Plume d’un « Talibé » Ô Barham: Jusqu’à quand seras-tu méconnu ? Ô ma vie (Barham) où chercherai-je dans ce monde ?

Jusqu’à quand seras-tu méconnu ? Ô ma vie (Barham) où chercherai-je dans ce monde ?

Celui qui n’a, point d’égal ni de similaire, Fait de moi, un homme de culture comme Mouhamad Zeïnabou ou Mettez-moi, sur les traces de Baye Amadou Thiam

Jusqu’à quand seras-tu méconnu ? Ô ma vie (Barham) où chercherai-je dans ce monde ?

LES RÉALITÉS (HAQA-HIQ)

Ô Barham, l’infranchissable minaret
Jusqu’à quand seras-tu méconnu
Dans l’étrier du renoncement absolu

Ô maître, j’ai perdu mon cœur concret
Anéanti, perdu, réduit à rien sans raison
Car ton soleil darda sur moi ses rayons
Et mon âme resplendissante se fonde

Ô ma vie où chercherai-je dans ce monde ?
Mon cerveau s’est enfumé comme la niche
Dans laquelle est placée la torche,
Le flambeau de l’éternité qui brille devant moi

Le jour, je n’ai pas sommeil
Et ma passion est continuellement en éveil,
Et je me suis dit à moi-même en silence :
« Ô toi qui parles beaucoup sans assurance

Au lieu de tant parler, cherche les secrets au loin »
Mon cœur répond : « Je suis plongé dans ce filet
Ne m’accuse pas, je brûle si je ne parle point
De cette connaissance », le Mahrifa, ce pur reflet.

Devant cet éclat feu qui dilate mon âme,
J’ai vu défiler toutes les réalités suprêmes
Et cela a changé mes inclinaisons.
J’étais agité par la flamme de mes passions.

Regardez, Ô aveugles de cœur, d’un long coup d’œil
Toutes les portes du ciel sont ouvertes sans orgueil
Pour vous faire parvenir l’immensité
La réalité de la réalité ; cette réalité.

Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM