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Madrassa Ibrahimiya

Crème des Tassawuff

fayda42LA FAYDU : CREME DE TOUTES LES VOIES SOUFIES (TASSAWWUF)
Pour mieux appréhender la valeur de l’apport de Baye, il faut faire une analyse diachronique du soufisme Taçawwuf.
Le soufisme ainsi que des matières telles que la grammaire (Nahwu), la rhétorique (arud) et autres étaient du temps du Prophète (SAW) une réalité vécue sans nom .Le soufisme était vécu dans toute sa plénitude par le Prophète(SAW) et ses nobles compagnons.
A l’époque où vivait le prophète (SAW) les cours étaient sans voile et dirigés vers Allah, mais après sa disparition, les cours se desséchèrent progressivement, comme en témoigne ce propos d’Anas (RA) « avant même de terminer l’ensevelissement du prophète (SAW) nous avions déjà détesté nos cours »

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Madrassa Ibrahimiya

Les Sagesses de Baye

fayda43Ceux sont les trois degrés de la religion Musulmane
La religion musulmane est composée de trois degrés ou états spirituels :
1.    Islam (Soumission)
2.    Iman (La foi)
3.    Ihsân (La bonne conduite, perfection)
Et si tu veux tu peux dire la charia (loi), la voie, et la réalité. Et il a 9 stations dans ces 3 degrés : la première est le repentir et la dernière est la connaissance.
Les 3 étapes de la religion ont chacune 3 degrés, stations ou demeures.
1°) L’Islam :
La première des étapes de l’islam (Soumission à Allah) est appelée :
Le repentir (A Tawba), sa réalité consiste à se repentir de l’acte de repentir lui même, car comme le verset Coranique le dit : « Allah est celui qui accepte le repentir, Il est la miséricorde ».
La Deuxième étape de l’islam est :
La rectitude (al istiqaama) c’est-à-dire être sur le droit chemin. Sa réalité essentielle est la permanence en Dieu (Al Baqqa), après l’effacement en Dieu (Al fannaa), car comme le souligne le verset suivant « Allah juge ce qu’il veut ».

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fayda37
Madrassa Ibrahimiya

Biographie de Baye

fayda37El Hadj Ibrahima NIASS dit Baye ou Barham ou Cheikh al-islam a vu le jour le 15 du mois lunaire rajab 1318, correspondant au jeudi 8 novembre 1900, à Taïba-niassène fondé en 1868 par son père El Hadj Abdallah Tafsîr Mouhammad NIASS.
Sa mère Saïdâ Aïcha DIANKHÂ dite Astou, décédée en 1938, était une femme très pieuse et vertueuse. Son époux avait prédit : « Cette femme donnera naissance à mon héritier spirituel et il ne peut en être autrement. »
D’ailleurs, dans la préface qu’il a faite à Kâshiful albas ou la levée des équivoques, traité fondamental du soufisme et de la voie Tidjâni écrit en 1931 par Baye, Cheikh Alioune CISSE, disciple, gendre et ci-devant premier imâm de la mosquée de Médina-Baye, relate : « Tout au début de la grossesse d’Aïcha DIANKHÂ, celle-ci vit en songe qu’elle se tenait sur quelque chose, qu’il y avait en-dessous d’elle un puits, quand soudain se fendit la lune venant de l’est et tomba sur elle. Elle eut très peur à son réveil et se confia très tôt le matin à son mari, El Hadj Abdallah NIASS. Ce dernier la calma et la pria de garder le secret …

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Madrassa Ahmadiya

Les 7 Perles

Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) a dit une fois, au cours d’une assemblée : « Les perles du coeur sont au nombre de sept et le coeur a sept coffres, chaque coffre est un emplacement pour une de ces sept perles.

   fayda La première perle est la perle de l’évocation (Dhikr) : La perle de l’évocation, si elle se révèle au coeur du serviteur, il devient pour toujours isolé face à sa propre existence, absent face à ses sensations personnelles et il est nommé par les cheminants « l’indifférent face aux mondes » et « coeur apaisé par l’évocation d’Allah ».
   La deuxième perle est la perle du désir (Chaouq) :La perle du désir d’Allah (Chaouq illa Allah). C’est que le serviteur soit pour toujours dans l’état de désir et de passion d’Allah, il demande la mort à chaque respiration en raison de la chaleur de ce désir qui le consume.

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Madrassa Ahmadiya

Roles du disciple

Tout disciple affilié à la Tarikha doit

fayda251) Avoir des égards envers le Maître et du respect pour ceux qui se rattachent à lui par Main frame ou voie spirituelle.
2)  Accepter ses directives et s’y conformer.
3)  Lui vouer attachement et amour toute sa vie, l’amour étant le trait d’union entre le Maître et le disciple.
4)  Respecter la doctrine de la Tarikha consignée dans les ouvrages qui nous sont parvenus tels que : «Jawâhir-al Maâni», «Ar-Rimâh», «Kasf-al Hijâb » , «Ad-Durrat-al-kharida» «Munyat-al-Murid», «Fakihat-at-Tullâb» «Bugyat-al-Mustafid», «Kach foul Albâs», etc., ainsi que dans les Recommandations du Maître, qui sont formelles en la matière, pour des gens qui jouissent d’une vision saine des choses et dont Dieu a dilaté les poitrines et éclairé les cœurs par les

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fayda47
Madrassa Ahmadiya

Roles du Mouqadam

Il est des qualités sans lesquelles le Muqaddam ne saurait être un vrai Muqaddam. Sinon le Muqaddam de lui-même. En fait le Muqaddam doit être d’un abord facile, souple, avoir les qualités morales de l’Envoyé de Dieu paix et salut sur lui-aussi bien dans ses actes, dans ses propos que dans les rapports qu’il entretient avec les autres. Il doit être Clément envers les adeptes, solidaire avec eux, les aider dans leurs problèmes quotidiens, fermer les yeux sur leurs insuffisances dans la discrétion la plus parfaite et sans ostentation
Tout cela doit être observé de sa part dans le seul dessein de mériter l’agrément de Dieu, qui a dit au Prophète : « C’est grâce à la clémence venue de Dieu, que tu es souple envers eux ».
fayda47Le Muqaddam doit :
1) Recevoir, d’un Maître confirmé, l’autorisation (idjâza) de dispenser le Wird ;  »
2) Connaître les fondements de la Sharia et de la Sunna ;
3) Être pieux, honnête et nourri de hauts desseins ;
4) Connaître les piliers de la Tarikha ;
5) Aimer le Maître, sa famille et ses califes, se conformer à ses directives dont l’observance stricte donne accès à la Hadra ;
6) Ne conférer le Wird qu’après avoir été sûr de la sincérité du postulant qui, une fois initié, doit être libéré. Le Maître a dit: «Si quelqu’un vient vous demander le Wird de la Tarikha, après la lui avoir donnée, selon les conditions acceptées par lui, ne vous interposez plus entre lui et moi. Son éducation spirituelle n’incombe plus qu’à l’Envoyé de Dieu -Paix et salut sur lui» Aussi, le Muqaddam doit être aimable envers les adeptes, qui à leur tour, doivent être respectueux envers lui.
Le maître El Hadji Malick SY a dit : «De grâce ! Maintiens les relations, Même avec celui qui les a rompues avec toi».

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fayda46
Madrassa Ahmadiya

les chartes de la tariqa

fayda46Voici de façon succincte, les vingt-trois conditions faisant l’objet de la charte ou wird Tidiane. La Tarîqa Tidjaniya repose à part entière sur les deux sources fondamentales que sont le Coran et la Tradition prophétique. Les conditions (chouroutes) de cette voie spirituelle trouvent ainsi logiquement leurs fondements dans les sources précitées. On en déduit alors, que si ces conditions sont respectées, la Tarîqa l’est aussi. Le respect ainsi acquis, le disciple pourra en bénéficier pleinement. Il va de soi que chaque disciple se doit de connaître les « chouroutes » ainsi qu’un minimum en matière de Coran et de Hadith prophétique qui lui serviront d’appui (dalil).
1- Nga japp wird bi ci ku am ndigal bou wer; ndigal guy jappalo ba ci Siidi Ahmed Tijaani ni callala
Le postulant doit être affilié par un muqadams qui lui-même est consacré dans sa fonction par le Cheikh fondateur ou un de ses représentants notoires.

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Madrassa Ahmadiya

Biographie de Cheikh

fayda45Mawlânâ Cheikh Ahmad Ibn Mohammad Ibn Moukhtâr at.-Tidjâni est né  à Aynou-Mâdhi (Algérie), dans la nuit du 18 safar, en l’an 1150 (lundi 17 juin1737).

Son père s’appelait Mohammad Moukhtâr et sa mère Ayshâ Bint Mohammad Sanoussi at.-Tidjâni. Sa famille paternelle appartenait  à la branche des Maddawayi.
A sept ans, le jeune Ahmad aura mémorisé les 114 sourates du saint Coran  sous la conduite de Mohammad Ibn Hammou  at.-Tidjâni, un maître  de renom.
Il apprit le droit musulman à l’école mâlikite et étudia les différents traités de jurisprudence auprès du connaissant d’Allah, le savant Mabrouk Ibn Boû’afiya  Madawi at.-Tidjâni. Ahmad at.-Tidjâni était intelligent, pieux, modeste, assidu dans ses études et plein de volonté ; « tout ce qu’il entamait, il le terminait », soutenait son entourage.
Un jour, en sortant de ses cours, devant lui, il vit  une lumière qui montait jusqu’au ciel, puis le Prophète (sas.) apparut et lui dit : « Continue car tu es dans la vérité ! »

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Madrassa Mouhamadiya

education islamique

Les recommandations de Seydina Loqmân (As) à son fils.
fayda28La sourate 31 du Saint-Coran dénommée « sourate Loqman » concentre le plus de versets relatifs à l’éducation des enfants, d’après le nom d’un Sage des temps anciens, descendant d’Abraham, Cette sourate nous rapporte donc l’enseignement que Loqman dispensait à son fils. Ces recommandations de Seydina Loqman à son fils interpelle la jeunesse sur le respect dû aux deux parents, le comportement de l’individu vis à vis de la société, la façon de parler, la patience dans toutes entreprises….Voici un bref exposé sur la vie de Loqman (AS) .
Qui était Loqmân?
Loqmân Ben Ba’oura ben Nahour ben Tarekh, ce dernier étant Azar, le père d’Ibrahim (Aleyhi  Salem). Telle est la génération établie par Mohammed Ben Ishaq.
Ibn ‘Abbas a dit : « c’était un esclave abyssin, menuisier » ; « c’était un juge des fils d’Israël, à l’époque de Daoud ‘Aleyhi Salem) » .
Nous savons que Loqmân faisait partie des noirs d’Égypte, qu’il avait les lèvres épaisses, et que Dieu le gratifia de la sagesse et qu’il ne lui donna pas la prophétie. Nous savons aussi de lui que c’était un homme

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Madrassa Mouhamadiya

mariage et le Bapteme

Le Mariage
fayda23Que doivent dire les parents ou tuteurs qui demandent la main d’une fille pour leur fils ?
D’abord, il doit adresser ses louanges à DIEU et ensuite prier sur le Prophète (Paix et salut sur lui) :
– Réciter la Fatiha : 1 ou 3 fois
– Ensuite Salaatou Alla Nabi : 1 ou 3 fois (par exemple Salatoul Fatiha)
– Puis on formule la demande, comme suit :
Supposons qu’un tuteur du nom de Babacar demande pour son fils ou neveu Omar la main de Seynabou, fille ou nièce de Serigne Malick, pour une dot (« diour » en wolof) d’un montant de 5 000 FrancsCFA (« Diouni »).
Babacar va s’adresser à Serigne Malick en ces termes (en Wolof) :
« Serigne Malik, mangui niaanal Omar, Seynabou, ci faratasse Yalla ak sounasse Yonènté bi (sallal laahou aleyhi Wa Salam) ci diourouk Diouni, té lepp tèewe na » (diour=tiane=dot).

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