission.

Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME, UNE LUMIERE)