SEYDA MARIAMA NIASS: O Yaye-Boyy, lac apaisé aux bras d’or ; Tu es cette lumière qui se dégage des cavités, Et j’ai décidé de Te chanter en toute liberté (PAR EL HADJI ABDOULAYE FAM)

O Yaye-Boyy, lac apaisé aux bras d’or ; Tu es cette lumière qui se dégage des cavités, Et j’ai décidé de Te chanter en toute liberté

Entretien avec Sayda Mariama Niasse, rencontre avec un exemple de citoyenneté (par Meilleure École du Sénégal)

O Yaye-Boyy, lac apaisé aux bras d’or ; Tu es cette lumière qui se dégage des cavités, Et j’ai décidé de Te chanter en toute liberté (PAR EL HADJI ABDOULAYE FAM)

Je prends en témoin mon amour pour Ton père
Pour Te dire mon amour au plus profond de mes artères
Je poursuis les ondes sacrales au cœur du monde oral
Et je me concentre sur Ta dimension mystique et morale

Et me voilà sur le point de Te chanter, Toi la sainte main
Que J’ai vu à l’entrée du jardin béni scruté en lettre d’or
Tu as percé des consciences, bercé des cœurs morts
En soignant leur plaie saignant, O Toi Soleil du couchant

O Sayda Mariama Niass, la reine
Du dévoué Ahmadou Kane
Je vois essaimer en Toi une lumière à haute tension extrême
Qui provient de la quintessence céleste ‘’ Keunzil Ahzam ’’

O Sayda Mariama, lac apaisé aux bras d’or
Toi, cette mer exaltée aux sublimes trésors
Tu es la locomotive qui a tiré l’islam sans plainte
Qui excella dans la sagesse. Béni soit cette sainte

Tu es la voie du silence, la voix de l’inclination
Un silence qui encercle ses actes de haute portée
Tu as su universaliser Ta noble mission
Ta science infuse fut diffusée aux âmes que T’as tétées

O Sayda Mariama, l’élève de Mouhammad Ould Rabbani
Et de l’éminent Ahmed Thiam, ce saint esprit
Tu es cet astre qui illumina les terres promises Madame
Tu as défriché Dakar sans verser une goutte de sang

Avec le coran comme don pour fixer et retaper l’homme
O discrète âme aux ailes fécondes, O maman
J’ai cherché à Te chanter, les mots m’échappaient
Face à la grandeur de Ta noble mission :

Servir Dieu dans un contexte païen ou le vice planait
Il faut être Sayda Mariama pour réussir cette compétition
Me voici comme cet enfant insouciant qui taquine sa plume
Sans même trouver les mots en mesure de décrire Tes qualités

Émérite dans le savoir, à la main plongée dans les secrets
Et voilà j’ai forcé mon esprit pour un temps minime
O Sayda Mariama Niass, fille d’Aïssatou Sarr
L’Etoile de Sine Saloum, cette perle rare

A l’heure de Te chanter pour aller égrainer mon chapelet
Car Tu as le respect de Ton noble père, ce ‘’Sirou Akbar ‘’
Dans la patience, la sérénité et l’humilité… ‘’Allahou Akbar’’
Tu es le refuse des orphelins, la demeure des opprimés

La terre ferme de ceux qui cherchent à nager
Aux larges des océans du savoir immaculée
Ils T’ont finalement trouvé car Tu es leur destination
O Sayda Mariama, roseau céleste qui a fait cap vers Dieu

Soutenu par une vie semée de nobles faits mystérieux
J’ai su que Tu es cette lumière qui se dégage des cavités
Et j’ai décidé de Te chanter en toute liberté.
Tu as sillonné le milieu des penseurs, des colloques

Les tribunes des présidents et rois d’états islamiques
Un million d’âme ne vaut rien contre Ton âme
C’est pourquoi je Te suis à la trace, à l’odeur et je t’aime…

Source: Faydatidianiya.com – EL HADJI ABDOULAYE FAM (MA PLUME UNE LUMIERE)